Le royaume d'Arménie est le premier État à reconnaître puis adopter le christianisme comme religion officielle sous le roi Tiridate IV (298-330) lorsque ce dernier, une partie de sa famille et quelques membres du palais sont convertis, en 301 selon la tradition, par saint Grégoire l'Illuminateur. Vers l'an 885, la dynastie bagratide s'impose en Arménie, et l'indépendance du pays est alors reconnue. Cette carte est exposée à Modène (Italie), à la Biblioteca Estence[7]. Bien que l'Arménie actuelle soit un pays constitutionnellement séculier, la religion chrétienne y tient une place importante. On peut observer une multitude de commentaires démographiques, historiques… C'est une source pour les historiens. L'Antiquité cartographique, bien que peu développée, a laissé de très belles cartes, qui ont pour auteurs Hécatée de Milet, Ptolémée, etc. La carte représente tout le Caucase, l'Anatolie orientale, la mer Caspienne, la Haute-Mésopotamie. Les représentations de l'Arménie d'un point de vue cartographique sont riches, de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui. Des vignobles et des vergers se sont développés dans sa partie orientale. Elle accueille ainsi une base militaire russe à Gyumri. Le poisson est le plus souvent grillé et servi avec des légumes ou du riz. C’est ce qu’a annoncé Serge Sarkissian mercredi 12 septembre 2007. Cette grande carte de Giacomo de Maggiolo date de 1563. J.-C. Elle peut être considérée comme une encyclopédie cartographique de la région, vu l'ampleur des détails. Le lac Sevan est le deuxième symbole de l'Arménie après le mont Ararat. Arménie carte vintage, grande carte ancienne de l'Arménie, enset de la ville d'Erevan, impression de carte d'Arménie, carte de mur d'Arménie, décor arménien, cadeau arménien. Le tiers nord du pays fait partie du bassin hydrographique de la Koura, fleuve qui coule en Géorgie pour sa partie amont et qui se jette aussi dans la mer Caspienne après avoir traversé le nord de l'Azerbaïdjan. La végétation est rare et encore limitée par la déforestation. Au début du I er millénaire av. (hy) Հայաստանի Հանրապետություն / Hayastani Hanrapetut'yun. Les brochettes sont à base de poulet, de bœuf, d'agneau voire de porc — haché ou entier — et accompagnées de riz. Ainsi plus au nord, on peut observer des inscriptions déjà rencontrées ci-dessus, « Colchis », « Iberia » et « Albania ». Avant 2010, les gardes frontaliers surveillaient la frontière de l'Arménie avec la Géorgie et l'Azerbaïdjan, les forces armées russes patrouillaient les frontières avec la Turquie et l'Iran. La Constitution nationale arménienne est mise en place en 1863 et elle crée l'Assemblée nationale arménienne comme corps législatif du millet apostolique arménien, majoritaire, composé de 120 membres élus qui à leur tour élisent le Patriarche arménien de Constantinople, détenant le pouvoir exécutif. Mais elles passent le plus souvent par des représentations plus génériques, comme les portulans par exemple. L'Arménie change et devient soviétique jusqu'en 1991. J.-C.). « La turchia d'Asia », carte du Vénitien Antonio Zatta, date de 1784. Mais le bureau caucasien du Comité central du parti bolchevik, alors présidé par Staline, décide du rattachement du Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan. J.-C. jusqu'à aujourd'hui. Le XIXe siècle voit la naissance de la révolution littéraire arménienne (Abovian, Raffi, Toumanian et Demirdjian), aussi bien à l'intérieur du pays qu'en dehors, grâce à la diaspora arménienne. Ces massacres font entre 80 000 et 300 000 morts[25]. Dans ces six vilayets, les hommes sont massacrés, les femmes, les enfants et les personnes âgées sont mis en marche vers des zones de Cependant, la politique étrangère de l’Arménie se transforme aussi graduellement vers la recherche d’un soutien plus fort de l’Occident. Il s’agit d’une reproduction de qualité musée d’une carte de l’Arménie selon la Ashkharhatsuyts imprimée à St. Lazzaro en 1751. Jérome est un écrivain latin chrétien mort en 420. Nous pouvons lire les termes « armenia » et « arzerum » (Erzurum). Cette carte est abondamment citée par Hérodote dans ses écrits[5]. En décembre 1920, après la soviétisation de l'Azerbaïdjan, les autorités de la RSS d'Azerbaïdjan, nouvellement créée, déclarent renoncer à leurs prétentions sur les territoires litigieux, et reconnaissent officiellement le droit à l'autodétermination du peuple du Karabagh. L'Arménie dispose d'un régime parlementaire depuis 2018. J.-C., époque à laquelle la région fut investie par un peuple indo-européen (Armens et Hayaza-Azzi) qui se mêla à la population urartéenne. Il fait partie des 33 cartes faites par Battista Agnese, un cartographe habitant Venise et originaire de Gênes. Selon le Pew Research Center, en 2010, 98,5 % des habitants d'Arménie sont chrétiens, principalement orthodoxes (86,7 %), et dans une moindre mesure catholiques (8,7 %) et protestants (2,2 %) et alors que 1,3 % de la population n'est pas affilié à une religion et que 0,2 % pratique une autre religion[66]. Elle a adhéré au programme de Partenariat pour la paix de l’OTAN et aussi adhéré au Conseil de l’Europe (42e pays membre). Selon les preuves documentées, une civilisation existait en Arménie depuis l'âge du bronze, voire plus tôt, vers 4000 av. L'Arménie fut la première nation à adopter le christianisme comme religion d'État en 301[13],[14]. J.-C., mais sa reconstitution date du XIXe. Jamais une carte représentant l'Arménie n'a été aussi précise que celle-ci : on peut voir avec précision le relief, les lacs et rivières, etc. L'Arménie est l'un des pays les plus enclavés au monde, en partie pour des raisons naturelles (aucune façade maritime, relief très montagneux et vallées encaissées, donc des pentes fortes difficilement franchissables, villages isolés), mais aussi, pour des raisons de manque d'infrastructures modernes de transports (routes et voies ferrées en pleine réfection), et surtout pour des raisons politiques. Les autorités de Bakou envoient des troupes au Haut-Karabagh pour y rétablir leur contrôle, ce qui entraîne le début du conflit. L'œuvre d'Heinrich Kiepert est conservée à la Staatsbibliothek de Berlin. La carte est conservée à Paris, à la BNF. Abandonnée par les Puissances alliées, face à l'hostilité de ses voisins, la république d'Arménie mène pendant deux ans une existence précaire et succombera à la collusion de la Turquie kémaliste et de la Russie bolchévique. Malgré cela, plusieurs indices montrent que cette carte date de la fin du XVe siècle (notamment le fait de présenter certains royaumes et pas d'autres). Cette « Tabula Chorographia Armenica » a été faite à Constantinople par Érémia Tchélébi Keumurdjian. La carte est circulaire, d'un diamètre de presque 2 m. Elle se lit à l'envers, le sud étant représenté en haut à cette époque. Ce portulan date de la fin du XVe siècle. Avec une population surpassant celle des métropoles européennes comme Paris, Londres ou Rome, la ville devient le centre culturel, religieux et économique du Caucase. La carte d'Hécatée de Milet date du VIe av. Au début des années 2020, plus du tiers des terres agricoles sont laissées en friche, et le pays en est réduit à vendre son sous-sol minier aux Russes les plus offrants[30]. J.-C. par le roi Argishti Ier. Le dernier grand séisme a fait entre vingt-cinq mille et trente mille morts le 7 décembre 1988, détruisant particulièrement les villes de Spitak et Leninakan, actuellement rebaptisée Gyumri. Les cartes, en couleur, couvrent une période allant du VIIIe siècle av. Il fut prêtre au Proche-Orient pendant la fin de sa vie. J.-C., une tribu thraco-illyrienne[22] originaire des Balkans passe en Asie Mineure et se déplace graduellement vers l’est jusqu’au Caucase pour se confondre, sans confrontation semble-t-il, avec le royaume de l’Urartu. 8 nov. 2020 - Découvrez le tableau "Armenie" de Thierry POLLET-VILLARD sur Pinterest. Il est d'un style ressemblant au style du portulan d'Angélino Dulcert. L'atlas date de 1553. J.-C. Vers 610 av. Enfin, on peut lire le terme « montana negra », signifiant Montagne noire, qui était le nom médiéval de l'Amanus. La « Tabula Rogeriana » date de 1154. Ce portulan date de 1367, et a été fait par les Vénitiens Domenico et Francesco Pizigani. Les dimensions de la carte sont très grandes : 1,15 × 2,25 m. Elle ne représente pas seulement l'Arménie, mais aussi toute l'Europe et même l'Arabie, avec une grande précision. J.-C., année où le pays devient un protectorat romain. Ainsi le su-börek, sorte de lasagnes au fromage et au persil, les mantis, petits raviolis de viande, les kefté ou la moussaka font partie des plats traditionnels. La particularité de cette carte est une erreur : les lacs d'Ourmia et de Van se touchent, alors qu'ils sont distants de plusieurs centaines de kilomètres. J.‑C., les Arméniens, en provenance d'Anatolie occidentale, ont atteint les vallées du Haut Euphrate. La première république démocratique d'Arménie est née des convulsions qui ont agité la Transcaucasie à la fin de la Première Guerre mondiale. Aucune carte antérieure à celle-ci n'a représenté l'Arménie de façon si détaillée. C'est une œuvre génoise, comme pour la mappemonde de Fra Mauro. Les villes arméniennes ne sont pas mentionnées. Le commandant en chef est le président de l'Arménie, actuellement Armen Sarkissian. L’Arménie a ainsi exprimé le désir de s’intégrer dans les institutions européennes. Le style du portulan est catalan, l'ornementation en est l'exemple. Ainsi, l’Arménie cherche à équilibrer ses relations avec la Russie et également avec l’OTAN. On peut aussi voir « Širak » (région de Shirak), plus vers l'ouest « Tospai » (Lac de Van) « Tigranakert », etc. Une cathédrale historique arménienne touchée par des bombardements. La volonté de restauration partielle du niveau antérieur de l'eau du lac est devenue un symbole de l'Arménie redevenue indépendante, même si cette politique suscite des polémiques et des difficultés (ennoiement des infrastructures touristiques construites à l'époque soviétique en fonction du niveau du lac à cette époque ainsi que de tronçons de la route longeant le lac, difficulté pour trouver d'autres sources d'approvisionnement en eau). Elle mesure 46 × 62 cm. Cet alphabet, qui serait inspiré de l'alphabet grec, avec 32 consonnes et 6 voyelles s’écrit de gauche à droite. À la fin du XIXe siècle, sous le règne du sultan Abdülhamid II, les Turcs se livrent aux premiers massacres contre le peuple arménien (1894-1896) vivant sur la partie du territoire qu’ils contrôlent, c'est-à-dire l’Asie Mineure orientale ou l'Arménie occidentale. La carte est exposée à la Biblioteca Palatina, à Parme (Italie). En 1936, la république transcaucasienne fut dissoute ce qui entraîna l'émergence de la république socialiste soviétique d'Arménie. Là commence le Moyen Âge. Chaque carte juxtapose les à-plats de couleurs : on voit ainsi en jaune l'Ourartou se transformer en Arménie, on suit l'expansion arménienne du temps de Tigrane le Grand au Ier siècle avant notre ère, puis le territoire se rétrécir et finalement se partager entre Rome et la Perse au début du Ve siècle. Cette carte date du IIe, mais son exemplaire est une reconstitution de 1466. Si l'on s'intéresse à l'Arménie, on observe l'habituelle mention d'« Armenia », et d'« Erivan », avec les inscriptions de nombreuses villes arméniennes et caucasiennes. Cette dernière étant le premier partenaire économique de l’Arménie. Son point culminant historique était le mont Ararat et ses 5 160 mètres jusqu'en 1915. Ce portulan, datant de 1339, a été réalisé par Angélino Dulcert. Elle est aussi un membre permanent de l'Organisation internationale de la francophonie[36]. L'art s'est également développé à travers les céramiques ou les miniatures que dessinaient les moines. Une carte historique peut nous informer sur des ordres économiques, économiques, sociaux, démographiques ou culturels. Après la défaite de Sarikamich contre les Russes, le gouvernement jeune-turc s’attaque aux Arméniens de l’empire, et en premier lieu à ceux des provinces orientales, morceau de l’Arménie historique où se trouve la majorité d’entre eux. Sur la carte, nous apercevons « Ermenia Maior » et « Mons Ararat in quoi permansit arca Noe post diluvium » (traduction du latin : « le mont Ararat où s'est posée l'arche de Noé après le déluge »). Dans les temps anciens, l’Arménie bien qu’occupée par les Assyriens et les Perses a toujours été gouvernée par des rois Malgré le cessez-le-feu conclu en mai 1994, cette question n’est toujours pas réglée. J.-C., le stratège Artaxias proclame l’indépendance et, en 187 av. Imaginée en 1955 par le conseil des ministres de l'Union soviétique et créée en 1956, elle continue d'émettre aujourd'hui, non seulement en Arménie, mais aussi dans le reste de l'Europe, en Russie, en Australie et aux États-Unis. À la suite de la conquête de l'empire perse par Alexandre le Grand, l'Arménie subit donc l'influence grecque (dynastie séleucide) jusqu'au règne d'Antiochos III (242-187 av. Les noms sont écrits en grec ancien et en arménien. Au-delà du Tigre et de l'Euphrate, est noté « Archa de noe » (Arche de Noé) et plus au-dessus, « armenia maior » (Arménie majeure). L'Arménie est très handicapée par le blocus terrestre de la frontière par l'Azerbaïdjan et la Turquie. Étendue sur près de trois millénaires, l’histoire de l’Arménie peut sembler difficile à appréhender, à l’heure de l’instantanéité numérique. On y trouve — tant dans le pays que dans l'Arménie historique — une typologie assez unique d'architecture ecclésiastique. Rien qu'en juin 1896, dans la région de Van, au coeur de l'Arménie historique, pas moins de 350 villages sont rayés de la carte. * Effectifs militaires : 60 000[réf. La dernière modification de cette page a été faite le 9 mars 2021 à 16:02. On peut le considérer comme une carte princière[11] d'une grande finesse, avec de remarquables décorations. Toutefois, C'est un chef-d'œuvre de la cartographie arabe. La cuisine de l'Arménie et de sa diaspora est riche de sa diversité qui s'est forgée au cours de l'Histoire. Depuis le 27 septembre 2020, l’Arménie se trouve une énième fois en proie aux attaques venues d’Azerbaïdjan. Bien plus jeune que sa grande sœur, elle n'est créée qu'en 1999 et est diffusée dans plusieurs pays européens, américains et asiatiques. Après la défaite des Puissances centrales en 1918, les Arméniens fondent de grands espoirs sur la Conférence de la paix de Paris, pour obtenir le rétablissement de la Grande-Arménie historique.