L'ayatollah Khamenei, le guide suprême de l'Iran depuis la mort de Khomeyni, en 1989, y a répondu en ordonnant à son tour de classer les Etats-Unis comme un groupe terroriste, dénonçant « une décision malveillante qui ne mènera nulle part ». William Sullivan, l'ambassadeur, appelle à l'aide le gouvernement provisoire, qui envoie militaires et comités révolutionnaires mettre un terme à l'offensive. Vendredi, le guide suprême a également accusé des pays arabes d’avoir joué les « marionnettes américaines » et aidé à normaliser les relations avec l’Etat hébreu. Chapeauté par le président de la République, il décide des politiques de défense, de renseignement et de sécurité du pays. Khamenei, 81 ans, qui a été élevé du jour au lendemain du rang de clerc à celui de l’Ayatollah, est devenu guide suprême en 1989 à la suite de la mort du fondateur du régime Ruhollah Khomeiny, alors qu’il n’avait pas le rang requis de marja-e taqlid (source d’émulation). L’influence croissante de ces deux nations étrangère… La constitution de l'Iran est la norme écrite suprême qui organise les institutions de l' Iran. Le président élu en reste le guide suprême et inamovible. Pour la première fois, une structure liée à un gouvernement fait l'objet d'un tel classement. Les Gardiens incarnent une radicalisation islamique qui se manifeste aussi dans le Conseil de la révolution par une domination de plus en plus incontestable de la tendance cléricale emmenée par Khomeyni. Composé de hauts responsables sécuritaires, et de plusieurs membres du gouvernement (ministres des Affaires étrangères, de lâIntérieur, du Renseignement), ses mesures sont soumises au feu vert du Guide suprême, qui nomme deux délégués pour le représenter au sein de ce Conseil. Les États-Unis de Donald Trump ont classé, le 8 avril 2019, les Gardiens de la Révolution dans la liste des organisations terroristes, imitant la décision prise quelques mois plus tôt par les Saoudiens. Ils peuvent aussi bien contrôler le port du voile par les femmes que se transformer en tribunaux révolutionnaires et mener à bien une épuration qui passe par des exécutions. Ayant délivré l'armée de son serment d'allégeance, il laisse derrière lui un pays régi par la loi martiale. Commandant suprême des forces armées iraniennes, il détermine la politique générale du pays, et a le dernier mot en matière de sécurité, de défense et de politique étrangère. Il nomme lâensemble des responsables sécuritaires du pays (chef dâétat-major, commandant en chef des Gardiens de la révolution, chef des forces de lâordre â¦) ainsi que le chef du pouvoir judiciaire. Composé de 290 parlementaires, élus pour un mandat de quatre ans au suffrage universel, il peut destituer le président de la République, qui est responsable devant lui, ou un ministre du gouvernement, même si le dernier mot en la matière revient au Guide suprême. • La majeure partie de l'économie de l'Iran (plus de 50% de son PIB) est contrôlée par 14 grandes entités, qui sont toutes affiliées à l'appareil militaire et de sécurité et contrôlées par le guide suprême … Ce corps "idéologique et populaire" est chargé "de préserver lâindépendance du pays, lâintégrité territoriale et la forme républicaine et islamique du pays". Cela devient, de fait, un véritable État dans l'État. Constitution de l'Iran La constitution de l'Iran est la norme écrite suprême qui organise les institutions de l' Iran. On voit que le président iranien n'est pas tout seul. Il a le dernier mot sur toutes les questions concernant l'Iran. Nintendo : Une série de films d’animation Super Mario en préparation ? Et, le 5 mai, Khomeyni et le Conseil créent les Gardiens de la Révolution islamique. Depuis la révolution islamique d'Iran, deux guides se sont succédé : Rouhollah Khomeini en 1979 jusqu'à 1989 puis vint le tour d' Ali Khamenei qui occupe cette … Le 16 janvier 1979, le chah quitte enfin l’Iran. Ce récit a été nourri d'entretiens avec Yann Richard, auteur de « L'Iran de 1800 à nos jours », et de l'ouvrage « Géopolitique de l'Iran », de Bernard Hourcade. L'architecture constitutionnelle de l'Iran est basée sur la doctrine du veleyat-e-faqih, qui confère le pouvoir au guide Suprême. Il est le successeur de l'ayatollah Khomeini, leader de la révolution islamique de mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf, qui a bouleversé toute la géopolitique régionale jusqu'en mille-neuf-cent-soixante-dix-neuf. L'ayatollah Ali Khamenei, est le Guide suprême iranien depuis 1989. D'où l'accusation de terrorisme qui pèse depuis les années 1980 sur les Gardiens de la Révolution, dont l'un devient président en 2005 : Mahmoud Ahmadinejad. Ils ont surtout le pouvoir de les verrouiller en filtrant les candidats qui se présentent aux élections présidentielle, parlementaires et à celles de lâAssemblée des experts. Ce corps dâélite de lâarmée, les Pasdaran, a le devoir de sauvegarder la révolution et ses acquis. Premier chef du corps de ces Gardiens appelés, en persan, Pasdarans, ce dernier ordonne dès le mois de juillet la création d'une unité de renseignement pour identifier et combattre les opposants intérieurs. Comprenant que la révolution est inexorable, le général Huyser quitte l'Iran en demandant à l'armée de tenir ses casernes. 1989 Fin de la guerre et mort de Khomeini. Le chef dâétat-major est directement nommé par le Guide suprême, qui est le commandant suprême des forces armées. En définitive, l’Iran ne sera jamais officiellement colonisé. En 1982, les Pasdarans se voient dotés d'un ministère, puis Khomeyni leur permet d'avoir une aviation et une marine en plus des régiments terrestres. Lutter pour "la libération de la Palestine" est un "devoir islamique", a déclaré vendredi le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dans un contexte d'escalade verbale avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le 16 janvier 1979, après un an de troubles et de soulèvements, Mohammad Reza Pahlavi, le chah d'Iran, décolle de l'aéroport de Téhéran en monarque déchu. Au Kurdistan, des partis autonomistes prennent le contrôle du territoire. A sa tête se trouve le Guide suprême, un clerc chiite élu à vie et investi de la plus haute autorité du pays. Elle prend de l'ampleur avec le soutien des comités révolutionnaires qui propagent la fronde, et ce que redoutait Huyser se réalise. La première constitution date de 1906, et la seconde, actuellement en vigueur a été adoptée le 24 octobre 1979 et révisée le 28 juillet 1989. Il préside le Conseil des ministres et le Conseil supérieur de la sécurité nationale. Il est sous le contrôle direct du Guide suprême, qui nomme leur commandant en chef. L'actuel système judiciaire de l'Iran fut mis en place par Ali Akbar Davar et ses contemporains, durant les années 1920, puis à nouveau modifié pendant la deuxième époque Pahlavi.. Après le renversement de la dynastie Pahlavi et la révolution iranienne de 1979, le système juridique a été grandement modifié. Face au siège de ses casernes, l'armée n'oppose guère de résistance, les officiers ouvrant bien souvent les portes aux assaillants qui viennent se servir en armes. Chapour Bakhtiar fuit à son tour et, le 11 février, Khomeyni prend la tête d'un Conseil de la révolution. Un premier noyau de cadres est recruté dans les comités locaux où l'on va faire un tri en sélectionnant des islamistes, dont certains deviennent les leaders, tel Abbas Duzduzani ou Javad Mansuri. En revanche, dès la fin du XIXe siècle, il se trouve érigé en protectorat de fait de la Russie et la Grande-Bretagne, la première héritant d’une zone d’influence au nord du pays et la seconde au sud. 1980 Guerre Iran-Irak. Cet ancien président avait succédé à l'ayatollah Ruhollah Khomeini, fondateur de la République islamique dâIran en 1979. L'élection présidentielle a débuté vendredi en Iran. Reconnu comme le père de la Révolution islamique, Khomeiny jusqu'à sa mort une position dominante en tant que guide de la révolution. D'autres opérations punitives sont organisées contre les Arabes du Khouzistan et la minorité turque. Bakhtiar, qui pensait bénéficier du soutien américain et de celui de l'armée, se retrouve dépassé. Ce droit est accordé au Guide suprême de l'Iran par la constitution. L'objectif est d'éviter une révolution incontrôlable sur cette terre alliée, tandis que le départ du chah préfigure le retour de son adversaire le plus populaire, l'ayatollah Khomeyni, alors réfugié en France. Le 2 novembre, il rencontre, à Alger, Zbigniew Brzezinski, le conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter. Shinzo Abe est devenu le premier chef de gouvernement japonais à rencontrer un guide suprême iranien depuis la révolution islamique de 1979. Ils se replient dans leurs casernes, abandonnant le terrain aux comités révolutionnaires. Le président actuel Hassan Rohani a été réélu en 2017. Il est élu au suffrage universel direct pour quatre ans et pour deux mandats consécutifs maximum, et peut être révoqué par le Guide "si les intérêts du pays" lâexigent, ou par le Parlement, qui peut constater son incapacité à diriger le gouvernement. Redoutant toujours un coup d'État de l'armée, les nouveaux dirigeants iraniens ressentent le besoin de s'appuyer sur une force politique et militaire destinée à préserver les idéaux de la révolution. Conception graphique et développement Studio graphique, France Médias Monde. Accompagnés de Bassidjis recrutant des adolescents, ils stupéfient une armée régulière regardant d'abord avec condescendance ces novices de la guerre formés de façon express. Il est composé de 12 membres, six religieux nommés par le Guide suprême et six juristes proposés par le chef du pouvoir judiciaire, avec lâapprobation du Parlement. Mais les généraux iraniens se révèlent divisés. Il valide lâélection du président de la République, quâil peut révoquer. Le gouvernement envoie les Gardiens de la Révolution réprimer cette émancipation. Il sâagit de la plus haute autorité du pouvoir judiciaire du pays. Proclamée le 1er avril 1979, la République islamique d’Iran fonde sa double légitimité sur des préceptes chiites (le velayat-e faqih) et la sanction populaire. Le guide suprême, Ali Khamenei, âgé de 79 ans, est malade et la bataille pour sa succession vient d’être relancée… Il est âgé de 79 ans et il souffre d’un cancer, mais sa succession reste un sujet tabou en Iran depuis que l’héritier présumé de Khamenei était tombé en disgrâce dans les années 80. Celui-ci accroît encore leur influence en nommant systématiquement des Pasdarans aux postes clés de l'administration et de l'économie iraniennes. Quatre jours plus tard, il nomme un Premier ministre, Mehdi Bazargan, alors que Chapour Bakhtiar demeure en poste. Depuis la fondation de la République islamique d'Iran a eu deux guides suprêmes: L'ayatollah Khomeini, 1979-1989. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei prononçant un discours à l'occasion du 30e anniversaire de la mort du fondateur de la République islamique, mardi 4 juin 2019, à Téhéran. Dyson : -100€ à saisir sur l’aspirateur-balai V11 Parquet Extra, Des offres privilèges avec le Club Le Parisien.