Après l'élection d'Hassan Rohani à la présidence de la République iranienne en juin 2013 et son entrée en fonctions en août, l'Iran fait publiquement part de sa plus grande disposition à trouver un accord sur le nucléaire, alors que les sanctions prises par les pays occidentaux depuis plusieurs années portent leurs fruits. La mesure était proposée par la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, soutenues par les États-Unis. Deux membres permanents du Conseil, la Russie et la Chine, ont donné leur accord pour ce renvoi à la condition que le Conseil ne prenne aucune décision avant mars. Le 24 novembre, l'Iran a cherché à amender les termes de cet accord avec l'UE pour exclure certains équipements de cet accord afin de continuer certains travaux de recherche. Kraftwerk Union avait vraiment envie de travailler avec le gouvernement iranien puisque, comme l'a dit le porte-parole Joachim Hospe en 1976, « afin d'exploiter pleinement notre capacité à faire des centrales nucléaires, nous devons gagner au moins trois contrats à l'étranger par an. Dix-sept ans de production seraient suffisants pour faire une seule bombe atomique. L'accord était écrit en vue de parvenir à maîtriser le « cycle complet de l'atome », avec tous les risques en termes de prolifération que cela pourrait engendrer. Le 11 avril 2006, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad annonce que l'Iran a enrichi avec succès de l'uranium. Fin octobre 2004, le site est opérationnel à 70 % avec 21 ateliers sur 24 en fonctionnement. souhaitée]. Au niveau de l’Union européenne, il y aura un engagement des 28 Etats-membres à réintroduire toutes les mesures qui ont été levées si l’Iran n’a pas respecté ses obligations et si la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et les trois parties européennes à l’accord (France, Royaume-Uni, Allemagne) le recommandent. Section consulaire de l’Ambassade de France à Téhéran, Notre page Facebook - (nouvelle fenêtre), Notre page Instagram - (nouvelle fenêtre), Notre page Linkedin - (nouvelle fenêtre), Annuaires du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie, Le Collège des hautes études de l’Institut diplomatique, MAEDI21 : une diplomatie globale au 21e siècle, Découvrir l’histoire et les lieux emblématiques du ministère, L’offre de service public en ligne du ministère, Les opérateurs sous la tutelle du ministère, Action extérieure des collectivités territoriales, Diplomatie économique et commerce extérieur, Sécurité, désarmement et non-prolifération, S’inscrire au registre des Français établis hors de France. L'annulation a eu lieu après que les Allemands ont eu la certitude que le gouvernement iranien terminerait unilatéralement le contrat d'eux-mêmes, suivant la révolution qui paralysait alors l'économie de l'Iran et qui a mené à une crise dans les relations de l'Iran avec l'Occident. En mai 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a félicité le président américain Donald Trump pour son retrait de l' Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, qu'il dénonçait depuis sa signature[47],[48]. Pourtant, aucun observateur ne se demanda pour quelle raison le Président Khatami avait tenu à honorer les pionniers français de l'atome. INTERNATIONAL - C'est historique. A sa signature l’Accord de Vienne est considéré comme une pièce essentielle au titre de la non-prolifération nucléaire. Si l’accord est scrupuleusement respecté, il ne sera pas possible de considérer que l’Iran est proche de l’arme nucléaire, du moins pendant 10 à 15 ans. Cela a poussé (le 19 septembre 2005) l'UE à faire pression sur l'AIEA afin de porter le dossier du programme nucléaire iranien devant le conseil de sécurité des Nations unies. Le 14 avril 2006, l'Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS) a publié une série de photos satellites analysée des installations nucléaires iraniennes à Natanz et Ispahan[23]. Avec une délégation US dans les parages pour des négociations « indirectes » avec les puissances restées dans l’accord et… l’Iran. Accord nucléaire iranien: quels changements en Iran? Historique. Établie en 2002, les expériences d'enrichissement au laser ont été conduites sur ce site. Un rapport de l'AIEA disait clairement que son but était de « contribuer à la formation d'une expertise locale et de la main d'œuvre nécessaire afin de soutenir un ambitieux programme dans le champ de la technologie des réacteurs nucléaires et du cycle du combustible ». La Chine, la Russie, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Iran se réunissent par visioconférence, vendredi 2 avril, pour évoquer l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien. Accord historique sur le nucléaire iranien L’Iran, les Etats-Unis et cinq grandes puissances sont parvenus à un compromis, après douze ans de négociations, ont … Leur annulation a eu lieu après avoir la certitude que le gouvernement iranien terminerait unilatéralement le contrat d'eux-mêmes, suivant la révolution qui a paralysé l'économie de l'Iran et a mené à une crise dans les relations de l'Iran avec l'occident. Ils ont dit qu'ils avaient basé leur action sur le non-paiement de sommes dues par l'Iran de 450 millions de dollars. En 2010, un ver informatique surnommée Stuxnet qui aurait été conçu[45] par la NSA en collaboration avec l'unité 8200 s'attaque[46] aux centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d'uranium. Toutes les Parties au Traité s'engagent à faciliter un échange aussi large que possible d'équipement, de matières et de renseignements scientifiques et technologiques, en vue des utilisations de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, et ont le droit d'y participer. La construction des deux unités de production de 1 196 MW a été sous-traitée à ThyssenKrupp et aurait dû être finie en 1981. Et cela rend une partie du peuple iranien furieux - pas seulement le clergé au pouvoir, mais aussi des gens de la rue, dont certains jeunes de 16-17 ans. Les réacteurs de Bushehr ont ensuite été endommagés par les multiples frappes aériennes irakiennes entre le 24 mars 1984 et 1988; et le travail sur le programme nucléaire s'est arrêté. Le 11 avril 2007, le Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l'actionnariat de l'Iran à Eurodif, tout en affirmant que selon les termes de l'accord de 1991, l'Iran n'a aucun droit à enlever de l'uranium enrichi ni d'accès aux technologies du nucléaire, mais seulement aux gains financiers qui résultent de sa présence dans le consortium[14]. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est chargée de … Anarak possède un site de stockage des déchets nucléaires, près de Yazd. Les fondations du programme nucléaire iranien ont été posées pendant la guerre froide, à la fin des années 1950, sous l'égide des États-Unis et dans le cadre d'accords bilatéraux entre ceux-ci et la Dynastie Pahlavi. En 1996, les États-Unis ont essayé, sans succès, d'empêcher la Chine de vendre à l'Iran une usine d'enrichissement de l'uranium. Un programme nucléaire de coopération civile a été signé dès 1957 avec les États-Unis dans le cadre du programme « Atoms for Peace ». La construction d'un site de fabrication de combustible nucléaire à Ardakan aurait dû être finie mi-2005. Il accusait l'Iran d'avoir falsifié ses déclarations à l'AIEA fin de 2015 en niant avoir déjà prévu de construire une arme atomique. […] Selon les experts, ce réacteur pouvait être une alternative aux usines d'enrichissement d'uranium de Natanz et Fordow pour l'élaboration d'une bombe atomique[62]. résoudre l’une des plus graves et des plus longues crises de prolifération nucléaire au Moyen-Orient. Le président américain a, ce vendredi, "décertifié" l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran. Développer une énergie nucléaire coûte seulement une fraction de cette somme. Cette loi couvre les activités pour lesquelles l', 1983 : les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique inspectent les installations iraniennes, et font un rapport sur une proposition d'accord de coopération afin d'aider l'Iran a fabriquer de l'uranium enrichi dans le cadre du « programme ambitieux de l'Iran dans le domaine de la technologie des réacteurs nucléaires et du cycle du combustible ». L'Allemagne fut aussi rétribuée par des milliards de dollars pour les deux installations nucléaires de Bushehr, mais après trois décennies, l'Allemagne a refusé à la fois d'exporter les équipements nécessaires et de rendre l'argent[10]. En 1976, le président américain Gerald Ford signe avec hésitation une directive offrant à Téhéran l'opportunité d'acheter et d'utiliser une installation de traitement du combustible usé, de fabrication américaine, permettant d'extraire du plutonium à partir de combustible. Bushehr serait la première centrale, et fournirait de l'énergie à la ville de Chiraz située plus dans les terres. En 1992, la république islamique d'Iran a conclu un accord avec la Chine pour construire sur le site de Darkhovin en 10 ans deux réacteurs nucléaires de 300 mégawatts chacun, identiques à ceux de la centrale nucléaire de Qinshan (Chine) et de la centrale nucléaire de Chashma (Pakistan). Le site souterrain controversé de Fordo ne doit plus accueillir de nouvelles matières fissiles. Le Dr William O. Beeman, professeur pour le programme d'études du Moyen-Orient de l'Université Brown, qui a passé des années en Iran, dit que la question du nucléaire est centrale dans le discours politique iranien : « Les Iraniens veulent être connus et vus comme un État moderne, en développement, possédant une base industrielle moderne et en pleine croissance. En fait, le programme d'enrichissement de l'uranium était ouvertement débattu sur la radio nationale, et les inspecteurs de l'AIEA ont visité les mines d'uranium en Iran. L'accord sera complété et précisé jusqu'en juin 2015[28] et, en juillet 2015, un accord qualifié d'historique est trouvé le 13 juillet[29] et signé le 14 juillet[30]. En 1975, la part suédoise de 10 % dans Eurodif était parvenue à l'Iran à la suite du désistement de la Suède et d'un accord entre la France et l'Iran. 2. Elles visent les secteurs financier, de l’énergie et des transports iraniens. Les trois membres qui ont voté contre le renvoi étaient le Venezuela, la Syrie et Cuba[21],[22]. En contrepartie, les Occidentaux s'engagent à suspendre leurs sanctions économiques sur l'industrie, l'automobile, le commerce de l'or ou encore les exportations pétrochimiques, à ne pas essayer d'entraver encore plus la vente du pétrole iranien, en notant que ces levées sont « limitées, temporaires et ciblées » et peuvent à tout moment être annulées en cas de non-respect des engagements iraniens[25],[26]. La compagnie n'avait reçu que 2,5 milliards du contrat total. Il est équipé d'un réacteur de recherche de 5 MW fourni par les Américains, qui est capable de produire annuellement 500 grammes de plutonium à partir du combustible usé. L'usine d'enrichissement de Natanz couvre 100 000 m2 construit à 8 mètres sous terre et protégé par un mur de béton de 2,5 m d'épaisseur, protégé lui-même par un autre mur de béton. En 2006, Gholam Reza Aghazadeh a annoncé que l'Iran allait construire avec ses experts nationaux un réacteur de 360 Mégawatts à Darkhovin[58]. La procédure d’accès prévue par l’accord de Vienne permettra également à 5 des 8 parties à l’accord, au sein de la commission conjointe, d’imposer à l’Iran un accès si celui-ci le refuse aux inspecteurs de l’AIEA. C'est la première mine de minerai d'uranium, dont on attend qu'elle soit opérationnelle en mars 2005. Les réacteurs de Bouchehr ont ensuite été endommagés par des multiples frappes aériennes irakiennes entre le 24 mars 1984 et 1988; et le travail du programme nucléaire s'est arrêté jusqu'à la fin de la guerre. « L’Iran réaffirme qu’en aucune circonstance l’Iran n’acquerra ou ne développera des armes nucléaires » (Préface de l’accord de Vienne du 14 juillet 2015). En termes de levée des sanctions économiques et financières, il s’agit de celles qu’ont adoptées l’Union européenne et les Etats-Unis, pour l’essentiel après 2010, sur une base autonome. Suivez en direct toute l'actualité 'Nucléaire iranien' : vivez l'info en live, en images et en vidéos. Il serait alors alimenté en combustible nucléaire enrichi en Iran dont la teneur en Uranium-235 sera comprise entre 2,5 % et 3,5 %. À l'inverse de son prédécesseur Barack Obama, qui avait tout fait pour signer un accord avec l'Iran, le nouveau président fustige ce traité et affiche son intention de s'en retirer unilatéralement[31]. En conséquence, le gouvernement de l'Iran a suspendu ses paiements et a essayé de renégocier le prêt en faisant pression sur la France, notamment en supportant des groupes de résistance arabe, dont le Hezbollah qui avait pris des citoyens français en otages dans les années 1980. Le centre de recherche nucléaire de Téhéran (CRNT) est dirigé par l'OEAI. L'équipe du président Ford a approuvé les projets iraniens qui visaient à construire une véritable filière électronucléaire, et a aussi travaillé dur pour conclure un accord de plusieurs milliards de dollars, accord qui aurait donné à Téhéran le contrôle sur de grandes quantités de plutonium et d'uranium enrichi - les deux chemins vers la bombe nucléaire. Le 30 avril, Benjamin Netanyahou avait exposé un meuble rempli de dossiers ainsi qu'un présentoir de CD-ROM contenant selon lui 55 000 pages et 55 000 fichiers d'archives nucléaires iraniennes secrètes prouvant « que l'Iran mentait quand il a nié avoir conduit un programme d'armement nucléaire, ce qui représente une violation de l'accord ». Juillet 2004 : l'Iran brise les scellés placés sur les centrifugeuses d'uranium par l'AIEA et reprend la construction des centrifugeuses à Natanz, 18 septembre 2004 : l'AIEA, agence de sûreté nucléaire de l', 9 août 2005 : le chef de l'État iranien, l', 5 novembre 2005 : le gouvernement iranien approuve un plan autorisant les investisseurs étrangers à participer dans le travail à l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz. En 1982, le président François Mitterrand refusa de donner de l'uranium enrichi à l'Iran, qui réclamait aussi la dette d'un milliard de dollars. Kraftwerk Union s'est retiré complètement du projet nucléaire de Bouchehr en juillet 1979, après que le travail s'est arrêté en janvier 1979, avec seulement un réacteur à 50 % terminé et l'autre à 85 %. En 1990, l'Iran a commencé à chercher des partenaires pour son programme nucléaire; cependant, à cause d'un climat politique complètement différent et des sanctions économiques américaines, peu de candidats se sont présentés. Cette procédure pourra s’appliquer aux sites militaires dans la mesure où la demande d’accès sera relative à la vérification des engagements de l’Iran. Agencies See No Move by Iran to Build a Bomb », Centre de recherche nucléaire de Nahal Soreq, Institut de physique nucléaire du Kazakhstan, Combinat minier et métallurgique de Navoï, National Iranian Oil Refining and Distribution Company, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Programme_nucléaire_de_l%27Iran&oldid=181815584, Article avec une section vide ou incomplète, Article pouvant contenir un travail inédit, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1967 : le centre de recherche nucléaire de Téhéran est construit et opéré par l', 1974 : promulgation de la loi énergétique de l'Iran. La révolution de 1979 a marqué un tournant dans la politique américaine, justifiée par un gouvernement iranien devenu plus fondamentaliste et anti-occidental. Jusqu'au changement d'administration en 1977, « que l'Iran mentait quand il a nié avoir conduit un programme d'armement nucléaire, ce qui représente une violation de l'accord », « que les agences de renseignement américaines avaient analysé ces archives et conclu qu'elles étaient authentiques et démontraient que les Iraniens continuaient de mentir à leur propre peuple sur l'existence d'un programme nucléaire militaire », « Les principaux points de l'accord », in, À la même époque, l'Iran a aussi pris pour 1 milliard de dollars une participation de 10 % dans le consortium Eurodif pour l'usine d'enrichissement du Tricastin, en France, Organisation de l'énergie atomique d'Iran, traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Résolution 1737 du Conseil de sécurité des Nations unies, Agence internationale de l'énergie atomique, Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Armes de destruction massive en Iran#Les positions étrangères, accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Usine d'enrichissement d'uranium de Fordo, Usine d'enrichissement d'uranium de Natanz, accords de coopération nucléaire avec l'Iran, http://www.iran-daily.com/1384/2419/pdf/i3.pdf, Sanctions and Exports Deflection: Evidence from Iran, http://www.nnsa.doe.gov/na-20/frrsnf.shtml, http://www.nti.org/e_research/profiles/1825_1826.html, Ford Administration National Security Study Memoranda, « L'Iran détient 10 % du Tricastin : le contentieux Eurodif », Cultures & Conflits : Les attentats de 1986 en France (Partie 2), Et le Proche-Orient fait irruption en Argentine, Iran and the invention of a nuclear crisis by Siddharth Varadarajan, http://www.iaea.org/Publications/Documents/Board/2006/gov2006-14.pdf, Accord d'étape capital entre les grandes puissances et l'Iran sur le nucléaire, http://www.huffpostmaghreb.com/mariam-elatouabi/vers-une-course-a-larmement-nucleaire-au-moyen-orient_b_7661640.html, What did Netanyahu reveal about Iran's nuclear program? Le journal basé en Iran Bastab a récemment rapporté que les États-Unis avaient fourni à l'Iran 5 kg d'uranium enrichi à 19,7 % avant la révolution. Cette requête a été rejetée quatre jours plus tard. Le programme nucléaire iranien a été lancé par le Chah d'Iran dans les années 1950 avec l'aide des États-Unis, puis de l'Europe. Mohammad Khatami l'avait habilement rappelé à ceux qui étaient tentés de l'oublier (...) Le message était limpide. Cela représente une consommation de 74 à 89 ans au rythme courant d'extraction de 1,5 à 1,8 milliard de barils par an si aucune nouvelle réserve n'est découverte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inauguration officielle a lieu le 12 septembre 2011 en présence du ministre russe de l'Énergie Sergueï Chmatko, du directeur de l'Agence fédérale russe de l'énergie atomique Rosatom, Sergueï Kirienko, du directeur de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran Fereydoun Abbasi et du ministre iranien de l'énergie Madjid Namjou[53]. 1996 : la Chine et l'Iran informent l'AIEA de plans de construction d'une installation d'enrichissement nucléaire en Iran, mais la Chine se retire du contrat sous la pression américaine. La compagnie avait reçu 2,5 milliards du contrat total. L'État impérial d'Iran, allié des États-Unis, avait alors beaucoup d'argent et des liens étroits avec des compagnies américaines, dont Westinghouse et General Electric. Cependant, l'AIEA a été forcée de terminer ce programme sous la pression américaine[9]. Sur ces photos, on peut voir un nouveau tunnel d'entrée dans l'installation de conversion d'uranium à Esfahan, et une construction continue au site d'enrichissement de Natanz. Cependant, ils ont nié toute responsabilité pendant leur procès. Le nucléaire iranien : Ambition militaire ou indépendance énergétique ? D'après la porte-parole de l'AIEA Melissa Fleming, les inspecteurs de l'AIEA ont visité les mines d'uranium iraniennes en 1992. Selon ces documents, les États-Unis étaient prêts à aider l'Iran en mettant en place l'enrichissement de l'uranium et des installations de traitement du combustible[8]. Cette participation donnait aux pays étrangers l'opportunité de garder un œil sur le programme iranien, mais depuis 1979 l'investissement étranger dans ce programme est quasi nul. Néanmoins, l'Argentine continue à fournir de l'uranium faiblement enrichi à l'Iran, qui attend 1996 avant de déclarer qu'il prendra des mesures légales pour rupture illégale de contrat[15]. Le porte-parole ajoute que les réacteurs à eau légère de Bouchehr « sont particulièrement adaptés à un programme militaire » ; puis continue en précisant « de plus, nous n'avons pas de preuves de la construction d'autres installations iraniennes qui seraient nécessaires pour séparer le plutonium du combustible du réacteur utilisé ». En 1975, la compagnie originaire de Bonn, Kraftwerk Union AG, entreprise créée grâce à un partenariat de Siemens AG et AEG Telefunken, a signé un contrat pour 4 à 6 milliards de dollars américains afin de construire la centrale à réacteur à eau pressurisée. Donald Trump décide de rétablir unilatéralement des sanctions économiques. L'uranium a été enrichi à 3,5 % en utilisant plus d'une centaine de centrifugeuses. L’action consulaire : missions, chiffres-clés. Un programme nucléaire de coopération civile a été signé dès 1957 avec les États-Unis dans le cadre du programme « Atoms for Peace ». D'un autre côté, le président argentin, 1984 : malgré l'opposition de l'ayatollah, 1989 : la loi sur la protection contre les radiations est ratifiée en session publique le 9 avril 1989 par le, 1990 : l'Iran commence les négociations avec l', Janvier 1995 : l'Iran signe un contrat de 800 millions de US$ avec le ministère russe de l'énergie atomique(MinAtom) afin de finir les réacteurs de Bushehr sous le regard de l'. Nucléaire iranien: Washington loin d'un retour à l'accord, confie J. Biden au chef du Mossad (média) i24NEWS 03 mai 2021 à 06:24 dernière modification 03 mai 2021 à 10:38 Il fut rapidement remis en route, mais avec l'assistance de la Russie, à la suite de la guerre Iran-Irak[1]. En 1975, la compagnie originaire de Bonn, Kraftwerk Union AG, entreprise créée grâce à un partenariat de Siemens AG et AEG Telefunken, signe un contrat pour 4 à 6 milliards de dollars afin de construire une centrale disposant de deux réacteurs à eau pressurisée. En 1959 est créé le Centre de recherche nucléaire de Téhéran (CRNT), opéré par l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI). L’accord d’une durée de trois mois permet de maintenir une surveillance du nucléaire iranien, tout en laissant un peu de temps pour la reprise des pourparlers diplomatiques Nous disons : Soyez en colère contre nous et mourrez de cette colère », parce que « nous ne discuterons avec personne à propos du droit de la nation iranienne à enrichir de l'uranium ». Arak était un des deux sites exposés par Alireza Jafarzadeh en 2002. L’AIEA peut dans ce cadre demander à accéder à des sites militaires.Ce régime de vérification est conçu pour permettre de détecter très rapidement tout manquement de l’Iran à ses obligations. Les sanctions internationales seront levées « en fonction du respect » des engagements iraniens, sans précisions toutefois sur le calendrier des vérifications. L'Iran y construisait une usine produisant de l'eau lourde et le réacteur à eau lourde IR-40 qui devait être prêt début 2014. Le président iranien, Mohammad Khatami, fut officiellement reçu à Paris en octobre 1999, immédiatement après la visite du chef d'État chinois Jiang Zemin. Début de la coopération entre l'Iran et les États-Unis dans les années 1950-1960, Coopération entre l'État impérial d'Iran et les États-Unis dans les années 1970, Le Joint Comprehensive Plan of Action: l'accord de 2015, La puissance nucléaire en tant que sujet politique, L'aspect légal du programme nucléaire iranien : Le traité de non-prolifération. La dernière modification de cette page a été faite le 12 avril 2021 à 05:44. La société iranienne considère la puissance nucléaire comme un moyen de moderniser et de diversifier ses sources d'énergie. Il existe aussi une usine de production de zirconium, située à côté, qui produit les ingrédients nécessaires aux réacteurs nucléaires[65]. Le 16 janvier 2020, à la suite de l'assassinat du général Soleimani en Irak, commandité par Donald Trump, Rohani a annoncé que l'Iran enrichissait à nouveau son uranium, et a déclaré que l'Iran, devant le blocage de la situation issu du départ des États-Unis, réduirait graduellement ses engagements envers l'accord nucléaire de 2015[41]. Enfin, l’accord permet des avancées concernant les questions liées au contrôle de la militarisation et à ce qu’on appelle le« canal d’acquisition », c’est à dire la procédure spécifique que l’Iran devra respecter pour acquérir des biens présentant une certaine sensibilité. Elles seront levées aussitôt que l’Iran aura mis en œuvre l’ensemble de ses engagements nucléaires et que l’AIEA l’aura vérifié, ce qui devrait prendre entre 6 et 9 mois après l’entrée en vigueur de l’accord. Le 14 août 2002, Alireza Jafarzadeh, un dissident iranien, révèle l'existence de deux sites nucléaires inconnus, une installation d'enrichissement de l'uranium à Natanz (dont une partie est souterraine) et une installation à l'eau lourde à Arak. L’accord de 2015 prévoyait une limitation de la production nucléaire de l’Iran à un usage civil pendant dix ans. Les ressources de l'Iran sont actuellement estimées à 133 milliards de barils. La mesure était alors décrite comme une mesure permettant de rétablir la confiance, limitée à une période de temps raisonnable, 6 mois étant cité comme référence. Plus important encore, ils ont montré comment l'affaire des otages français, ainsi que l'assassinat de Besse et l'attentat de la rue de Rennes du 17 septembre 1986, était liés au chantage iranien. une limitation du programme nucléaire iranien pendant au moins une décennie Ces études auraient été finalisées en 2012, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a demandé d'en contrôler les résultats[60],[61].Anarak. L’augmentation des capacités d’enrichissement de l’Iran sera ensuite encadrée.Les restrictions sur le niveau et la localisation des activités d’enrichissement, les stocks d’uranium enrichi, le retraitement, l’interdiction de certaines activités liées à la militarisation d’une arme nucléaire durent 15 ans.Le Conseil de sécurité restera saisi pendant dix ans. La société française nationalisée Cogéma et le gouvernement iranien ont alors fondé la Sofidif (Société franco-iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse), possédant respectivement 60 % et 40 % des parts. Mais la Chine se retira avant que le chantier n'ait démarré. En mars 1974, le Shah Mohammad Reza Pahlavi avait la vision d'une époque pendant laquelle les réserves de pétrole du monde se tariraient et déclara : « le pétrole est un matériau noble, bien trop valeureux pour le brûler… Nous envisageons de produire, aussi tôt que possible, 23 000 mégawatts d'électricité en utilisant des centrales nucléaires »[5]. En 1984, Kraftwerk Union a fait une déclaration préliminaire afin de voir si elle pourrait conclure le travail sur le projet, mais a finalement décliné de le faire tant que la guerre Iran-Irak continuait. garantir le caractère exclusivement pacifique du nucléaire iranien. « U.S. Cet accord, nommé le JCPOA (ou Joint Comprehensive Plan of Action), prend place pendant plus de trois ans. Avec les restrictions imposées par l’accord de Vienne, il faudrait au minimum un an à l’Iran, s’il décidait de se lancer dans la course vers l’arme, pour accumuler la matière nécessaire à une bombe par la voie uranium. Il se situe à 150 km au sud-ouest de Téhéran, et se situe sous une montagne, ce qui rend le site très difficile à attaquer (selon l'AIEA). contribuer à la paix et à la stabilité de la région. En 1995, des exilés iraniens vivant en Europe déclarent que l'Iran est en train de construire un site secret pour des armes nucléaires dans une montagne à 20 kilomètres de la ville de Chalus[69]. Ambassade fermée les vendredis, samedis et jours fériés légaux, mais une permanence téléphonique est assurée pour traiter les urgences. Le Chah Mohammad Reza Pahlavi régnait sur l'Iran à cette époque, et après la chute de Mohammad Mossadegh encouragée par la CIA en 1953, le régime apparaiss… Cette clause 'des six mois' était une clause standard de tous les accords de sauvegarde de l'AIEA. Il s’agit de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou Plan d’Action Global Commun (PAGC), en Anglais Joint Compréhensive Plan of Action (JCPoA) signé à Vienne (Autriche) le 14 juillet 2015. Et nous avons la possibilité de développer une industrie nucléaire, et on nous dit que nous ne sommes pas assez bons ou que nous ne pouvons pas ». Bien qu'il soit souvent dit que l'Iran avait « dissimulé » son programme d'enrichissement à l'AIEA, « en violation du Traité de non prolifération nucléaire » (TNP) jusqu'à ce qu'il soit « pris la main dans le sac » en 2002, le fait est que l'Iran n'était alors pas obligé d'informer l'Agence à propos de ces installations d'après l'accord avec l'AIEA portant sur les garde-fous qui étaient en vigueur à cette époque. L'uranium enrichi à 20 % ne possède aucun potentiel militaire, il n'acquiert ce potentiel qu'enrichi à plus de 90 %[66]. Ces archives d'une demie tonne, auraient été subtilisées par des agents du Mossad à Téhéran[49]. En janvier 2006, James Risen, un journaliste du New York Times, a affirmé dans son livre State of War (état de guerre) qu'en février 2000, une opération secrète américaine -sous le nom de code de Opération Merlin - avait échoué. Août 2012 : la centrale nucléaire de Bouchehr a atteint sa puissance nominale. Deux documents en particulier, datés du 22 avril 1975 et du 20 avril 1976, montrent que les États-Unis et l'Iran ont tenu des négociations pour une coopération sur l'utilisation de l'énergie nucléaire. En fait, l'Iran n'était même pas obligé d'informer l'AIEA de leur existence jusqu'à ce moment-là, un point concédé par la Grande-Bretagne dans la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies en mars 2003. Le programme actuel met en œuvre plusieurs sites de recherche, deux mines d'uranium, une centrale nucléaire et plusieurs installations de transformation de l'uranium qui incluent deux usines d'enrichissement de l'uranium. Ce compromis met un terme à douze années de controverses et de débats sur cette question. L’Iran s’est engagé à appliquer les plus hauts standards de vérification de l’AIEA(Agence internationale de l’énergie atomique). ». Le centre de recherche agricole et de médecine nucléaire à Hashtgerd a été fondé en 1991 et est opéré par l'OEAI[70].