Ses études visaient aussi à déterminer la capacité de l'Empire ottoman à payer ses dettes. Les inspecteurs du recensement et autres fonctionnaires de l'office furent réaffectés dans les provinces. Ils varient entre un million et demi et deux millions et demi d'Arméniens avant 1915, alors qu'il y a 36 millions d'habitants dans l'Empire ottoman. Les statistiques ottomanes officielles pour la période allant de 1915 à 1917-18 sont Le problème avec de tels nombres est qu'il n'y a pas de certitude quant à la méthode de recensement, à savoir s'ils étaient réellement basés sur les baptêmes et les décès enregistrés par l'Église. 3 – Dans l’Islam, comment s’appelle le statut qui régit les relations entre les minorités juives et chrétiennes et la majorité Plusieurs estimations furent présentées par le patriarcat arménien, l'une d'entre elles paraissant la plus complète fut publiée dans le livre de Marcel Léart (Krikor Zohrab)[16]. Comment l'armée ottomane a-t-elle été organisée après les réformes militaires du début du XIXe siècle? Les chiffres varient selon qu'ils proviennent des autorités turques ou des autorités religieuses chrétiennes. Les Turcs considèrent-ils les Grecs modernes comme les descendants des anciens Hellènes (anciens Grecs) ou comme leurs frères turcs chrétiens récemment hellénisés? Reportage diffusé sur France 2 sur le thème du "génocide des Arméniens" en avril 2015, année des commémorations du centenaire du début du génocide. La plupart de ces estimations couvrent une région limitée : « Arménie ottomane », « Turquie asiatique », « Anatolie », « 6 vilayets arméniens », « 9 vilayets arméniens », etc. D'autres chiffres furent publiés par le patriarcat en 1913. L'élimination d'environ 8 % de la population soviétique d'avant la Seconde Guerre mondiale, notamment durant la « terreur rouge » et les « Grandes Purges », visant divers groupes de citoyens exécutés avec ou sans procès par le NKVD, sous diverses accusations (« saboteurs », « contre-révolutionnaires », « dissimulation d'informations aux autorités », « collusion avec une puissance impérialiste étrangère », « … De plus, ces estimations ne sont pas précisément délimitées dans le temps : la plupart sont prises sur des périodes allant de 20 à 30 ans, entre 1890 et 1915. En 1867 le nombre restait le même. La proportion de la population arménienne ottomane entre 1914 et 1915 est un sujet controversé. Il ajoute « Par ordre d'Abdülhamid le nombre d'Arméniens a délibérément été abaissé »[7]. Ces changements ont pu amener à politiser les recensements de population. La réponse populaire arménienne de 1,5 million est également clairement élevée, car la population arménienne totale était d’environ 1,7 million d’habitants (le recensement ottoman l’a estimée à 1,2 million). Il n'est pas établi si cette stagnation est due à une volonté politique de ne pas enregistrer de croissance arménienne sur une période de 23 ans. Lynch constate des irrégularités dans le recensement des Musulmans et suppose que des Arméniens aient pu être enregistrés comme Musulmans, voyant dans certaines régions comme à Van des bonds de l'ordre de 50 % de croissance pour les populations musulmanes. Après que leur quête d’un État ait été brisée après l’annexion par l’Union soviétique en 1921 , le traité de Lausanne en 1923 et la fondation de la Turquie moderne, les Ar’meniens sont revenus à leur ancienne stratégie d’accusations génocidaires et de pro’paganda réussie , et pour rendre leur cas plus convaincant, ils ont commencé à gonfler le nombre de leurs pertes. La communauté de Décines a pendant longtemps été qualifiée — par les Arméniens des autres colonies de France — de «petite Arménie ». 2 – Citez au moins trois caractéristiques géographiques des paysages de l’Arménie. Cependant, ce nombre avait chuté à 284.157 deux ans plus tard en 1917. moins le nombre d’immigrants ottomans et arméniens qui ont déménagé ailleurs au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique, ce qui est facile à calculer de façon presque précise à partir des dossiers d’immigration. Ainsi, bien que les statistiques ottomanes aient un caractère officiel et que quelques spécialistes occidentaux et de nombreux spécialistes turcs les utilisent en priorité, la plupart des spécialistes occidentaux préfère les ignorer, considérant qu'elles manquent de fiabilité. Des enregistrements turcs suggèrent aussi qu'Abdülhamid II ait intentionnellement sous-estimé la population arménienne. L'estimation du nombre d'Arméniens vivant dans l'Empire ottoman durant cette période est très importante pour déterminer précisément le nombre de pertes arméniennes entre 1915 et 1923, lorsque a eu lieu le génocide arménien suivi de la guerre d'indépendance en Turquie. Lynch évoquait, tout comme Cuinet, qu'il y avait apparemment une volonté délibérée de la part des Ottomans de sous-évaluer le nombre d'Arméniens. C'est-à-dire, nous avons entre nos mains des nombres contradictoires concernant la population arménienne dans les frontières de l'Empire ottoman. Que pensent les Turcs et les Azerbaïdjanais de la turquification? Hilmar Kaiser[3], également spécialiste, a tenu des propos similaires, tout comme le professeur Vahakn Dadrian[4] et le professeur Levon Marashlian[5]. Les estimations varient entre 800 000 L'empire ottoman aurait-il duré plus longtemps s'il s'était réformé plus tôt? Vital Cuinet était un géographe français chargé d'observer certaines régions et d'estimer leur population. Cette attention à porter à cette petite République soviétique a en fait commencé avant même l’indépendance : le tremblement de terre de Gumri en 1988 et, au même moment, les hostilités avec les Azéris tournant à l'affrontement militaire pour récupérer le Karabagh — enclave majoritairement peuplée d’Arméniens — mobilisent les communautés de par le monde. Bien qu’il n’y ait pas de consensus sur le nombre d’Arméniens qui ont perdu la vie pendant le génocide arménien, les historiens occidentaux s’entendent généralement pour dire que plus de 500 000 Arméniens sont morts entre 1914 et 1918. Il ne s'agissait pas d'un recensement complet des populations, mais un recensement des « chefs de famille », c'est-à-dire uniquement de la population masculine adulte par foyer. Selon certaines estimations, le nombre total d’Arméniens massacrés se chiffre en centaines de milliers. Afin d'améliorer la précision de ses recensements, l'office fut décentralisée en 1839. Pourquoi Vlad l'Empaleur, Vlad III Dracula, a-t-il empalé ses ennemis? Indiquez le nombre total d’Arméniens avant 1890. À la fin des années 1880, certains d'entre eux formèrent des organisations politiques dans le but d'obtenir une plus grande autonomie, ce qui ne fit que renforcer les doutes des Ottomans quant à la loyauté de la communauté arménienne dans son ensemble à l'intérieur de leurs frontières. Au total, 30 000 Arméniens furent massacrés par les Turcs lors de l'abandon de la Cilicie par l'armée française, dont 12 000 à Marach, 13 000 Arméniens et Grecs à Hadjine et dans les villages environnants, 3 000 à Zeïtoun. Au cours de la même période, environ 4 millions de Turcs sont morts pendant la guerre. Le premier enregistrement mené par l'Administration Générale de la Population sous le Sultan Abdülhamid II recensait moitié moins d'Arméniens en 1881-1882 que lors du précédent recensement.
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