Celui-ci est subdivisé en trois domaines : technologie, applications et science. Le premier projet de sonde spatiale lunaire chinoise est proposé dès 1962 par l'Université de Nankin. Il peut s'amarrer de manière automatique à la station spatiale et est détruit à son retour durant la rentrée atmosphérique[72]. La Chine est désormais une puissance spatiale majeure et ça inquiète l’Occident. Chang'e 3 est le premier engin spatial à se poser sur la Lune depuis l'atterrissage de la sonde spatiale soviétique Luna 24 qui avait ramené un échantillon de sol lunaire en 1976. Le premier vol du lanceur CZ-2, qui a lieu le 5 novembre 1974, est un échec. Troisième puissance spatiale, la Chine affiche de nouveau ses ambitions en matière d’exploration humaine de l’espace lointain, en annonçant officiellement le développement de son lanceur super lourd Longue Marche 9. La famille comprend trois lanceurs de puissances différentes qui mettent en œuvre des moteurs modernes (YF-100 et YF-77) brûlant un mélange kérosène/oxygène liquide ou hydrogène liquide/oxygène liquide. En 2019, la Chine a réalisé une première très médiatique, à savoir l’envoi d’un module sur la face cachée de la Lune, jamais explorée jusqu’ici, lors de la mission Chang’e 4. La mort de Mao Zedong en 1976 entraine des bouleversements dans les priorités du pays qui touchent également le programme spatial. Les principaux acteurs institutionnels dans le domaine spatial chinois sont[26] : L'industrie spatiale chinoise comprend à la fois des entreprises détenues par l'État chinois (CASTC et CACIS) et des sociétés privées. Haut de 87 mètres pour une masse au lancement de 2200 tonnes, cette fusée sans désignation officielle (les appellations utilisées sont lanceur habité de nouvelle génération, CZ-X ou fusée 921) décollerait de la base de Wenchang. Le site d'atterrissage retenu se situe à une latitude moyenne au nord-ouest de l’océan des Tempêtes, dans une zone compotant des roches volcaniques relativement jeunes. Orbiteur martien perdu au lancement de Phobos-Grunt. Cet incident et une politique américaine protectionniste pour tout ce qui touche aux composants électroniques sensibles limitent fortement par la suite l'attractivité des lanceurs chinois qui ne prendront à nouveau des parts de marché significatives qu'à la fin des années 2000[8]. Le module lunaire pourrait embarquer un équipage de deux personnes et serait composé d'un étage de descente largué juste avant l'atterrissage et d'un module pressurisé de 5 tonnes (disposant d'un delta-V de 2640 m/s) contenant l'équipage qui serait chargé après une brève exploration de ramener en orbite les deux astronautes et de réaliser un rendez vous avec le vaisseau principal pour le transfert de l'équipage. Mais c'est surtout la troisième génération utilisant la plateforme DFH-3 développée en coopération avec la société allemande MBB qui permet la mise à disposition de satellites ayant des capacités opérationnelles notables. La Chine développe un lanceur réutilisable d'une capacité intermédiaire, qui utilise la même technique que la fusée Falcon 9 pour récupérer le premier étage. L'Armée chinoise a cherché à se doter très tôt d'un système de positionnement analogue au système GPS développé par les Américains. L'architecture mixte des solutions retenues par CST-100 Starliner et Crew Dragon : les parachutes sont stockés à la base de la capsule pressurisée (Dragon), la propulsion est logée dans le module de service (CST-100) et l'atterrissage s'effectue sur terre à l'aide d'airbags gonflables (CST-100). Les satellites sont financés par une entreprise privée chinoise 21AT et sa filiale BLMIT qui commercialise les images produites. Orbiteur lunaire. La Chine, à la surprise des autres nations, devient la cinquième puissance spatiale après l'Union soviétique, les États-Unis, la France et le Japon[5]. La mise en place devrait débuter en 2020 et la station spatiale devrait être opérationnelle en 2022. Lancement vers l'orbite géostationnaire. La série de ces satellites spinnés de 1,38 tonnes doit comprendre 9 exemplaires dont le dernier devrait être lancé en 2015. Après plus de 60 ans de recherche et d’innovation erratiques, la République populaire de Chine (RPC) est aujourd’hui une puissance spatiale complète, disposant d’un accès autonome à l’espace extra-atmosphérique et à l’exploration de l’espace lointain. La paire de satellites Shen Tong 2 assure des liaisons en bande Ku et dispose de plusieurs antennes orientables permettant de maintenir les liaisons avec des unités en mouvement[49]. Dernières nouvelles des étoiles (DNDE) est un format hebdomadaire qui fait le tour de l'actualité spatiale. SJ-8 reprend la structure du satellite FSW et comporte à ce titre une capsule récupérable. Elle devait être développée en coopération avec le Canada. Un des objectifs qui lui sont assignés est la recherche d'un isotope rare de l'hélium, l'hélium 3, qui pourrait avoir des applications dans la production d'énergie (fusion nucléaire). Le premier vol du vaisseau spatial sans équipage, Shenzhou 1 a lieu le 20 avril 1999, une date choisie pour symbolisme puisqu'il s'agit du 50e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Dès le milieu des années 1960, il avait été décidé de développer à partir du missile intercontinental DF-5 les lanceurs de moyenne puissance Longue Marche 2 (CZ-2) à Pékin et Feng Bao 1 (FB 1) à Shangaï. Pour répondre à ces besoins le développement d'une nouvelle famille de lanceurs baptisée Longue Marche 5 et comprenant notamment un lanceur lourd est annoncé par le gouvernement chinois en février 2001 avec comme objectif un premier lancement en 2008. Ces satellites remplacent une première génération de satellites déployées par les forces militaires chinoises à compter du début des années 2000[50],[51]. Le programme spatial chinois effectue une grande avancée avec le lancement de la sonde spatiale Chang'e 3 le 1er décembre 2013 qui emporte un astromobile (rover) baptisé Yutu[81] et qui se pose le 14 décembre de la même année dans la mer des Pluies pour une mission d'une durée de 3 mois[82]. puissance spatiale « Les ambitions spatiales de la Chine » Études de l’IFR – Après plus de 60 ans de recherche et d’innovation erratiques, la Chine est aujourd’hui une puissance spatiale complète Profitant d'une embellie économique intervenant au milieu de la décennie 2000, l'Agence spatiale russe a décidé de réactiver son programme d'exploration du système solaire qui n'a plus connu de succès depuis plus de 20 ans. Rover - Atterrissage sur la face cachée de la Lune, Rover - Atterrissage sur la face visible de la Lune, Mission de retour d'échantillons lunaires. La Chine a annoncé en 2018 par des canaux non officiels qu'elle prévoyait d'envoyer d'ici dix ans des astronautes chinois à la surface de la Lune. Dans le cadre des accords de coopération signés entre les deux pays, l'URSS vend en 1956 des missiles R-1, puis, cède en décembre 1957 à la Chine la licence de construction du missile à courte portée R-2 qui est lui-même une version plus puissante du V2 allemand. Le déploiement de la CZ-7, censée remplacer en partie les lanceurs existants les plus puissants, n'a toujours pas pris effet fin 2019 (2 vols en tout depuis 2016)[21]. Accédez à tous les contenus du Monde en illimité. Ce lanceur est associé à un projet de programme lunaire avec équipage. L'Institut de mécanique et d'électricité de Shanghai (SIMED) placé sous la tutelle de cette ville et de l'Académie des sciences, est également fondé à cette époque pour la réalisation de cet objectif et reçoit un outillage moderne. Le nouveau responsable chinois Hu Jintao arrivé au pouvoir en 2002 poursuit la politique pragmatique de son prédécesseur sans augmenter de manière visible la part budgétaire consacrée à l'espace. Longue Marche-5 est la pierre angulaire du programme spatial chinois », affirme-t-il. Le projet Double Star mené en coopération avec l'agence spatiale européenne se traduit par le lancement de deux satellites en 2003 et 2004 chargés d'étudier les interactions entre le vent solaire et la magnétosphère[95]. En 2019, la Chine est premier rang en termes de lancement. Le lancement par une fusée Zenit, prévu initialement en 2009, a finalement lieu le 8 novembre 2011 en profitant de l'ouverture de la fenêtre de lancement suivante vers Mars. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Depuis 2007, les satellites de reconnaissance militaires sont regroupés dans une série désignée officiellement Yaogan rassemblant des engins complètement différents. Les autorités chinoises publient pour la première fois en 2000 un livre blanc sur l'activité spatiale chinoise. Les trois lanceurs effectuent leur premier vol en 2015 et 2016. À la suite de la réussite de la mission Chang'e 3, les responsables chinois décident de fixer un objectif original à l'engin spatial construit pour servir de doublure en cas d'échec. Les lanceurs chinois existants utilisent généralement des technologies anciennes avec des moteurs-fusée aux performances médiocres utilisant la combinaison d'ergols stockables mais toxiques UDMH/Peroxyde d'azote. Les deux satellites Feng Huo 2 (5,2 tonnes) assurent des communications en bande C et UHF[48]. Comment expliquer que la Chine, devenue en quelques années l’une des grandes puissances spatiales mondiales, reste en marge des coopérations internationales ? En 2012, Pékin avait déjà visé Mars, lors d’une expédition en collaboration avec la Russie, qui avait échoué. La Commission de la Science et de la Technologie pour la Défense nationale coordonne l'ensemble du projet et construit les bateaux chargés du suivi des missions. Les objectifs scientifiques de la mission chinoise portent sur la géologie de Mars, la présence actuelle et passée d'eau, la structure interne de la planète, l'identification des minéraux et des différents types de roches à la surface, ainsi que la caractérisation de l'environnement spatial et de l'atmosphère de Mars. La Chine réalise une étude de faisabilité de deux missions qui seraient lancées en 2024 à destination des planètes externes sur les traces des sondes américaines Voyager. Toutefois la série rencontre des problèmes de fiabilité avec deux satellites tombés en panne une fois en orbite et un satellite à la durée de vie réduite pour huit lancements. Le programme est baptisé Shenzou, c'est-à-dire vaisseau divin, allusion au nom poétique de la Chine (pays divin). Il existe trois sous-familles de lanceurs spécialisées chacune dans la desserte d'un type d'orbite : Les différentes sous-familles sont obtenues en combinant les mêmes étages. La réussite de cette mission serait une nouvelle démonstration de la montée en puissance technologique de la Chine. Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Les satellites CBERS (China Brazil Earth Resources Satellite ou ZY Zi Yuan) ont été développés avec le Brésil. Les programmes de prestige comme les vols spatiaux habités sont écartés tandis que la construction du satellite de télécommunications Shiyan Tongbu Weixing [N 3] et celle du premier satellite météorologique de la série Feng-Yun sont lancées. Il s'agit du premier atterrissage d'un engin spatial sur cette face de la Lune. En 2014 les responsables chinois décident de développer une mission à destination de Mars qui combine un orbiteur et un astromobile (rover) de 200 kg. Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h. La Chine, puissance spatiale. 105 sont encore opérationnels. Cette mission prévue initialement en 2017 a été repoussée à la suite de l'échec du deuxième vol du lanceur lourd Longue Marche 5 mi 2017 et est programmée mi 2020. Les effectifs travaillant dans le domaine spatial sont évalués à environ 150 000 personnes soit l'équivalent des effectifs américains et le quintuple des effectifs européens. Les premiers éléments de ce programme lunaire sont toutefois dès à présent visibles à travers le développement d'un nouveau vaisseau spatial, remplaçant du vaisseau Shenzhou. Deux centres consacrés l'un aux technologies des sondes spatiales l'autre aux sciences planétaires, sont créés. Le vaisseau Shenzhou a des caractéristiques très proches du vaisseau Soyouz. Mais les moyens financiers correspondant ne sont débloqués qu'en 2007. Coopération avec l'Union soviétique et développement des premiers missiles balistiques (1957-1966), Le premier satellite artificiel chinois (1965-1970), Lancement avorté d'un programme spatial habité et mise au point de nouveaux lanceurs (1968-1975), Politique d'ouverture et priorité aux applications spatiales (1978-1984), Développement de l'activité commerciale (1985-1996), Réorganisation de l'industrie spatiale (1988-1998), Création du programme spatial habité chinois (1992), Les débuts de l'exploration du système solaire, Des missions d'exploration du système solaire plus ambitieuses, La deuxième génération des lanceurs Longue Marche. L'atterrisseur emporte un astromobile et un petit drone pouvant prendre de la hauteur pour obtenir des images permettant de fournir un contexte aux observations ou éventuellement repérer la présence de glace d'eau. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Après quatre vols sans équipage entre 1999 et 2002 du vaisseau Shenzhou, celui-ci emporte le 15 octobre 2003 le premier astronaute chinois Yang Liwei lancé à bord d'engins spatiaux nationaux. Ce système, baptisé Beidou moins sophistiqué que le GPS repose sur une constellation de satellites géostationnaires. Le succès du programme spatial se veut une vitrine de la réussite chinoise : première sortie extravéhiculaire en 2008, lancement de la première station spatiale chinoise Chine : une puissance spatiale est née. La Chine s’impose comme puissance spatiale Si les capacités scientifiques et stratégiques du pays dans ce domaine sont encore loin d’égaler celles des Américains, il … Pour les lancements en orbite géostationnaire, la Chine a mis au point un étage supérieur propulsé par un moteur cryogénique (oxygène liquide/hydrogène liquide) aux performances toutefois assez médiocres. Le lanceur lourd Longue Marche 5 a une capacité d'emport s'échelonnant entre 10 tonnes et 25 tonnes en orbite basse et entre 6 tonnes et 14 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. Mais les bénéfices de cette politique sont relativement réduits car les positions idéologiques de la Chine, dans le contexte de la guerre froide, limitent la portée des accords contrairement à ce qui se passe pour l'Inde, pays non aligné qui à l'époque utilise la même stratégie pour développer son industrie spatiale. Mais les clients potentiels sont réticents à se tourner vers ce nouveau lanceur et il faut attendre le 7 avril 1990 pour que le premier satellite de télécommunications, commercial mais chinois, AsiaSat-1, soit lancé depuis la base de Xichang par une fusée Longue Marche-3. Le programme spatial de la république populaire de Chine a accompagné l'essor économique très rapide du pays durant les années 1990. L'organisation et les procédures en vigueur dans l'industrie spatiale sont revues dans une optique de plus grande efficacité. Hors de question de manquer cette échéance, la Planète rouge se trouvant à une « courte » distance de la Terre tous les vingt-six mois. Ces satellites reposent sur une plateforme DFH-3 Un troisième satellite doit être lancé en 2012. Les responsables chinois n’ont d’ailleurs pas hésité à profiter de cette réalisation pour annoncer qu’ils envisagent se doter d’une station orbitale d’ici quelques années puis conquérir la Lune. David L. Shambaugh développe une thèse similaire dans son ouvrage Greater China: the … Satellites en orbite héliosynchrone, Deuxième génération des Longue Marche. La première sonde spatiale chinoise Chang'e 1 est placée en orbite autour de la Lune en novembre 2007. Les autorités chinoises soit passent sous silence les objectifs des satellites concernés soit leur attribuent une finalité civile. Mission accomplie ! Mais lorsqu'en 1970, la Chine parvient à placer en orbite son premier satellite artificiel, les missions scientifiques ne constituent pas une priorité. Toutefois la Russie donne l'opportunité à la Chine de lancer une mission vers Mars sans avoir à développer une sonde spatiale complète. L'engin spatial finit par effectuer une rentrée atmosphérique et s'écrase dans l'Océan Pacifique en janvier 2012[15]. Étude du pôle sud. Trois missions scientifiques sont développées en coopération avec d'autres agences spatiales. (…) C’est extrêmement important, parce que cela ouvre la voie à des projets encore plus ambitieux, comme la construction d’une station spatiale chinoise, l’exploration de Mars et des vols spatiaux habités, explique Marco Aliberti, de l’Institut européen de politique spatiale (ESPI, en anglais). Lancement de satellites géostationnaire, station spatiale, sondes spatiales. ⋅. Mais, en février 1996, le premier exemplaire de cette version qui transporte le satellite de télécommunications américain Intelsat 708 explose immédiatement après le décollage en faisant un nombre indéterminé de victimes civiles. Observation de la surface des océans terrestres, Détection contrepartie électromagnétiques des ondes gravitationnelles, Étude de la magnétosphère en coopération avec l'Agence spatiale européenne, Détection et étude des sursauts gamma et autres objets transitoires (avec le CNES), Constellation de satellites pour l'étude de la magnétosphère, Télescope rayons X en collaboration avec plusieurs pays européens, Observation d'exoplanètes par la méthode de l'astrométrie, Observation d'exoplanètes par interférométrie. Mais, une nouvelle fois, la priorité est donnée au programme habité. Le premier étage serait composé de trois modules similaires au premier étage de la fusée Longue Marche 5 propulsés chacun par 7 moteurs YF-100K. Plus périlleux encore, elle devrait transporter un rover et une sonde orbitale à destination de Mars au cours de l’été. Les dates sont celles du lancement ¹ Programme ou plusieurs satellites ou sondes ²Satellite ou programme international ³Satellites conçus en Chine. La Chine devient une grande puissance spatiale à partir des années 2000. Les satellites DMC (Disaster Monitoring Constellation) sont une série de micro-satellites embarquant une caméra et développés sous maîtrise d’œuvre du constructeur anglais Surrey Satellite Technology. L’Académie des sciences chinoise a la responsabilité de concevoir le satellite et mettre en place le réseau de stations au sol. En mai 1965, la construction d'un satellite artificiel est remise à l'ordre du jour dans le cadre du projet 651[N 1]. Après les États-Unis et la Russie, la Chine pourrait devenir le 3e pays à rapporter des échantillons de la Lune. L'orbiteur lunaire Chang'e 2 est lancé en octobre 2010[78]. Depuis, le pays fait cavalier seul dans la course aux étoiles et ne dissimule pas ses aspirations : « Notre but, c’est qu’aux alentours de 2030, la Chine fasse partie des puissances spatiales majeures », avait déclaré le chef adjoint de l’Administration nationale de l’espace, Wu Yanhua, en 2017. Comparatif « Wirecutter ». Les réformes de Deng Xiaoping du début des années 1980 avaient touché l'organisation de l'industrie de la défense chargée jusque-là du domaine aérospatial et avait abouti en 1982 à la création d'un ministère de l'Industrie spatiale transformé à compter de 1988 en un ministère de l'industrie aérospatiale pour augmenter la synergie entre les industries aéronautiques et spatiales. Un deuxième prototype de station spatiale, plus sophistiquée, Tiangong-2 est lancé le 15 septembre 2016[69]. La première génération d'une masse de 1 450 kg est placée sur une orbite héliosynchrone comprend trois satellites lancés entre 1999 et 2007. Le satellite SVOM développé avec le CNES et un consortium de laboratoires français étudiera les sursauts gamma, explosions les plus violentes dans l'univers depuis le big bang. Un lanceur de capacité intermédiaire (70 tonnes), connu sous le terme vague de "lanceur avec équipage de nouvelle génération" est en développement. Deux lanceurs ont été retirés très tôt du service : Au début des années 2000, la Chine utilise toujours sa première génération des lanceurs (Longue Marche 2, 3 et 4) dérivés de missiles balistiques intercontinentaux. La version plus lourde (20 tonnes) permettrait d'emmener un équipage au-delà de l'orbite basse. En 2005 (équipage de 2 astronautes), 2008 (première sortie extravéhiculaire). La Chine a par ailleurs développé une version purement locale dont le premier exemplaire ZY 1C a été lancé fin 2011 et qui pourrait répondre à des besoins militaires. Mais la manœuvre suivante consistant à injecter la sonde spatiale sur une orbite de transfert vers Mars n'est pas déclenchée sans doute à la suite de la défaillance d'un équipement de Phobos-Grunt. Ces satellites de télécommunications doivent permettre, à l'image des TDRSS américains et de l'Artemis européen, d'assurer une couverture radio entre les vols spatiaux habités en orbite basse et la Terre et remplacent un réseau extensif de stations terrestres. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? L'accord avec la Chine est signé le 26 mars 2007. La Chine a décidé officiellement en 2003 de mettre en place un système de positionnement aux caractéristiques comparables (précision et couverture) aux systèmes GPS et Galileo européen. Après plusieurs échecs, l’engin a réussi à emporter en orbite un satellite made in China. Pour faciliter le financement du projet et donner de meilleures chances à son projet d'aboutir, la Russie décide de s'associer à la Chine en embarquant dans sa sonde spatiale un orbiteur martien chinois de petite taille qui doit être largué après l'insertion en orbite autour de Mars. Développé pour ravitailler les stations spatiales chinoises Tianzhou a une masse à sec d'environ 13 tonnes et est capable d'emporter environ 6,5 tonnes de fret. Celle-ci comprend trois modules ayant chacun une masse d'environ 22 tonnes : le module central "Tian He" et les laboratoires spatiaux “Wengtian” et “Mengtian“[73],[74]. Le lanceur, qui peut placer une masse de 1,4 tonne en orbite de transfert géostationnaire, effectue son premier vol en 1984[7]. L'un des principaux objectifs de l'armée chinoise est de pouvoir repérer et suivre les flottes de porte-avions américains qui tenteraient de soutenir Taiwan en cas de menace militaire venue de la Chine continentale. Le sujet n'est à nouveau abordé par les responsables chinois qu'en 1994 à la suite du succès de la sonde spatiale Hiten lancée par le Japon, qui démontre que l'exploration lunaire n'est pas un monopole des deux principales puissances spatiales. Ce projet est abandonné en 1992 au profit du projet 921. Le CNSA (Agence spatiale nationale de la Chine) est chargée de définir, à l'image des agences spatiales étrangères, la stratégie spatiale de la Chine. L'échéance du programme lunaire chinois semble se situer en 2030 ou au delà. Fin 2019, les Chinois étudient la mission lunaire Chang'e 7. Après une première tentative avortée dans les années 1960, un projet de programme spatial habité (projet 863-204) est lancé en mars 1986. La Chine a lancé en 2008 et 2011 deux satellites relais Tianlian en orbite géostationnaire. Le télescope est associé à la future station spatiale chinoise auquel il pourra être amarré pour des opérations de maintenance ou le remplacement des instruments. Le premier vol est planifié pour 2020[32]. Celui-ci nécessite désormais de placer en orbite géostationnaire des satellites de télécommunications lourds, de lancer des missions d'exploration du système solaire ambitieuses (mission de retour d'échantillon lunaire, rover martien) et d'assembler des composants de la station spatiale chinoise dont la masse unitaire approche les 20 tonnes. Nous avons testé les kits mesh d’Asus, Netgear, Eero, TP-Link, D-Link, Linksys ou encore Ubiquiti pour vérifier leurs débits et surtout leur comportement lorsque le réseau est très chargé. La codification des projets comprend l'année (ici 65) et le niveau de priorité (1 priorité la plus forte). La construction du satellite d'observation lourd FSW (Fanhui Shi Weixing c'est-à-dire satellite récupérable en chinois) est lancée ; cet engin spatial à usage mixte civil/militaire (satellite de reconnaissance dans sa version militaire) comprend une capsule qui revient sur Terre avec le film photographique. Le vaisseau a une configuration classique avec un module pressurisé de forme conique où se tient l'équipage et un module de service cylindrique. À cet effet, elle construit des engins spatiaux avec l'aide de la Russie en reprenant dans leurs grandes lignes les caractéristiques des engins russes.
Nombre Satellite Terre, Garage Ad Pessac, La République De Chine, Moules à La Crème, Terre De Provence Châteaurenard, Population Parempuyre 2019, Domaine De Lestagnol Bormes-les-mimosas, Four Tops Album, Kingsman 3 Date De Sortie En France,