D’un côté, le principal parti de l’extrême droite française, le Rassemblement national, gagne quelques mairies en plus de celles qu’il avait déjà « conquises » en mars 2014, et regagnées en 2020 (la plupart du temps dès le premier tour). Un discours entendu chez d’autres personnalités qui n’hésitent plus à afficher leur soutien au parti frontiste au risque de se voir exclure de leur famille. Mais la réalité est tout autre. Contexte Départemental. Autre facette des résultats contrastés de l’extrême droite lors de ces municipales : si celle-ci (sous forme du RN) a réalisé, au premier tour, des gros scores dans certaines des mairies qu’elle contrôlait depuis 2014, allant jusqu’à 74,21 % à Hénin-Beaumont, elle avait marqué des scores nettement plus modestes dans d’autres villes. Par L'Obs avec AFP. A Singapour, on risque une amende si on jette quelque-chose dans la rue et ce n’est pas une dictature». Jusqu'à 50% de réduction sur nos formules d'abonnement par rapport au prix de vente en kiosque. But ultime : transformer à l’échelon local les scores enregistrés aux élections nationales. Vos transactions sont sécurisées avec les dernières normes SSL. ... 30 octobre 2020, des suites d’une crise cardiaque. L’extrême droite échoue aussi à Frontignan (Hérault) avec 41,99 %, alors qu’une alliance avec des anciens LR au nom de « toute la droite » lui semblait préparer le terrain. Le RN rate aussi ses cibles à Carpentras (Vaucluse), Vauvert (Gard) ou Menton (Alpes-Maritimes) où il avait escompté des chances de victoire. Si la chose était attendue à Mantes-la-Ville dans les Yvelines que le FN avait prise en 2014 lors d’une improbable quadrangulaire et grâce aux divisions de la gauche (il y échoue au second tour de 2020 avec 44,15 % en « duel »), le retrait lui paraît plus douloureux ailleurs. Cependant, le futur maire Dominique Lain (un « Divers droite » allié au parti LR) avait soutenu une motion votée au conseil municipal contre l’implantation d’un « centre d’accueil d’orientation » de migrants, pendant l’hiver 2017/18. Il cite les bons scores enregistrés par le FN durant ces présidentielles à Saint-Benoît, Saint-Louis... Pour rappel, pour la première fois, deux communes ont placé dimanche le bulletin Marine Le Pen en tête (La Plaine-des-Palmistes et Le Tampon). Que le FN avait changé? Ravier : "Voir passer Marseille au FN en 2020" Le sénateur-maire FN des 13e-14e présente ses voeux au Dôme aujourd'hui. 83 000 adhérents et sympathisants le représentent, répartis dans les 100 fédérations de métropole, d’Outre-mer et de l’étranger. Entre les élections municipales de 2014 et ceux de 2020, l'Aisne a connu plusieurs scrutins intermédiaires et nationales.. Sur l'ensemble de ces élections, le Front national (FN), devenu Rassemblement national (RN) en 2018, a fortement progressé dans le département. Quel bilan pour les mairies FN et apparentées six mois après la prise de fonction des nouvelles équipes ? En revanche, là où la liste du RN était arrivée en seconde position et paraissait « éligible », elle réussit parfois à monter entre les deux tours, comme à Bagnols-sur-Cèze (Gard) de 28,83 % à 37,34 % ou de 43,08 à 48,42 % à Vauvert (Gard). Le tout aidé par des scores en hausse constante. Rien n’indique, pour le moment, que le RN commettra les mêmes erreurs qu’en ce temps-là, mais ça reste à voir. L’extrême droite doit quitter certaines mairies qu’elle avait contrôlé antérieurement. Il plaide aujourd’hui « l’erreur de jeunesse ». Convaincu par son programme et son alliance avec le Front national il a même pris sa carte à Debout La France entre les deux tours. Et à Moissac, Romain Lopez, élu maire avec 62,45 % (dans une ville connue dans toute la région pour avoir caché 500 juifs persécutés pendant la Seconde guerre mondiale ! Avec les mairies que le FN/RN tenait depuis 2014 et avait regagnées au premier tour du 15 mars 2020, cela fait quelques « jolies prises » de son point de vue. Pour transformer l’essai, le parti se cherche de nouveaux porte-parole... Découvrez toutes nos offresd'abonnement Clicanoo.re. Le Journal de l’île disponibles en PDF, avec pour les abonnés à la Formule Numérique la possibilité de télécharger votre journal dès 5h. Cette année, le RN avait d’ailleurs présenté 262 listes aux municipales dans des villes de plus de 10.000 habitant-e-s, là où il y en avait 369 en mars 2014. Un fils a battu son père, maire LR sortant, en place depuis 1989. . Vous pensiez que la page était tournée? Une pétition relayée par la mairie, sur le sujet, avait alors recueilli 1.600 signatures ; une version publiée sur le site Change.org comportait, entre autres, des commentaires promettant le « four crématoire » aux « sauvages ». Dans le Grand Est, le FN-RN présente 19 listes dans les mêmes villes en 2014 et en 2020. Loin de pouvoir nous rassurer et rappelant que le danger fasciste est bien présent en France, le bilan électoral de l’extrême droite au lendemain de ce scrutin municipal ne constitue pas non plus un triomphe pour elle. A Marseille, l’actuel sénateur Stéphane Ravier avait pris la mairie du Septième secteur regroupant les 13e et 14e arrondissement, en mars 2014 ; il la perd en 2020 (avec 49,02 %), et sa liste finit en troisième position au niveau de la ville de Marseille (avec 20,3 %). Grégor Brandy — 31 mars 2014 à 14h43. Si 85,9 % des listes du FN présentes en 2014 (dans des communes de plus de 10.000 habitants) avaient réalisé des scores supérieurs à 10 %, ce n’est plus le cas que de 51,9 % d’entre elles, en 2020. Municipales 2020. Il n’y en avait pas eu en 2008. Le RN reste actuellement avant tout une formation électorale présente essentiellement dans les scrutins régionaux et nationaux, qui dispose d’un nombre insuffisant d’équipes militantes « de terrain » pour pouvoir prétendre gangrener toutes les structures de la société par la base, comme aspire à le faire un mouvement fasciste pleinement développé. «J’en suis même persuadé, il y aura des mairies FN en 2020», nous répond Nicolas Dijoux. Pour moi, Marine le Pen est la personne la plus à même de diriger la France, c’est tout». La lutte antifasciste reste pleinement d’actualité ; elle doit s’accompagner d’une juste analyse des forces et faiblesses du camp ennemi, qui ne doit être ni surestimé ni banalisé. Surtout la ville de Perpignan, la plus grande dont le parti d’extrême droite contrôle la mairie depuis l’époque de Toulon où Jean-Marie Le Chevalier, FN puis ex-FN, était maire entre 1995 et 2001, mais où il avait fini par échouer lamentablement et à imploser (quatre listes issues du FN seront présentes aux municipales de 2001). Ancien directeur de campagne de Bruno Le Maire et délégué des Républicains dans la 6 ème circonscription, ce dernier a été exclu par Michel Fontaine.
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