L'ayatollah Khomeiny élit alors résidence à l'école Alavi dans le centre de Téhéran. Quelques semaines plus tard, le shah et l'impératrice Farah partent pour le Maroc, puis peu après pour le continent américain. Contexte. C’est au cours du second millénaire avant notre ère qu’arrivent sur le plateau iranien divers peuples iraniens, provenant d’Asie centrale. L'Iran se déclare pays non aligné, s'opposant à la fois à la domination américaine et à la domination soviétique. La révolution islamique de 1979 a sonné le glas de cette entente. Connus sous le nom de Gardiens de la Révolution à partir de mai 1979, ces groupes prennent vite le pouvoir dans les gouvernements locaux dans tout l'Iran, et récupèrent ainsi la plupart des pouvoirs locaux. Les administrations de l'État iranien sont purgées des éléments jugés "non "révolutionnaires" et pro-Shah. En dépit de l'échec des insurgés face aux forces de l'ordre du shah, cet événement marque le point de départ de nombreux mouvements de guérillas dans le pays au cours des années 70[5]. Or, les forces de l'ordre ne disposent pas du matériel adapté (gaz lacrymogène, lances à eau, etc.) La présence du shah aux États-Unis sert de prétexte pour la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Il utilise les méthodes oppressives qui avaient été dénoncées sous la dictature du shah. Même si celle-ci s'inscrit dans une longue série de contentieux frontaliers, sa longue durée (huit ans), la violence des combats, le nombre très élevé de victimes (1 200 000 morts), l'utilisation d'armes non conventionnelles et l'internationalisation du conflit lui donnent sa spécificité. La prise d'otage durera 444 jours. En réalité, l’attaque de l’Irak galvanise la population iranienne, qui s’engage dans l’armée. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Afghanistan_(1979-1989) Les chefs de l'Irak, du Koweït, de l'Arabie saoudite et des autres États du golfe Persique sont eux aussi dérangés par la révolution iranienne, car elle exalte les minorités chiites de leurs pays (sauf en Irak et à Bahreïn où les chiites sont déjà majoritaires) contre l'hégémonie sunnite, ce qui crée une situation susceptible de mener à une guerre interconfessionnelle. Beaucoup d'entre eux souhaitent un retour au style de vie antérieur. Dans le même temps, les publications marxistes et musulmanes sont fortement censurées. La guerre dure huit ans et résulte en un statu quo, l' … Le gouvernement Pahlavi donne le chiffre de 86, alors que les exilés iraniens l'estiment en milliers.[réf. https://www.lesclesdumoyenorient.com/Crise-des-otages-americains-en.html Une forte opposition politique se forme dans de nombreuses franges de la société pendant le règne du shah. Elle a fait entre 500 000 et 1 200 000 victimes. Le 16 janvier 1979, parti en hélicoptère du Palais de Niavaran, le couple impérial arrive à l'aéroport militaire, où les attendent leurs derniers collaborateurs et officiers restés fidèles. Les dommages dus aux manifestations, en plus de l'inflation effrénée, frappent de plein fouet l'économie iranienne. Le gouvernement de Bakhtiar est sous pression à cause des appels à manifester faits par Khomeiny, appels suivis particulièrement à Esfahan. Face au chaos qui ne cesse de s'accroître et contre l'avis des officiers de la SAVAK, le shah ordonne que l'armée cesse de tirer dans la foule. Manifestant son mécontentement et souhaitant mettre fin à la révolution islamique, l’Iraq a envahi l’Iran en 1980. Le vendredi 8 septembre, une manifestation massive a lieu à Téhéran. On lui reproche une trop grande proximité avec l’Occident, un renoncement aux traditions islamiques, mais également le durcissement du régime envers les opposants. 7 À partir de l’été 1987, quand la question de l’acheminement du pétrole devient en effet très aigüe, l’appellation même de guerre Iran-Irak dans les JT est remplacée par « la tension dans le Golfe », ce dernier ne semblant plus avoir de liens avec la guerre, alors que la menace de bloquer les eaux du Golfe est relancée durant tout le conflit par Saddam Hussein chaque fois qu’il se trouve en position de … Khomeiny rejette les appels qui lui sont faits d'appeler au conflit armé et essaie plutôt de lier l'armée à son mouvement. La complexité et l’intérêt de ce sujet ont amené de nombreux chercheurs à étudier les relations russo … nécessaire]. L'errance se poursuit aux Bahamas, à Panama, au Mexique, dans un hôpital de New York et sur une base militaire du Texas. De nouveaux combats éclatent dans les rues de Téhéran la nuit du 10 février après la rencontre de Shapour Bakhtiar avec des chefs de l'armée. En 1979, une république ... La nouvelle République islamique d'Iran refusait de revoir le traité signé en 1975, détériorant un peu plus les relations politiques entre les deux pays. Pour ceux qui restent opposés au nouveau régime, principalement les groupes d'extrême gauche, la guerre est un prétexte pour les soumettre à des traitements très durs comme la torture et les emprisonnements illégaux, comme au temps du shah. Ces purges touchent spécifiquement l'armée dont les effectifs passent de 500 000 à 290 000 hommes en l’espace d'un an. La frange la plus pauvre de la population iranienne est aussi la plus religieuse et la plus opposée à l'impérialisme étranger. Les officiers iraniens sont coordonnés par Shapour Bakhtiar, qui a fui en France lors de la prise de pouvoir par Khomeini, mais opère depuis Bagdad et Sulaymaniyah au moment de la rencontre entre Brzezinski et Hussein. Le vendredi 8 septembre, une manifestation massive a lieu à Téhéran. Cette célébration se tient sur trois jours à Persépolis, avec plus de 600 invités étrangers. Entretemps, Shapour Bakhtiar tente de rétablir la situation. Le shah choisit fréquemment de répondre à ces émeutes par la violence, arrêtant et tuant les manifestants. Ces mesures aggravent le chômage et le ressentiment de la population. D'après les coutumes chiites, un service religieux se tient en mémoire des morts après un deuil de 40 jours. Ce jour reste connu sous le nom de Vendredi noir. Le soir du 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini arrive enfin au pouvoir et Mehdi Bazargan est son Premier ministre. Les discours des leaders de ces groupes sont introduits clandestinement en Iran afin d'être diffusés à la population. Les théologiens sont les premiers à rétablir l'ordre dans le pays : les cellules révolutionnaires deviennent les comités locaux. Le shah introduit la loi martiale, et interdit toute manifestation. Une nouvelle constitution est rédigée ; elle crée le puissant poste de Guide Suprême, chargé de contrôler l'armée et les services de sécurité, et pouvant mettre son veto à la candidature des prétendants au poste de président de la république. Il ordonne la dissolution de la SAVAK et la libération des prisonniers politiques. L'ambassadeur américain en Iran, William H. Sullivan (en) se rappelle que le conseiller national à la sécurité, Zbigniew Brzezinski « assurait au shah que les États-Unis le soutenaient pleinement ». GUERRE IRAK-IRAN, en bref. Le haut État major, devant le risque d'un conflit armé entre les partisans de Khomeini et ceux de Bakhtiar ordonne un couvre-feu afin de limiter les affrontements. La même année, une nouvelle constitution est approuvée par référendum à une très large majorité. La révolution iranienne, également appelée révolution islamique ou révolution de 1979 est la révolution de 1979 qui a transformé l'Iran en république islamique, renversant l'État impérial d'Iran de la dynastie Pahlavi[2]. Guerre Iran-Iraq Septembre 1980 - août 1988 . Jusqu'en 1978, l'opposition au shah vient principalement de la classe moyenne urbaine, dont une partie plutôt laïque soutiendrait une monarchie constitutionnelle. Son meurtre à Londres en 1977 contribue grandement à l'augmentation des tensions. Il se rend ensuite au grand cimetière de Behesht-e Zahra (le Paradis de Zahra en persan) où il fait un discours livrant sa vision du futur de l’Iran. Shapour Bakhtiar croit pouvoir encore gagner le soutien des partisans de Khomeiny, et donc rester au pouvoir. Des hôtels de luxe et d'autres symboles du régime du shah sont détruits. Réclamé par Téhéran pour être jugé (et probablement exécuté, comme la plupart de ses anciens collaborateurs) le shah est de nouveau accueilli par l'Égypte où il subit une nouvelle et ultime intervention chirurgicale. Ce début d'opposition est mené par Mehdi Bazargan et son « Mouvement pour la Liberté de l'Iran ». L'Ayatollah Khomeiny est un des leaders de l'opposition religieuse, qui proclame que le règne du shah est une tyrannie. Ce laps de temps permet aux partisans de s'organiser pour préparer la venue de Khomeiny. Ali Shariati est plus révolutionnaire : ce professeur et philosophe populaire et respecté cherche à obtenir la justice sociale et la démocratie à travers une interprétation moderne de l'Islam. Le nouveau gouvernement d'Iran apporte son soutien à la population noire d'Afrique du Sud, aux nations en voie de développement en Afrique, à Cuba et à l'OLP. Alors que l'Irak, à l'issue de la guerre Iran-Irak, ne réussit pas à défaire la révolution islamique, celle-ci ne parvient pas non plus à s'exporter. En septembre, la nation se déstabilise rapidement ; les manifestations massives deviennent régulières. Après l'arrestation de Khomeiny, puis son exil d'Iran en 1964, les émeutes menées par les partisans du clergé augmentent. Relations entre l’Occident/les États-Unis et l’Iran, Témoignages, mémoires et points de vue politiques. La constitution est soumise au vote de la législature nouvellement élue pour approbation, législature dominée par les alliés de Khomeiny. Le cycle de deuil et de célébrations se répète, et à partir du 29 mars, de nouvelles protestations ont lieu dans le pays. Ceci marque le début de la Guerre Iran-Irak qui fera perdre énormément de vies humaines et de ressources aux deux pays. De plus, l’Irak souhaite contrôler le Les premières années voient le développement d'un gouvernement bipolaire. En juillet 1980, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzezinski rencontre le roi Hussein de Jordanie à Amman, afin de discuter d'une opération visant à amener Saddam Hussein à sponsoriser un coup d'État en Iran contre Khomeiny. En réponse, les partisans de Bakhtiar manifestent en signe de soutien au Stade Amjadiyeh à Téhéran. Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Le clergé se divise, certains s'alliant avec les libéraux laïcs, et d'autres avec les marxistes. À la fin de ce même siècle, les … Cependant, Khomeiny est informé de l'opération Nojeh par des agents soviétiques en France et en Amérique latine. Le parti Baas prend de plus en plus d’importance et permet l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein en 1979. L'ayatollah Khomeiny, depuis son exil de Neauphle-le-Château, est celui qui appelle depuis longtemps à mener la grève générale. Mais l'inflation augmente au même rythme. Khomeiny devient alors la figure de proue de la révolution. Durant la guerre Iran-Irak, la Russie va fournir aide et armement à l’Irak. Guerre Iran/Irak 1979 : URSS intervient en Afghanistan (échec : retrait en 1989) 1979 : Révol. Ce programme abolit aussi le système agraire inégalitaire existant jusque-là (ayant par exemple pour conséquences de diminuer la taille des propriétés du clergé, diminuant par là leurs revenus), et accorde le droit de vote aux femmes, auquel le clergé s'oppose parce qu'il y voit une conspiration pour faire éclater la famille. Élevé par son oncle maternel, un officier qui sera chassé de l'armée après le soulèvement antibritannique de 1941, il milite dès 1955, comme lycéen, au sein du Baas et participe déjà au coup d'État avorté de 1956. Des étudiants et des meneurs religieux protestent contre ces allégations dans la ville de Qom. La révolution islamique qui a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir en Iran en 1979 est la raison directe de la guerre déclenchée par l'Irak, le 22 septembre 1980. Fin 1977, le fils de Khomeiny, Mostafa Khomeini est retrouvé mort ; Khomeiny en blâme la police secrète du shah. En septembre, la nation se déstabilise rapidement ; les manifestations massives deviennent régulières. Se sentant sans pouvoirs et en désaccord avec la direction que prend le pays, Bazargan démissionne de son poste de Premier ministre en novembre 1979. Les religieux menés par Khomeiny forment un pôle séparé du pouvoir, le parti républicain islamique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1976, le début du calendrier solaire iranien est donc déplacé depuis l'Hégire à l'ascension au trône de Cyrus le Grand. Le cycle reprend le 10 mai. Réfugiée alors au Mexique, la famille impériale est traquée, et les plus extrémistes réclament l'extradition du shah pour le condamner à mort. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. pour … L'ayatollah Khomeiny nomme tout de même Mehdi Bazargan Premier ministre, et lui demande de former un gouvernement. Pour calmer la situation, Shapour Bakhtiar demande au shah de quitter l'Iran pour une durée indéterminée. L'Iran occupe alors une place stratégique de premier plan dans leur politique étrangère au Moyen-Orient. Les généraux du Shah, décidant de respecter ses dernières volontés (éviter à tout prix de faire couler plus de sang), annoncent la neutralité de l’armée face aux factions de Khomeini et de Bakhtiar. Khomeyni est la figure politique la plus populaire, mais il existe des dizaines de groupes révolutionnaires, chacun ayant sa propre vision de l'avenir de l'Iran, des factions libérales, marxistes, anarchistes et laïques, et également une bonne variété de groupes religieux cherchant à modeler l'avenir de l'Iran. Au milieu du VIIe siècle av. Shapour Bakhtiar reste dans ses quartiers sous les ordres du Général Qarabaghi. L’armée est déployée en masse dans les villes iraniennes. En 1953, le shah Mohammad Reza Pahlavi reprend le pouvoir en Iran, douze ans après le départ de son père Reza Chah Pahlavi, forcé d'abdiquer en 1941 par l'invasion des Britanniques et des Soviétiques. Khouzestan, guerre Iran-Irak, près de la ville de Sousangerd, février 1981 (1981) Dezful, guerre Iran-Irak, septembre 1980 (1980) Ahvaz, guerre Iran-Irak, septembre 1980 (1980) De surcroît, des dissensions apparaissent au sein de l'armée, notamment de jeunes officiers qui répugnent à ordonner de tirer sur la foule. Un président de la république est élu tous les 4 ans au suffrage universel, mais seuls les candidats dont la candidature a été approuvée par le Conseil des gardiens de la constitution ont le droit de se présenter aux élections. Il joue alors sa dernière carte : la nomination de Shapour Bakhtiar au poste de Premier ministre. Carter fait surtout pression pour la liberté d'association, ce qui entraîne par la suite une multiplication des campagnes pour la liberté d'expression, de la part des intellectuels. Le nouveau régime de l’Ayatollah Khomeini rompit immédiatement les relations diplomatiques avec Israël qualifié de «petit Satan» dont il mit l’ambassade à la disposition de l’Organisation de la Libération de la Palestine. En 1979, le Chah d’Iran est renversé par la révolution islamique. Between February and September 1979, Iran's government executed 85 senior generals and forced all major-generals and most brigadier-generals into early retirement. Il dit vouloir créer un gouvernement provisoire dès que possible, puisqu'il estime que celui de Shapour Bakhtiar n'est pas légitime. Ce groupe laïc, libéral, assez proche du Front national de l'Iran (progressiste), de Mohammad Mossadegh, connaît vite un soutien assez significatif en Iran et à l'étranger, notamment en Occident. Mehdi Bazargan devient Premier ministre, et le mouvement pour la liberté travaille à établir un gouvernement libéral laïc. Défavorable à l'usage de la répression violente qui risque de dégénérer en bain de sang, le shah refuse dans un premier temps cette option proposée par les responsables de la SAVAK. Les tensions montent entre officiers partisans de la révolution islamique et ceux partisans du Shah. Rouhollah Khomeini revient en Iran et instaure la République islamique d'Iran. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la révolution de Khomeini, particulièrement parmi les cadets de l'Armée de l'air. Lorsque Khomeiny arrive au pouvoir en 1979, les relations entre l’Iran et l’Irak commencent à se détériorer menant à une guerre. Alors que cette opposition augmente, le shah réprime fortement les dissidents. Le 17 septembre 1980, Saddam Hussein déclarait la guerre à l’Iran. Elle se compose de mouvements différents : En octobre 1971, le shah organise la célébration du 2500e anniversaire de la fondation de l'empire perse. En envahissant l'Iran, Les militaires sont autorisés à utiliser la force (tanks, hélicoptères et fusils) pour maintenir l’ordre. Une grève générale déclenchée en octobre paralyse l'économie, la plupart des industries étant fermées et les pétroliers étant bloqués dans le port d'Abadan. En 1977, à la suite de pressions du président des États-Unis Jimmy Carter (qui menace d'arrêter les livraisons d'armes) concernant les droits de l'homme et la liberté politique, plus de 300 prisonniers politiques sont libérés, la censure se relâche, et le système de justice est réformé. Le shah introduit la loi martiale, et interdit toute manifestation. Le roi Hussein est alors le plus proche confident de Saddam dans le monde arabe, et sert d'intermédiaire pendant la préparation de ce coup d'État. Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes. Le 4 novembre 1978, Brzezinski appelle le shah pour lui signifier que les États-Unis le soutiendraient jusqu'au bout. La peur du conflit armé entre les deux factions commence à poindre. Le refus d'allégeance des militaires à la révolution islamique de l'ayatollah sera sévèrement condamné par le nouveau pouvoir chiite. Défavorable à l'usage de la répression violente qui risque de dégénérer en bain de sang, le shah refuse dans un premier temps cette option proposée par les responsables de la SAVAK. Ces événements, auxquels on peut ajouter bien d’autres, montrent la persistance des tensions entre les deux pays et expliquent surtout la méfiance des différents régimes qui se sont succédé en Iran à l’égard du grand voisin du Nord. La colère commence à gronder contre les États-Unis à la suite de leur décision, en octobre 1979, d'accepter le shah dans leur pays pour y soigner son cancer. D'importantes purges seront effectués au sein des officiers et des généraux de l'État major, affaiblissant l'armée pour un éventuel conflit extérieur (voir Guerre Iran-Irak). Les groupes d'opposants opèrent depuis l'extérieur de l'Iran, principalement depuis Londres, Paris, l'Irak et la Turquie. Khomeiny lui-même devient « Guide de la Révolution ». FOCUS - Depuis la Révolution islamique en 1979, l’Iran développe une stratégie de soutien aux minorités chiites de la région. L'école devient le quartier général des révolutionnaires. En réponse, le 28 novembre 1979, Khomeiny exhorte la population à manifester contre les États-Unis et Israël, avec sa rhétorique anti-américaine, appelant alors les États-Unis le « Grand Satan » et les « ennemis de la Révolution ». Avant l'ascension de Khomeiny, Shariati est le plus célèbre opposant au shah. Saddam Hussein s'impose (1979-1988) Saddam Hussein, président de l'Irak Né en avril 1937 à Takriti, au nord de Bagdad, Saddam Hussein est issu d'une famille de paysans modestes. Le premier propose alors un « Kurdistan autonome au sein d'un Iran démocratique », doté d'un Parlement mais où les questions de défense, de politique extérieure et de planification économique relèveraient de la compétence du gouvernement central iranien. Peu après, l'ayatollah Khomeiny fait faire à l'Ayatollah Moussavi Ardabili une déclaration à la radio, annonçant la victoire de la révolution. Banisadr was impeached in June 1981. De plus, les réformes du shah entamées pendant la « révolution blanche » ne tiennent pas toutes leurs promesses ; la réforme agraire a des ratés et mécontente fortement le clergé chiite et les autres grands propriétaires terriens. islamiste en Iran (le pays rompt avec les USA) 1958 : Intervention U.S. au Liban 1947 : Plan de partage de la Palestine (ONU) 1948 : Proclamation de l’État d'Israël 1956 : Israël intervient dans la crise de Suez 1967 : Guerre … Le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran et le Komala participèrent activement au renversement du régime dans les zones à majorités kurdes. Les livraisons de pétrole en direction d'Israël et de l'Afrique du Sud sont coupées dès le début de la révolution. En juin, le mouvement pour la liberté publie son projet de constitution, qui déclare l'Iran République Islamique, mais sans donner aucun rôle aux Oulémas ni à la loi islamique. À cet égard, les intellectuels laïcs et libéraux, les mouvements populaires aux idéaux tiers-mondistes et nationalistes ont une importance particulière au sein de l'opposition en Iran[4]. Le soutien américain est donc apparemment total, cependant il n'ira pas aussi loin que lors du renversement de Mossadegh en 1953 que les États-Unis avaient organisé et financé dans l'Opération Ajax, alors même que le Shah était déjà en fuite. Iranian President Abolhassan Banisadr, who was also commander-in-chief, on a Jeep mounted 106mm recoilless anti-tank gun. C'est lors de la guerre civile au Liban que se développe l'influence iranienne. Depuis la révolution de 1979, la République islamique d'Iran s'est effectivement positionné comme un ennemi d'Israël. Les nouvelles des affrontements entre officiers de l'armée ramènent les gens dans la rue, et le couvre-feu n'est plus respecté par la population, qui continue à manifester la nuit. Le Komala, plus proche du marxisme, militait pour une réforme agraire, la défense des droits des travailleurs, et la réduction du rôle et de l'influence des chefs tribaux[7]. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988. Elle a également été appelée guerre du Golfe persique jusqu’à la deuxième guerre du Golfe entre l’Irak et le Koweït en 1990-1991, puis a pris le nom de première guerre du Golfe. L’ambassade des États-Unis à Téhéran est occupée, déclenchant la crise des otages américains en Iran . Khomeiny est très loin de l'image de « Saint Homme », que lui a attribuée un peu trop vite le président Carter. Le 8 février 1971, un mouvement de guérilla rurale, inspiré du foquisme, prend forme dans le Gilan à Siahkal. Les renvois aux chronologies annuelles spécifiques à l'Iran sont plutôt placés au début de chaque section, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chronologie_de_l%27Iran&oldid=182620026, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. La police se déploie dans les rues, dispersant les manifestants et tuant plusieurs étudiants. Le 1er février 1979, l’ayatollah arrive à Téhéran où des milliers de personnes l’attendent. Jean-Pierre Digard, Bernard Hourcade et Yann Richard, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, associant ces informations à des références, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran, prennent le bâtiment d'assaut et ses occupants en otage, Liste des dirigeants de la Perse et de l'Iran, Journée de la République islamique d’Iran, Iran: les grandes dates des 40 ans de la République islamique, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Révolution_iranienne&oldid=180771011, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mécontentement populaire vis-à-vis de la politique du, Répression de manifestations dans plusieurs villes 40 jours après les précédentes, Khomeini prend le pouvoir et proclame la fin de l'empire et l'instauration de la république islamique. De plus, dans les années qui suivent sa restauration sur le trône en 1953, la position du shah devient périlleuse. Les protestations de 1978 atteignent leur paroxysme en décembre, pendant le mois saint de Muharram, un des mois importants pour les musulmans chiites. Le 12 décembre, plus de deux millions de personnes défilent dans les rues de Téhéran pour protester contre la politique du shah. En Iran, en 1979, a lieu la révolution iranienne, dite révolution islamique, qui voit le renversement du shah Pahlavi. La dernière modification de cette page a été faite le 5 mai 2021 à 20:48. Le shah, dans une position délicate, accepte finalement le déploiement de l'armée en remplacement des forces de l'ordre. Les pauvres sont majoritairement ruraux, ou habitent dans des quartiers pauvres des grandes villes, particulièrement à Téhéran. Il demande également la reconnaissance de la langue kurde comme langue nationale au même titre que le farsi. Ils prennent aussi le contrôle des tribunaux qui rendent des jugements sur les anciens responsables des services de sécurité et des militaires du régime du shah : plusieurs dizaines d'officiers généraux et supérieurs ainsi que de hauts fonctionnaires sont ainsi sommairement exécutés pour bien montrer qu'il n'y a plus qu'une seule source de pouvoir en Iran. Cela est dû dans une large mesure à ses relations étroites avec l'Occident, aux réformes qui n'ont pas réussi pendant la révolution blanche, à la corruption et à la nature autoritaire de son gouvernement, particulièrement à cause de sa police secrète connue sous le nom de SAVAK (remplacée après la révolution par la « VEVAK »). L'Iran a à la fois, après 1945, développé ce qu'on pourrait qualifier de relations spéciales avec les Etats-Unis à l'époque du Shah d'Iran et puis de point de rupture. Le 18 février, des groupes marchent donc dans nombre de villes en honneur aux morts, et en profitent pour manifester contre le régime du shah. Une opposition nombreuse au régime du shah commence à se former, au sein de laquelle existe une opposition laïque et démocratique. L'avion doit s'envoler à destination de l'Égypte où le président Sadate attend les souverains déchus. Evénement historique. Ils sont remplacés par des fidèles de Khomeiny et de sympathisants de la révolution islamique. L'invasion de l'Iran par l'Irak se ferait sous prétexte d'un appel à l'aide d'officiers loyalistes iraniens ayant préparé leur propre soulèvement le 9 juillet 1980 (nom de code Nojeh, d'après le nom de la base aérienne Shahrokhi/Nojeh à Hamedan). L'émergence d'une théocratie radicale dominée par des chiites effraie nombre de ses voisins arabes sunnites. Les tensions politiques qui divisent le pays n’épargnent cependant pas les militaires. La dernière modification de cette page a été faite le 11 mars 2021 à 18:20. pour contrôler les débordements de foule, et il s'avère impossible de maîtriser les rassemblements de plusieurs millions d'individus autrement que par les armes. Le Vendredi noir contribue à réduire encore plus le soutien au shah au sein de la population iranienne, ainsi que chez ses alliés à l'étranger. La révolution islamique qui a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir en Iran en 1979 est la raison directe de la guerre déclenchée par l'Irak, le 22 septembre 1980. Faisant face à une opposition grandissante des leaders religieux, rejoints par les propriétaires de petites entreprises en 1975, le shah tente un nouvel effort pour reprendre le contrôle de la société iranienne. Où cette relation est tellement proche avant, qu'elle devient véritablement antithétiques, antagoniste par nature après la révolution islamique de 1979, et où les Etats-Unis, quelque part, ne peuvent pas se détacher de ce géant iranien … Une polémique dans la presse sur le coût des festivités contribue à ternir encore l'image du shah. L'Iran bénéficie de l'appui direct de la Syrie et de la Libye et indirect de l'URSS qui coupe temporairement ses livraisons d'armes à l'Irak dès le début de l'agression. L'Iran de Khomeiny appelle à la justice sociale au Moyen-Orient et à la fin de la corruption parmi les gouvernements de la région et dans le monde en général. Cette date marque alors la fin de l'Empire d'Iran, et la chute du gouvernement de Shapour Bakhtiar, contraint à la fuite. 1872 • 1873 • 1874 • 1875 • 1876 • 1877 • 1878 • 1879 • 1880 • 1881 • 1882 • 1883 • 1884 • 1885 • 1886 • 1887 • 1888 • 1889 • 1890 • 1891 • 1892 • 1893 • 1894 • 1895 • 1896 • 1897 • 1898 • 1899 • 1900 • 1901 • 1902 • 1903 • 1904 • 1905 • 1906 • 1907 • 1908 • 1909 • 1910 • 1911 • 1912 • 1913 • 1914 • 1915 • 1916 • 1917 • 1943 • 1918 • 1919 • 1920 • 1921 • 1922 • 1923 • 1924 • 1925, 1925 • 1926 • 1927 • 1928 • 1929 • 1930 • 1931 • 1932 • 1933 • 1934 • 1935 • 1936 • 1937 • 1938 • 1939 • 1940 • 1941 • 1942 • 1943 • 1944 • 1945 • 1946 • 1947 • 1948 • 1949 • 1950 • 1951 • 1952 • 1953 • 1954 • 1955 • 1956 • 1957 • 1958 • 1959 • 1960 • 1961 • 1962 • 1963 • 1964 • 1965 • 1966 • 1967 • 1968 • 1969 • 1970 • 1971 • 1972 • 1973 • 1974 • 1975 • 1976 • 1977 • 1978 • 1979, 1979 • 1980 • 1981 • 1982 • 1983 • 1984 • 1985 • 1986 • 1987 • 1988 • 1989 • 1990 • 1991 • 1992 • 1993 • 1994 • 1995 • 1996 • 1997 • 1998 • 1999 • 2000 • 2001 • 2002 • 2003 • 2004 • 2005 • 2006 • 2007 • 2008 • 2009 • 2010 • 2011 • 2012 • 2013 • 2014 • 2015 • 2016 • 2017 • 2018 • 2019.