En conséquence, la dette publique a une influence importante sur l’économie à court et à long termes. La dette extérieure de l’Algérie : de la crise aiguë de 1994 à sa maîtrise totale en 2020 grâce aux réformes de 1994 et au boom pétrolier. La dette extérieure publique et privée de l’Algérie a baissé de 0,4%, passant de 2,3% du PIB en 2019 à 1,9% en 2020, a précisé le même rapport. L’AVD permet de tirer divers indicateurs, dont les plus usuels sont : (1) -La dette publique en pourcentage du Produit Intérieure Brute (PIB, soit la richesse produite annuellement) ; Très dépendant du secteur des hydrocarbures (21% du PIB et 93% des exportations), le pays a été confronté à l’effondrement des cours d’hydrocarbures lié à la faible demande mondiale et aux contraintes de l’accord OPEP+ en matière de production pétrolière. Vu l’importance des besoins de financement (mais minuscules en comparaison des 1000 milliards de dollars engrangés par le pays entre 2000-2019), il serait souhaitable que les autorités construisent une structure de financement combinant des recours à l’emprunt intérieur, à la finance islamique locale et extérieure, aux créanciers officiels multilatéraux et bilatéraux et au marché financier international (émission de dette souveraine à intervalles réguliers pour établir une courbe de rendement en devises qui peut servir de référence pour le secteur privé ou les entreprises publiques cherchant à emprunter à l’extérieur, prêts syndiqués pour financer les infrastructures, les projets énergétiques et l’industrie extractive et les prêts consortiaux). In fine, ce mix de ressources internes et de ressources externes incontournable demande une préparation minutieuse des dossiers et la construction d’éléments de référence qui inspirent confiance aux créanciers nationaux et étrangers sur le titre Algérie. La dette publique s’établirait à 61% du PIB et les réserves de changes à 36 Mds USD fin 2020 (soit 8 mois d’importations). (3)- pour la dette extérieure, il faut se focaliser sur (i) le stock de la dette publique extérieure par rapport aux recettes d’exportations de biens et services ; (ii) le service de la dette par rapport aux recettes d’exportations de biens et services ; et (iii) le service de la dette en rapport au PIB. La dette extérieure demeure insignifiante avec le taux inchangé de 0.6 % du PIB. Pendant la même période, le service de la dette passait de 9 milliards de dollars (82% du PIB) en 1994 à 5,5 milliards (16,7% du PIB) en 2005 et 0,2 milliards (2,1% du PIB) en 2019. Si on se projette sur l’avenir immédiat et à la politique publique inchangée, la dette intérieure peut se transformer en un risque macroéconomique majeur qui pourrait compliquer la relance économique du pays (à l’instar de la Grèce entre 2010-2018). Voir aussi: Dette publique graphique à barres 1827. (5)- A fin 2020, la dette extérieure devrait atteindre 3,7 milliards de dollars (soit 2,1% du PIB). A contrario, du fait de la mauvaise gestion du choc pétrolier de 2014, dont les déséquilibres continus du budget, la dette intérieure a enregistré une hausse considérable depuis 2017, hausse accélérée par les chocs pétrolier et sanitaire de mars 2020. En effet, les autorités : (1) optaient dès 1991, dans le cadre du premier accord de confirmation signé entre le FMI et l’Algérie, pour un reprofilage de la dette (rééchelonnements partiels sur base volontaire donc allégement suffisant) ; et (2) continuaient à honorer scrupuleusement tous les paiements de la dette extérieure jusqu’à ce qu’ils atteignent 85 % des recettes d’exportation. Chaque seconde, le PIB du pays Algérie augmente de $ +5 729,61 Chaque jour, le PIB du pays Algérie augmente de $ +495 038 673,81 En 2018, le PIB du pays Algérie était de $ 180 689 115 941. Compteur en temps réel de la population Algérie 2021. L'Algérie a annoncé qu'elle annulait la dette de dix pays africains. Une crise amplifiée par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus. Nombre d'habitants dans le pays Algérie en 2021 PIB courant et la dette publique. Pour 2020, le déficit du budget sera couvert par le financement monétaire, unique possibilité disponible présentement. Ce dernier précise qu’Alger s’endettera auprès des institutions régionales et internationales dont il est membre dans le but de financer des projets stratégiques. Le 29 avril, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Description: La carte affichée ici montre comment Dette publique varie selon les pays. Trois années précieuses ont été ainsi perdues. La dette va atteindre 68,2% du PIB en 2020, 77,4% en 2021 et 81,2% en 2022, selon la banque mondiale. Pour disposer de ressources importantes sur une base temporaire afin de lutter contre des crises mondiales, le FMI approche régulièrement les états disposant de surplus extérieurs pour conclure un accord de prêt. Quelle: CIA World Factbook - Version du Janvier 1, 2020. Dette extérieure de l’Algérie Selon l’édition 2021 des statistiques sur la dette internationale, publiée par la Banque Mondiale (BM), le stock de la dette extérieure de l’Algérie a été estimé à 5,49 Mds USD à la fin 2019. Selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI), l’Algérie devrait connaître en 2020 une récession (– 5,2 %) et un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région. La dette publique de l’Algérie a augmenté de 5,8%, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020 L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman. L’institution de Bretton Woods a indiqué que les dépenses publiques réelles ont depuis stagné et le rythme de croissance des secteurs hors hydrocarbures s’est ralenti, soulignant qu’au milieu des mesures de confinement de la COVID-19 et d’une contraction de la production d’hydrocarbures, le PIB réel devrait s’être contracté de 5,5% en 2020. Le ratio de la dette par rapport aux exportations s’élève à 12%. Lancement d’un programme de logements LPA, sous une nouvelle formule en... CNR : Pas d’augmentation des retraites en 2018. Les données économiques récentes de l'Algérie (Estimation pour 2021). Outre ses consé- quences néfastes sur le plan sanitaire, la pandémie est venue aggraver d’autres facteurs négatifs, tels que la chute du prix du pétrole, ce qui a plongé l’économie algérienne dans la récession. La Banque mondiale a estimé que le secteur des hydrocarbures devrait avoir baissé de 8,5%, sous l’effet d’une forte baisse de la production de pétrole brut, pour se situer en deçà du quota de production de l’OPEP de l’Algérie. L’institution de Bretton Woods a indiqué que la croissance annuelle moyenne du PIB réel a atteint 3,3% entre 2010 et 2016, avant de retomber à 1,1% après 2017, entraînant une croissance négative du PIB par habitant. “La dette publique totale de l’ensemble de la zone, qui a déjà atteint 1 865 milliards de dollars en 2019, pourrait donc dépasser les 2 000 milliards de dollars fin 2020”, précise-t-il. Elle commence par des augmentations de prix imputables aux nombreux nouveaux impôts introduits par la loi de finance. se félicitent de cette baisse significative du niveau d’endettement et de l’amélioration des ratios dette : évaluée à 21,4 milliards de dollars fin 2004, la dette extérieure de l’Algérie est passé à 15,5 milliards de dollars fin 2005 et devrait tomber aux alentours de 5 milliards de … 2020, sera l’année où le déficit budgétaire de l’Algérie va atteindre un record très inquiétant. Évolutions macroéconomiques et financières récentes La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions importantes sur l’économie algérienne en 2020. Les préparations pharmaceutiques ont représenté pour l’Algérie 528 millions d’euros d’importations depuis la France. (Agence Ecofin) - Le gouvernement algérien va adopter un budget à 64,3 milliards $ pour l’année 2020. budgétaire global de l’Algérie s’est détérioré, passant de 6,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 9,6% du PIB en 2019, sous l’effet de la baisse des revenus des hydrocarbures et de l’augmentation des investissements publics, faisant passer le ratio dette/PIB de 38,9 % du PIB, fin 2018, à 44,9 % du … Dans l’intérim, les ressources restent donc à la disposition du pays. Trafic routier : Lancement de la réalisation de deux autoroutes à... Exportation de gaz : Inauguration d’un gazoduc de 197 km à... Voitures électriques : une première borne de recharge bientôt installée à... Intempéries : 4 morts et un disparu à M’Sila durant les... L’ex-député Tahar Missoum condamné à 2 an de prison ferme. L’Algérie a, pour sa part, également fait face à une crise d’endettement extérieur majeure en 1994 qui est aujourd’hui sous contrôle total grâce à l’accord de rééchelonnement de 1995 et au boom pétrolier des années 2000-2014. La baisse spectaculaire de la dette extérieure reflète quatre grands moments : (1)- la crise de l’endettement extérieur de 1994 : En effet, en 2020, les recettes globales du budget de l’Etat passeront à 6.200,3 milliards DA … Ainsi, l’Algérie a pu économiser au total près de 16 milliards de dollars de trésorerie, un énorme ballon d’oxygène. Bien entendu, le gros de la dette algérienne est accaparé par la dette intérieure publique (50.8 % du PIB en 2020, 45 % en 2019). 2- s’assurer d’une bonne utilisation des ressources empruntées et in fine honorer à échéance due le service de la dette. Dans les années 1980, l'économie algérienne a connu des difficultés importantes. La dette extérieure demeure insignifiante avec le taux inchangé de 0.6 % du PIB. (ii)- le niveau des taux d’intérêt à long terme qui augmenteront et pèseront sur le financement de la croissance ; Par type de créanciers, la part des multilatéraux est de 25,4 % alors que celle des bilatéraux se situe à 12,3%. En matière d’endettement interne et externe, l’Algérie n’a jamais eu de stratégie clairement définie du fait de la philosophie passéiste (qui continue de prévaloir) des autorités à compter sur les seules recettes publiques domestiques (fiscalité) et extérieures (rente pétrolière) pour financer les besoins en développement et en fonctionnement immenses du pays (qui est en voie de développement). En conséquence, les besoins de financement prévisionnels de ces déficits jumeaux pour 2021-2023 seront : (1) pour le budget, environ 2200 milliards de DA/an soit 6600 milliards de DA (soit environ 50 milliards de dollars) ; et (2) pour la balance des paiements, environ 60 milliards de dollars. Ces derniers sont devenus encore plus incontournables depuis les chocs pétrolier et sanitaire de mars 2020. Pour ce qui est du Club de Londres, l’Algérie a conclu en septembre 1995 un très bon accord avec les banques commerciales sur les conditions du rééchelonnement de la dette commerciale qui a été approuvé par tous les participants en juin 1996. Il est donc important pour un pays emprunteur : 1- Définir une politique d’endettement en cohérence avec les politiques macroéconomiques qui sous-tendent sa stratégie de développement à moyen et long termes ; Bien entendu, le gros de la dette algérienne est accaparé par la dette intérieure publique (50.8 % du PIB en 2020, 45 % en 2019). (iv) surtout sa mauvaise gestion par les autorités qui refusaient un rééchelonnement global. Stratégie économique, résolution et stratégie d’endettement et couverture des besoins financiers futurs du pays (y compris par le recours à l’endettement extérieur incontournable). 2- Pour le second point, il faut distinguer l’accord avec le Club de Paris (dette de l’Etat vis-à-vis des créanciers publics) et le Club de Londres (dette de l’Etat vis-à-vis des créanciers privés). En effet, d’ici la fin de l’année en cours, le déficit budgétaire va dépasser les 15 milliards de dollars ! (iv) une coordination étroite entre les responsables de la politique budgétaire, de la politique monétaire et du secteur réel (public et privé) afin de maintenir l’endettement du secteur public sur une trajectoire durable, viable et crédible. L’Algérie pourrait se trouver en faillite, à cause de la baisse des revenus des hydrocarbures dont les prix, faut-il le rappeler, sont au plus bas. La nuance de couleur du pays correspond à l'ampleur de l'indicateur. Pour le point 2, de nombreuses études internationales ont fait ressortir le rôle positif de la dette publique dans l’accroissement des agrégats demande et production à court terme. L’économie algérienne s’est fortement contractée en 2020 en raison de mesures visant à contenir la pandémie et une baisse significative de la production d’hydrocarbures, contribuant à une détérioration majeure des déficits, a rappelé la Banque mondiale dans son dernier rapport, en précisant que la performance économique de l’Algérie est en baisse en raison de la stagnation de la production d’hydrocarbures et d’un modèle dérivé du secteur public. Algérie – Dans le cadre de la présentation du projet de règlement budgétaire pour l’exercice 2018, le ministre des Finances a présenté l’état des lieux de l’économie nationale. L’Algérie s’attache également à développer ses relations économiques avec la Turquie comme en témoigne la visite en Algérie du président Erdogan les 26 et 27 janvier 2020. En conséquence, la résolution de la crise de la dette intérieure implique la prise en charge de la crise budgétaire. La comparaison avec le Maroc et la Tunisie permet de constater que la dette algérienne est la moins élevée de la région. La dette publique est un levier important à la disposition des gouvernements afin de mobiliser des ressources domestiques et extérieures pour combler les déficits du budget, financer des dépenses publiques, y compris des projets de développement, lutter contre la dépression et le chômage et faire face à des situations d’urgence imprévues et inattendues et non budgétisées. C’est ce qu’a annoncé cette semaine, Mohamed Loukal (photo), ministre algérien des Finances, dans un entretien accordé à l’agence de presse APS.. Ces nouvelles dépenses s’affichent en baisse de 9,2% par rapport au budget de l’année 2019. La couverture de ces déficits s’est faite au cours des dernières décennies par le recours aux ressources du Fonds de Régulation des Recettes (FRR) en premier lieu et ensuite les tirages sur les comptes des entités publiques. Ceci est la liste des pays par dette extérieure, le total des dettes publiques et privées dues aux non-résidents et remboursables en monnaies internationales, en biens ou en services [1].La dette publique est due par tous les niveaux de gouvernements, centraux ou locaux, et la dette privée est due par les foyers ou les entreprises du pays. Combiné aux disponibilités en RIC d’environ 43,8 milliards de dollars à fin décembre 2020, le gap de financement restant à couvrir sera donc de 41 milliards de dollars sur 3 ans. La dette extérieure publique et privée de l’Algérie a baissé de 0,4%, passant de 2,3% du PIB en 2019 à 1,9% en 2020, a précisé le même rapport. La dette publique joue un rôle macroéconomique important. Bloomberg relativise l’étendue de la crise économique en Algérie et souligne que «bien que les réserves de change soient à leur plus bas niveau depuis plus de quatorze ans (…), le pays n’a pratiquement pas de dettes internationales». La dette publique du pays va augmenter dans les années à venir, selon les prévisions de la Banque mondiale. (iv)- l’inefficience des dépenses en capital ; La dette publique de l’Algérie a augmenté de 5,8%, passant de 45,6% du produit intérieur brut PIB en 2019 à 51,4% en 2020, a indiqué la Banque mondiale dans son dernier bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord Mena intitulé « Vivre avec la dette : comment le Algérie Principaux indicateurs macroéconomiques . Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement. Outre ses consé- quences néfastes sur le plan sanitaire, la pandémie est venue aggraver d’autres facteurs négatifs, tels que la chute du prix du pétrole, ce qui a plongé l’économie algérienne dans la récession. Le déficit du compte courant va se creuser en s’établissant à -13,4% du PIB en 2020, à -15,7% en 2021 et à -14,6% en 2022. La dette extérieure demeure insignifiante avec le taux inchangé de 0.6 % du PIB. L’AVD est un exercice technique pour apprécier la capacité de l’état emprunteur à rembourser cette dette sur le moyen et long terme sans la renégocier ou faire défaut ou avoir à entreprendre des ajustements préjudiciables sur le plan économique et politique pour l’emprunteur. Mais cette prédiction semble avoir été par trop optimiste. L’Algérie est entrée en récession en 2020 suite à la crise de la COVID-19. Compteur en temps réel du PIB Algérie. La dette intérieure se compose de bons du Trésor et d’obligations, ainsi que de l’encours de la dette achetée à des entreprises publiques. Covid-19 en Algérie : 201 nouveaux cas, 8 décès et 138... Météo : Activité pluvio-orageuse sur plusieurs wilayas jeudi, Algérie-Eco publie la liste des 851 produits interdits à l’importation. Les crises de la dette dans le monde dans le passé (l’Amérique latine dans les années 1980, l’Afrique dans les années 1990 et les pays avancés suite à la crise financière de 2008) et à l’heure actuelle (la récente augmentation alarmante de l’endettement public au niveau global depuis 3 ans) sont là pour nous rappeler les risques de politiques d’endettement mal conçues et exécutées. Pour ce qui est du point 1, la dette publique, parfois également appelée dette souveraine, représente l’encours total de la dette (obligations et autres titres) de l’administration centrale d’un pays. Au contraire, une mesure audacieuse a été amoindrie par l’absence de réformes, continuant à exposer le pays à la volatilité des prix du pétrole mais également des céréales, vu les importations massives de blé dur du pays. La dette interne de l’Algérie est estimée à 50,8% du PIB en 2020 contre 45% en 2019. Il ressort de son dernier bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) que cette dette a augmenté de 5,8 points de pourcentage, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020. La dette interne de l’Algérie est estimée à 50,8% du PIB en 2020 contre 45% en 2019. Sur le plan extérieur, le pays va enregistrer une perte continue de ses RIC et affronter une crise de change en 2022 ; La dette va atteindre 68,2% du PIB en 2020, 77,4% en 2021 et 81,2% en 2022, selon la banque mondiale. 3- Pour le troisième point, une combinaison opportune de prix plus élevés et d’une expansion de la production de pétrole ont permis de dégager un énorme excédent du compte des transactions extérieures (18 % du PIB). (2)- pour la dette intérieure, le déficit primaire budgétaire qui est calculé comme la différence entre les recettes fiscales et les dépenses primaires de base (salaires, biens et services et subventions et transferts) pour vérifier si le solde primaire permet de couvrir les intérêts de la dette ; En effet, selon le ministre des Finances, Mohamed Loukal, qui présentait la version finale de la Loi de finances 2020, le déficit budgétaire devrait s’établir à 2000 milliards de dinars algériens -la moyenne entre celui annoncé par le ministère des Finances et celui du Trésor algérien-, soit environ 17 milliards de … La montée spectaculaire de la dette intérieure est due d’abord et avant tout au creusement du déficit global du Trésor qui est passé entre 2000 et 2020 de 1,3% du PIB à 14,1% du PIB, en raison d’une politique budgétaire expansionniste et de l’absence de réformes pour reprendre le contrôle des finances publiques du pays qui souffrent de quatre vulnérabilités, notamment. 2020, sera l’année où le déficit budgétaire de l’Algérie va atteindre un record très inquiétant. La dette publique de l’Algérie a augmenté de 5,8%, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020, selon le dernier bulletin d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) de la Banque mondiale : « Vivre avec la dette : comment les institutions peuvent tracer la voie de la reprise dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ». L’Algérie a en outre développé une importante coopération sécuritaire avec les États-Unis, comme l’illustre la visite à Alger du secrétaire à la Défense Mark Esper le 1er octobre 2020. Ainsi, la dette extérieure publique de l'Algérie représente 1,06% du PIB du pays, précise la même source. De son côté, la dette extérieure publique du voisin de l’Est s’est établie à 59,3 % du PIB en 2020. Bien entendu, le gros de la dette algérienne est accaparé par la dette intérieure publique (50.8 % du PIB en 2020, 45 % en 2019). (iii) sa structure (dominée dès 1990 par des crédits fournisseurs à court terme de 1 à 3 ans) ; L’Algérie lève la restriction, imposée depuis 2005, de ne pas recourir à l’endettement extérieur, indique le projet de loi de finances 2020 annoncé par le gouvernement. Le stock de la dette extérieure est passé de 21,1 milliards de dollars (33,1% du PIB) en 1986 à 29,5 milliards de dollars (70% du PIB) en 1994 pour retomber à 17,9 milliards (17,4% du PIB) en 2005 et se situer à 5,7 milliards (2,3% du PIB) en 2019. En effet, le gouvernement algérien prévoit cette année que le déficit budgétaire devrait atteindre 1.976,9 mds DA, à savoir l’équivalent […] Sur un plan plus général, la performance de l’économie algérienne dépendra de la croissance qui devrait rester très faible au cours de l’année à venir. La dette publique de l’Algérie a augmenté de 5,8 points de pourcentage, passant de 45,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2019 à 51,4% en 2020. A moyen et long terme, la dette publique n’est pas, toutefois, la voie recommandée vu ses effets négatifs sur : (i)- l’accumulation du capital ; La dette intérieure du pays : une montée préoccupante liée directement aux déséquilibres budgétaires profonds et à l’absence de volonté de prise en charge des faiblesses structurelles des finances publiques. Édité uniquement sur internet, algerie-eco.com est un journal d’information indépendant. La situation des paiements extérieurs est alors devenue intenable et, en avril 1994, l’Algérie a demandé un rééchelonnement global de sa dette à ses créanciers bilatéraux officiels et commerciaux dans le sillage d’un programme de réformes conclu avec le FMI. (1)- Absence de réformes : dans ce cas, l’endettement intérieur va s’aggraver dangereusement et sera accompagné d’une pression sur les prix à la consommation et le taux de change, la perte de compétitivité du pays, la baisse de croissance et la détérioration du front social. (iii) des indicateurs de dette publique qui inspirent confiance aux créanciers sur la capacité du pays à rembourser ; Crédit-auto : Le CPA accorde jusqu’à 90% du prix d’acquisition du... La Banque d’Algérie n’en a plus le monopole : Les banques... La commune de Chéraga (Alger) se dote d’un nouveau parc d’attraction... Un mort lors d’une arrestation tendue à Annaba. A mobiliser. (2)- les accords de rééchelonnement du Club de Paris (1994, 1995 et 1996) qui l’ont réduite de façon marquée ; (v)- la structure inadéquate de financement du déficit budgétaire qui ne répond à aucune stratégie de soutien à la croissance et à l’emploi. (ii) son service colossal (9 milliards de dollars, 82% des recettes d’exportation totales et près de 25% du PIB) ;