Les deux unités vont recevoir des chars M60 et des M113 américains ; elles constitueront l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. La nouvelle armée irakienne (qui devait comprendre au départ 3 divisions) a servi de base aux 1re (est de la province d'Al-Anbar), 3e (Ninive) et 5e (Diyala) divisions, ainsi qu'a la 9e (Nord de Bagdad) division mécanisée ; ces divisions sont multiethniques et multiconfessionnelles et composées de soldats qui déclarent vouloir se battre pour l'Irak et adhérer à la vision d'un Irak fédéral et multiethnique. Au niveau des unités irakiennes sont intégrés des Military Interim Transition Teams (MiTT). Elle a en effet été créée parmi les premières divisions irakiennes à partir des unités de la Garde nationale (en) stationnées au Kurdistan irakien et composées de Peshmerga aguerris. Entre 1980 et 1990, Saddam Hussein fit passer les effectifs de l'armée de terre de 180 000 à environ un million d'hommes. La force aérienne irakienne (en arabe : Al Quwwa al Jawwiya al Iraqiya, (ar) القوة الجوية العراقية) a été créée le 22 avril 1931. Les officiers de la 4e brigade, 6e division donnent leurs ordres avant un assaut aéromobile au sud de Bagdad en juin 2007. Elle était devenue, en termes d'effectifs, la quatrième puissance militaire du monde, après la Chine, l'Union soviétique et les États-Unis. En janvier 2015, la capacité de manœuvre de l’armée irakienne est estimé à 48 000 hommes, réparties dans quelques divisions opérationnelles[40]. La 6e DAI est la plus ancienne formation de l’Armée irakienne déployée à Bagdad. Les effectifs en février 2006 sont de 107 000 militaires[28], de 165 000 militaires en août 2007[29] avec un objectif de 275 000 hommes. Les régions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien. Le Commandement opérationnel de Karbala (COK)[49]. Mais les jeunes officiers qui sortent des écoles militaire, et les nouvelles brigades qui sont créent ex nihilo, apporteraient avec eux l'esprit d'une nouvelle armée irakienne au service de la nation. Pendant la fin des années 1970 et la première moitié de la décennie suivante, les forces armées irakiennes connurent plusieurs bouleversements majeurs, et ce à tous les niveaux, dans les effectifs, les structures, l'approvisionnement, la hiérarchie, mais surtout dans le caractère politique. 4 véhicules polonais Dzik-3 de la compagnie de police militaire de la 6e division irakienne; En 2006, 600 exemplaires de ce véhicule ont été commandés avec une option sur 1 000 autres sous le nom d'Ain Jaria-1[54]. Grade Lieutenant-colonel (armée irakienne) Émir (État islamique) Commandement Forces de l'État islamique en Irak Conflits Guerre Iran-Irak Guerre du Golfe Guerre d'Irak Seconde guerre civile irakienne: Faits d'armes Bataille de Mossoul (2014) Mais cela n'est pas prévu avant 2009. Elle est en première ligne lors de la bataille de Mossoul et est parfois surnommée Golden Division dans les médias, et de temps en temps Dirty Division car elle serait chargée de certaines missions moins avouables. Six C-130J Hercules sont en commande, le premier d'entre eux a fait son premier vol en sortie d'usine au début de septembre 2012[63]. Elle a été constituée à partir des unités de la garde nationale irakienne (en) de la capitale et de toutes les unités qui y étaient stationnées en 2005. Ses unités ont donc été composées dès le départ de soldats qui étaient prêts à aller partout en Irak. Avec le retrait des forces de combat américaines, le MNSTC-I est remplacé en 2010 par le United States Forces – Iraq puis, à la suite de la fin de l'opération New Dawn et du retrait des 18 décembre 2011 des dernières unités américaines par le Bureau de coopération de la sécurité-Irak (Office of Security Cooperation – Iraq - OSC-I), dépendant du département d'État des États-Unis. Le 9 octobre 2012, la Russie annonce qu'une série de contrats d'armements à hauteur de 4,2 milliards de dollars ont été signés. À l'ouest, la 7e division (4 brigades) a été formé par le United States Marine Corps à partir des unités de la Garde national d'Al-Anbar. C'est pourquoi elle avait des effectifs plus importants que les autres divisions (au départ 5 brigades à 5 bataillons), mais c'est aussi pourquoi certaines de ses unités étaient sujettes à caution. Au déclenchement de l'invasion par les forces armées des États-Unis et celle de leurs alliés le 19 mars 2003 lors de l'opération liberté irakienne, l'armée irakienne comptait 4 "brigades" de la Garde spéciale républicaine (3 "brigades" d'infanterie (légère) et 1 "brigade" blindée en combat rapproché, chacune militairement équivalente à un régiment de la Coalition), 6 "divisions" de la Garde républicaine (3 "divisions" blindées en combat rapproché[4], 1 "division" mécanisée en combat rapproché[5] et 2 "divisions" d'infanterie motorisée[6], chacune militairement équivalente à une brigade de même nature de la Coalition), et l'armée régulière irakienne comptaient, elle, 17 "divisions" (3 "divisions" blindées en combat rapproché[7], 3 "divisions" mécanisées en combat rapproché[8], et 11 "divisions" d'infanterie (légère)[9], chacune militairement équivalente à un régiment de même nature de la Coalition), le tout d'un volume total théorique de 400 000 hommes, en réalité très probablement inférieur à 300 000 hommes. Au moment du départ des forces américaines à la fin de 2011, l’armée irakienne représentait 13 divisions d’infanterie et une division mécanisée, soit environ 210 000 hommes. Le Premier ministre Nouri al-Maliki en poste jusqu'en septembre 2014 s’est arrogé la direction de la police et de l’armée laissant à son fils celle des forces spéciales de sécurité, nouvel avatar des anciens services de Saddam Hussein, tandis que les unités militaires de Bagdad, les plus puissantes, sont devenues la nouvelle Garde républicaine. L'armée irakienne avait été à l'origine formée sur le modèle britannique. Officiers d'état-major Une bande rouge le long du bord extérieur de l'épaulière indique que l'officier est diplômé du cours d'état-major. Le MSTC fonde l’ensemble de l'entrainement sur un cycle de cinq semaines: campagne de recrutement de cinq semaines, puis à l’issue formation sur cinq semaines; l’avantage étant d’avoir des unités dont la cohésion repose sur l’entrainement reçu plutôt que sur les liens tribaux comme c’était le cas lorsque chaque nouvelle recrue était individuellement affectée à une unité déjà existante. Une brigade standard de l’Armée irakienne comprend six bataillons organisé comme il suit : L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne comme il suit (ancienne désignation entre parenthèses) : (Le numéro 13 n’est pas attribué pour les brigades. C'est la région entre Bagdad et la frontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'Armée du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Fin 2006, elle disposait de 748 aviateurs et de 28 aéronefs. La garde républicaine (GR) est une formation d'élite. Elle s'effectue jusqu'en 2010 sous la tutelle du Multi-National Security Transition Command – Iraq (en) (MNSTC-I) commandé en 2008 par le lieutenant général James Dubik (en) qui s'occupe de la formation de l'ensemble des forces de sécurité et de l'administration régaliene de l'Irak[32]. Les brigades étaient auparavant numérotées en ajoutant le numéro d’ordre de la brigade devant le numéro de la division (la 1re brigade de la 1re division est donc la 11e brigade, la 3e brigade de la 14e division est la 314e brigade). C'est ce qui explique que l'unité, actuellement stationnée à Falloujah, région sunnite, et bien que composée dans sa grande majorité de soldats chiites ou kurdes, se soit bien adaptée et serait acceptée par la population. L'opération apparaît comme un succès. La 4e DAI est une des meilleures unités de l'armée irakienne. Cette division a été formée par l’USMC. Le Coalition Military Assistance Training Team (en) (CMATT) créé durant l'été 2003 est spécifiquement chargé de l'assistance à l'armée irakienne dans l'organigramme du MNSTC-I où il a été intégré au durant le printemps 2004. La 4e brigade est à Bagdad au côté de la 11e DAI, elle participe fin juin aux combats à Sadr City avec les 1re et 3e brigades. Sa flotte est composée en 2010 des navires suivant : Cette jeune armée a, en 2008, des problèmes structurels : En 2014, l’offensive des forces terroristes de Daech (sunnites) a démontré des problèmes de motivation de forces supérieure en nombre qui se sont débandées face à l’ennemi. et différentes écoles et instituts comme les langues ou l’état-major)[31]. Au début de la guerre Iran-Irak, elle aligne 30 escadrons et 376 avions de combat (MiG-21, Soukhoï Su-7, Hawker Hunter...), en 1988, elle dispose de plus de 40 escadrons et 476 avions de combat (MiG-25, Soukhoï Su-25, Mirage F-1). Une nouvelle division mécanisée, la 14e est en cours de formation à Bassora ; elle a intégré l'ancienne 3e brigade de la 8e division, et a le soutien de la 3e brigade de la 9e division qui est déployée actuellement à Bassora. 300 AK-47 sont livrés la veille par l'armée ainsi que quelques camions non-blindés pour transporter les miliciens. Elle sera formée à partir de trois anciennes brigades d’infrastructures stratégiques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4e division, une nouvelle 4e brigade sera formé pour la 4e division grâce aux effectifs excédentaires dans les 3 autres brigades de cette division. Au Sud de l'Irak, sous responsabilité des Forces armées britanniques, l'armée irakienne était composée de la 10e division qui regroupait toutes les unités de ces régions rattaché avant à la garde nationale. La Garde républicaine spéciale (en) (GRS) (Special Forces Brigade of the Presidential Palace) était plus une unité paramilitaire qu'une véritable force de combat, responsable de la protection rapprochée de Saddam Hussein, de la sécurité du Palais présidentiel en particulier, et plus largement de celle de Bagdad. Chacune des brigades comprenant en général 2 500 hommes[10]. Ils peuvent être issus de l’Iraq Assistance Group (en) (IAG), organisme interarmées basé à Fort Riley au Kansas chargé de former les conseillers militaires, ou d'unités américaines sur place. Quelques-uns des centaines de blindés irakiens, hors d'état de combattre faute de pièces de rechange, dans le camp militaire de Taji (en). L'armée de l'air irakienne, comme toutes les forces irakiennes après l' invasion de l'Irak en 2003 , a été reconstruite dans le cadre du programme global de construction d'une nouvelle force de défense irakienne. Par suite, une « division » blindée ou une « division » d'infanterie motorisée pouvait très rapidement être, par exemple, transformée en une division" mécanisée", etc. Le Coalition Army Advisory Training Team (CAATT) s'occupent de l'armée de terre et de la marine irakienne et le Coalition Air Force Transition Team (CAFTT) s'occupant de l'armée de l'air. Voici les insignes des officiers de l'armée, de la marine et de la force aérienne respectivement. Airbus A300B4-200 irakien ©Simon Buddy. Le ministère de la Défense (وزارة الدفاع العراقية) est une agence gouvernementale irakienne ayant sous sa responsabilité l'ensemble des forces armées. Il ne peut donc y avoir, ni organigramme, ni tableau d'affectation unique ; de plus, les unités étaient modulables en fonction des missions : les « brigades » pouvaient être réaffectées à la demande aux différentes « divisions », chaque « division » ayant ainsi un nombre variable de « brigades » et, à l'intérieur des « divisions », les « régiments » ou les « bataillons » pouvaient être réaffectés à la demande aux « brigades », chaque « brigade » ayant ainsi un nombre variable de "régiments" ou de « bataillons ».