Pour ses missions d'exploration du Système solaire la NASA a plusieurs projets consacrés à la propulsion spatiale dont le financement est rattaché à celui des sondes spatiales. Mais en février 2001, après avoir dépensé 1,3 milliard de dollars américains, le projet est abandonné. 27 avril 2021 à 01:22:38. Les missions marquantes actuellement en cours sont l'achèvement et l'exploitation de la Station spatiale internationale, l'utilisation et la réalisation de plusieurs |télescopes spatiaux dont le télescope spatial James-Webb, les sondes spatiales OSIRIS-REx, Mars 2020, et Mars Science Laboratory déjà lancées ou sur le point d'être lancées. Au titre du budget 1984 est lancé le développement de Mars Geoscience/Climatology Orbiters (MGCO), qui devient plus tard Mars Observer et qui doit prendre la suite du programme Viking et de la sonde Mariner 9. La NASA de son côté choisit de privilégier pour son programme d'exploration la planète Mars qui, contrairement à Vénus, abrite peut-être la vie et qui peut faire l'objet dans le futur d'une mission habitée. Le Centre de recherche Langley situé en Virginie est le plus ancien des centres de la NASA (1917). L'Administrateur de la NASA Daniel Goldin adopte à cette époque le slogan « faster, better, cheaper » (plus vite, mieux, moins cher) qui se traduit notamment par la mise sur pied du programme Discovery : les missions Discovery sont plus petites et plus spécialisées, emportent moins d'instruments scientifiques mais en contrepartie sont moins chères, moins complexes et sont donc développées plus rapidement. Les satellites jumeaux RBSP lancés en 2012 doivent étudier les mécanismes à l'œuvre dans les ceintures de Van Allen. La dernière modification de cette page a été faite le 3 mai 2021 à 19:47. Le tournant pour la NASA est survenu en 1978, lorsqu'un recrutement ouvert (le premier depuis 1969) a été annoncé pour le lancement du vaste programme de navette spatiale Shuttle. Aujourd'hui le centre Marshall est responsable de la propulsion des lanceurs et vaisseaux du programme Artemis. Celle-ci possède le plus important système de stockage informatique de données scientifiques de la planète qui doit absorber les plusieurs téraoctets de données produits chaque jour par les satellites. Dans le cadre de son plan Great Observatory Programs, la NASA lance quatre télescopes spatiaux pour étudier l'univers lointain dans toutes les gammes d'ondes importantes. Une idée analogue avait été développée en 1974 par l’URSS qui avait imaginé une installation permanente sur la Lune, capable d’accueillir jusqu'à douze astronautes, alimentée par un réacteur nucléaire : le projet Zvezda. À côté des missions complexes, coûteuses et longues à mettre au point mais de ce fait rares, la NASA développe dans le cadre du programme Discovery des missions dont le coût doit être inférieur à 425 millions USD et dont le délai de développement ne doit pas excéder 36 mois. Le projet, qui est une réussite, comporte d'une part 4 sondes atmosphériques d'autre part un orbiteur qui transmet des données jusqu'en 1992. La sonde doit être lancée en 1982 par la navette spatiale mais le retard pris dans la mise au point de la navette repousse son lancement jusqu'en 1986 ; le gouvernement Reagan envisage à un moment d'annuler le programme alors que l'engin est achevé à 90 % et il faut des pressions officielles très importantes pour le sauver. En 2014 la NASA sélectionne les vaisseaux CST-100 de Boeing pour 4,2 milliards de dollars et le Crew Dragon de SpaceX qui reçoit 2,6 milliards de dollars avec un premier vol programmé en 2017[21]. La sonde réalise avec succès sa collecte de données dans le système de Saturne qu'elle atteint en 2004. Le financement n'est manifestement pas suffisant (il manque 3 milliards de dollars américains par an). Pour les études portant sur l'histoire de l'univers il est assisté par le télescope infrarouge Spitzer lancé en 2003 qui doit être rejoint en 2021 par le JWST : ce télescope infrarouge doté d'un miroir primaire de 6,5 mètres de diamètre est un projet international lourd de 8,8 milliards de dollars américains. Paradoxe intéressant : si les cosmonautes russes et les astronautes d'autres pays volent tous dans l'espace, ils doivent se conformer à des paramètres de forme physique très différents ! Ce sera l'équivalent sur Mars du premier vol d'un engin motorisé sur Terre, en 1903. Le centre de recherche Ames qui emploie 1 450 personnes a également une activité polyvalente mais les travaux portent plus particulièrement sur l'aérodynamisme à vitesses élevées. C'est un choc pour les responsables et l'opinion publique américains, jusqu'alors persuadés de la supériorité technique des États-Unis. La NASA est le principal centre de recherche aérospatiale américain. En 1962 la mission Mariner 2 devient la première sonde spatiale à effectuer un survol d'une autre planète (Vénus). La catastrophe de Challenger le 28 janvier 1986 remet en cause le dogme du tout navette et les lanceurs classiques, qui ont été abandonnés, doivent être remis en fonction. Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr. Près de 50% de son activité touche à l'époque au spatial. Mais D. Eisenhower repousse le projet de débarquement sur la Lune proposé par la NASA dès 1960 (source J. Les activités principales portent sur le cycle du carbone, la modélisation du système Terre, l'évolution de la couche d'ozone, la fourniture de références géodésiques Ces activités de recherche et la logistique associée représente 25 % du budget de la NASA (457 millions de dollars américains) consacré aux sciences de la Terre[54]. Il doit aider les scientifiques à déterminer si la vie a pu exister sur Mars et à affiner l'étude du climat et de la géologie de la planète. WISE, lancé en décembre 2009 pour une mission de 6 mois, effectue une cartographie des sources infrarouges à la recherche des galaxies les moins lumineuses, des étoiles froides situées dans la banlieue terrestre et des astéroïdes qui se trouvent dans le Système solaire. New Horizons (2006) est lancée dans un voyage à très long cours qui doit l'amener à proximité de Pluton en 2015. La NASA est loin d'avoir le monopole du programme spatial américain. Recherche sur de nouveaux concepts d'aéronefs permettant de réduire simultanément la quantité de carburant consommé, le bruit et les émissions de gaz. Au début des années 1990, les préoccupations concernant le réchauffement climatique prennent le pas sur les travaux qui concernent la couche d'ozone. Pourquoi en Russie les astronautes sont-ils appelés «cosmonautes»? L'agence a également un programme d'étude sur le propulseur à effet Hall[63],[64]. Trous noirs, matière et énergie noire, ... Cosmologie, étude des galaxies, formation des étoiles, ... Premières étoiles et galaxies, formation de la Voie Lactée, ... Inflation cosmique, formation des structures de l'univers. Ce programme concerne la recherche des stratégies d'automatisation du choix des routes aériennes dans le cadre du futur système de contrôle du trafic aérien américain NextGen. L'agence spatiale est dirigée par un administrateur qui est désigné par le président des États-Unis après consultation et accord du Sénat américain. La NASA va devoir durant quelques années s'appuyer lourdement sur ses partenaires pour poursuivre le programme de la Station spatiale internationale et en particulier sur l'agence spatiale russe. Les petits corps ne sont pas oubliés avec l'impacteur Deep Impact (2004) lancé vers une comète et l'orbiteur Dawn (2007) qui est chargé d'explorer les deux plus grands corps de la ceinture d'astéroïdes. Le programme COTS n'a pas encore débouché et n'est manifestement pas prêt à temps pour ravitailler la Station spatiale internationale fin 2010. La nouvelle sonde qui a été renommée Magellan doit être lancée en 1988 mais ne le sera finalement qu'en 1989 à la suite de l'accident de Challenger. Postuler à ce poste aurait même été complètement insensé…. On évoque un retour des astronautes sur le sol lunaire pour 2028 et la station doit servir de tremplin à long terme pour des missions martiennes mais ces projets ne sont pas assurés de disposer de ressources financières nécessaires[24],[25]. La dégringolade est aussi visible sur le plan démographique, même si la comparaison est difficile, du fait que le territoire de la Russie n'est équivalent qu'à 73 % de celui de l'empire russe. Ce sera l'équivalent sur Mars du premier vol d'un engin motorisé sur Terre, en 1903. Au cours de la même décennie sont également lancées la sonde lunaire Lunar Prospector en 1998 et Stardust en 1999. La seconde mission conçue à la fin des années 1970 et au début des années 1980 est la sonde VOIR (Venus Orbiting Imaging Radar) qui doit effectuer une cartographie de la planète Vénus grâce à son radar. Le relève des équipages repose toujours sur le lanceur Ares I et du vaisseau Orion dont la date de disponibilité recule de plus en plus. En images: L'évolution des combinaisons spatiales russes et soviétiques de Gagarine à nos jours. L'administrateur actuel, nommé par Donald Trump en septembre 2017 à la suite de son accès à la présidence des États-Unis, est Jim Bridenstine, un ancien membre de la chambre des représentants du parti des républicains. Les missions du programme Earth Systematic Missions ont pour objectif d'effectuer des collectes systématiques de données qui sont ensuite redistribuées à un grand nombre d'utilisateurs internes et externes. Mars Science Laboratory (Curiosity) dépose avec succès un astromobile de près d'une tonne qui enchaîne les découvertes sur le sol de Mars. Le prix très attractif (75 millions US$) permet rapidement de garnir … Mars Science Laboratory emporte l'astromobile Curiosity de 775 kg (contre 185 kg pour les astromobiles MER) qui arpente depuis 2012 le cratère Gale avec 70 kg d'instruments scientifiques. Ce site utilise des cookies. Le JPL est transféré à la NASA à condition d'achever en parallèle la mise au point du missile balistique Sergeant. Son rôle est d'implémenter les choix du président et il joue donc un rôle majeur dans la définition des principaux programmes spatiaux de l'agence spatiale. Le président Barack Obama nouvellement élu en 2008 demande à la commission Augustine, créée pour la circonstance, d'évaluer le programme spatial habité américain. À la suite de l'échec de Mars Observer, il est décidé d'envoyer de nouvelles sondes vers Mars. Le modèle le plus puissant, Saturn V, permet de placer 118 tonnes en orbite basse, un record jamais égalé depuis. La sonde est lancée en 1973 et achève sa mission en 1975 après avoir effectué comme prévu trois survols de la planète. Le satellite Terra est lancé en 1999, Aqua en 2002 et Aura en 2004. Celle-ci doit être assemblée à partir de composants transportés par le futur lanceur lourd SLS et doit être desservie par le vaisseau Orion. Ce programme intermédiaire doit remplir trois objectifs : Le vaisseau spatial Gemini, qui doit initialement être une simple version améliorée de la capsule Mercury, devient un vaisseau sophistiqué de 3,5 tonnes (contre 1 tonne environ pour le vaisseau Mercury), capable de voler avec deux astronautes durant deux semaines. Comme le comité de sélection l'a établi en 2005, peu de gens voulaient voler dans l'espace en raison des bas salaires en vigueur, et ceux qui le voulaient ne répondaient pas toujours aux exigences médicales. Cette institution est destinée à rattraper le retard sur l'URSS : l'envoi de Spoutnik-1 a en effet provoqué un véritable choc aux États-Unis. SoHO mission conjointe avec l'ESA lancée en 1995 est le principal observatoire utilisé pour la météorologie spatiale et doit rester en activité jusqu'en 2013. Les sondes Voyager participent également à l'étude de l'héliosphère[49]. Ce sont TSIS-2 qui doit prendre la suite de TSIS-1 vers 2020, Radiation Budget Instrument (RBI) qui doit être installé à bord du satellite JPSS-2 lancé en 2022 pour mesurer le budget radiatif de la Terre, Ozone Mapping and Profiler Suite-Limb Profiler (OMPS-LIMB) également lancé sur ce satellite, CLARREO doit permettre de détecter rapidement les variations climatiques. Le centre de recherche Lewis (nommé en 1981 centre de recherche Glenn) emploie 2 700 personnes qui se consacrent plus particulièrement aux recherches sur la propulsion aérospatiale. Grace-Follow-On prend la suite du projet germano-américain GTACE. Le programme scientifique représente 26 % du budget de 2011 soit un peu plus de 5 milliards de dollars américains. L'IDS met en péril l'équilibre de la terreur : les États-Unis, grâce à ce projet, seraient à même de se protéger d'une attaque nucléaire, contrairement à l'URSS, qui n'avait plus les moyens financiers d'investir dans un système similaire. Le feu vert est arraché aux décideurs en 1972 en intégrant dans le cahier des charges de la navette les besoins du département de la défense des États-Unis et en révisant à la baisse les ambitions initiales du programme. L'armée de l'Air et l'armée de Terre américaine ont à cette époque également des programmes spatiaux qui exploitent les travaux réalisés autour des missiles balistiques intercontinentaux : c'est l'équipe de Wernher von Braun, travaillant pour le compte de l'Armée de terre, et associé au Jet Propulsion Laboratory qui parvient finalement à lancer le premier satellite américain, Explorer 1, le 1er février 1958 grâce au lanceur Juno I développé à partir d'un missile balistique Redstone[2].