Les domaines de recherche principaux comprennent la biologie, la physique, l'astronomie et la météorologie[30],[31]. Sa dimension permet aux panneaux solaires de s'orienter sans être gênés par les modules pressurisés et les panneaux qui y sont rattachés. Visite guidée de l’ISS. Qu’est-ce que l’ISS ? Elle était de plus équipée d'un bras piloté depuis la cabine de la navette qui lui permettait d'extraire les charges utiles qu'elle transporte. Pour limiter la masse des consommables (eau et oxygène) transportés par les vaisseaux cargo, la station est équipée de systèmes permettant de recycler l'eau et de régénérer l'atmosphère de la station. Lorsque la navette est parvenue à la station, le container pressurisé est amarré à un port CBM de la station à l'aide du bras Canadarm de la navette. Les espaces libres de forme triangulaire situés entre les équipements et la coque sont utilisés pour faire passer les gaines techniques[43]. Les sorties sont effectuées, selon les intervenants et l'objectif, en utilisant le sas de la navette spatiale, celui du module Quest ou le sas russe. La Station spatiale internationale a de nombreux détracteurs qui lui reprochent son coût, estimé à près de 115 milliards de dollars américains, que ne justifient pas, selon eux, les résultats scientifiques obtenus ou potentiels. La Station Spatiale Internationale passe au-dessus de nos têtes régulièrement et même si elle se situe à 400 km d’altitude on peut la voir à l’œil nu. Le laboratoire américain Destiny est le deuxième module américain installé et le premier laboratoire. Les activités scientifiques du module européen Columbus sont coordonnées par l'agence spatiale allemande (DLR)[155]. Les toilettes utilisent un système de succion généré par un ventilateur semblable à celui mis en œuvre dans la navette spatiale américaine. La solution finalement retenue consiste à placer des équipements au format parfaitement identique sur les quatre côtés de l'espace central (D). L'ATV est un vaisseau cargo automatique développé par l'Agence spatiale européenne pour ravitailler la station spatiale. Pour pouvoir remettre en marche les systèmes défaillants l'équipage dispose à l'intérieur et à l'extérieur de la station d'un certain nombre de pièces de rechange pré-positionnées (en particulier pour les composants critiques), de kits de réparation et de boites à outils[169]. L'équipage est loin de tout secours et est plongé dans un environnement hostile : vide spatial, débris spatiaux, températures extrêmes. La Chine doit placer en orbite basse à compter de 2021 sa Station spatiale chinoise, une station de 60 tonnes composée de trois modules. L'assemblage en orbite débute en 1998, mais l'accident de la navette spatiale Columbia, en 2003, retarde sensiblement son avancement. Pour le segment russe ces missions sont prises en charge par le centre de contrôle de l'agence spatiale Roscosmos (TsUP) située à Koroliov (contrôle de mission), la Cité des étoiles (entraînement des cosmonautes) et le constructeur GKNPZ Krounitchev (conception de la station)[155]. Espace : un amerrissage historique réussi pour des astronautes de l’ISS. Le retard pris par le programme de la navette spatiale américaine, qui aurait pu permettre sa maintenance et la relève des équipages, ne permet pas de rehausser à temps l'orbite de la station : en 1979 la station inoccupée depuis plusieurs années, parvenue à une altitude trop basse, entame sa rentrée dans l'atmosphère terrestre et est détruite. (réalisateurs). Après de nombreuses études menées par la NASA dans les années 1960 et 1970, le projet est lancé en 1983 par le président des États-Unis Ronald Reagan, mais un coût toujours croissant et un contexte politique peu favorable aux grands programmes spatiaux civils retardent sa réalisation jusqu'en 1998. Par ailleurs la disposition retenue doit permettre d'accéder facilement à la coque pressurisée en cas de perforation. L'assemblage en orbite de la station spatiale internationale est un long processus car le lancement des 400 tonnes de la station va nécessiter une quarantaine de vols de la navette spatiale américaine et quelques vols des lanceurs russes, qui seront interrompus longuement, à deux reprises, à la suite de défaillances techniques. La NASA doit achever le montage de la station avec les dix-huit vols disponibles. La Station spatiale internationale est le plus grand des objets artificiels placés en orbite terrestre. Il peut changer de point d'accrochage en se déplaçant comme une chenille : cette mobilité combinée à sa grande longueur lui permet d'atteindre une grande partie des installations. La station n'est occupée que six mois. La station spatiale internationale comprend : La partie russe de la station applique l'architecture des modules développés pour la station Mir. Thomas Pesquet : Son quotidien à bord de l’ISS, Espace : quatre astronautes sont de retour sur Terre, Espace : une capsule SpaceX ramène quatre astronautes de l’ISS. Calculer ma vitesse en km/h. Avec sa vitesse de 27 700 km/h (7,7 km/s), elle fait le tour de la planète en 90-95 minutes en fonction de son altitude, soit un lever et un coucher de soleil toutes les 45 minutes. C'est la disposition généralement adoptée lorsque la station se trouve à l'ombre de la Terre (configuration « Night Glider mode »)[88]. La Station spatiale internationale (ISS) a parcouru l'orbite terrestre pour la 100 000e fois, lundi 16 mai, selon le Centre de contrôle des vols (Tsoup), près de Moscou. La station peut néanmoins continuer à fonctionner en cas de panne de ces systèmes mais en mode dégradé. Les systèmes les plus vulnérables sont le circuit de régulation thermique et l'alimentation électrique du fait de la présence de composants critiques uniques. Compte tenu du coût du maintien en opérations de la station spatiale (près de 3 milliards US$ soit plus de 15 % du budget annuel de la NASA), de l'obsolescence des composants et des retours scientifiques qui ne sont pas à la hauteur des sommes versées, l'abandon de la station spatiale est régulièrement évoqué en particulier dans la perspective de lancement de missions habitées vers la Lune ou Mars. Les débris d'une taille inférieure à 10 cm, trop nombreux et trop petits, ne peuvent être surveillés depuis le sol. Sa capacité de transport, bien que pratiquement divisée par deux par le choix d'une orbite favorable aux lanceurs russes, était particulièrement importante (16,4 tonnes). La station comporte des compartiments destinés au repos : deux dans la partie russe, quatre dans le module Harmony. Mais les études plus détaillées montrèrent que, compte tenu du nombre réduit de modules à produire, le gain financier espéré ne compensait pas le surcroît de complexité et de masse d'un module « universel ». À l'extérieur, les équipements et les modules doivent être protégés des contrastes thermiques générés par l'exposition directe ou l'absence d'exposition au Soleil, qui engendrent des écarts de température compris entre −126 °C et 149 °C. Ce sera le dernier élément qui rejoindra la station spatiale. Ce dernier peut également travailler en utilisant les images restituées par des caméras installées sur le bras ainsi que les données fournies par des capteurs[68],[69]. À cet effet leurs quatre faces internes comportent des emplacements au format standardisé qui peuvent recevoir des expériences et qui disposent d'interfaces informatiques, vidéos, d'une alimentation électrique ainsi que de canalisations pouvant distribuer gaz ou fluides. Zarya (soleil levant) est le premier module de la station internationale placé en orbite. En effet, l'ISS ne fait le tour … En l'absence de gravité, la notion de plancher/plafond (verticale locale dans le jargon de la NASA) a été définie de manière arbitraire : le plancher est le côté des modules tourné en permanence vers la Terre (nadir), le plafond étant à l'opposé (zénith). Il est établi que la taille minimale compatible avec la dimension des équipements usuels est celle d'un réfrigérateur. La station contient des composants qui nécessitent d'être remplacés périodiquement - filtres, lampes - ou doivent être entretenus. Il y a deux toilettes dans la station, situées respectivement dans les modules Zvezda et Destiny[129]. Les astronautes doivent s'attacher à la cuvette des toilettes, qui est équipée avec un système assurant l'étanchéité durant l'opération[131]. La construction de la Station spatiale internationale s'achève en 2011. La NASA avait calculé qu'il manquerait 40 tonnes de ravitaillement à la station pour qu'elle puisse fonctionner normalement sur la période 2010-2015[141]. Plusieurs missions se succèdent entre 1995 et 1998, au cours desquelles onze astronautes américains passent au total 975 jours à bord de la station Mir vieillissante. C'est une légère perte de pression dans l'habitacle qui a donné l'alerte. Son écoutille de modèle russe étroite ne lui permettait pas de transporter le fret encombrant. Observez et écoutez en direct l’équipage. Le 13 juin 1995 le coût d'exploitation de la station Alpha est réévalué à 93,9 milliards de dollars, dont 50,5 milliards de dollars pour les vols de navettes[8]. Ce système de télécommunication peut être également utilisé pour transmettre des données au centre de contrôle de Moscou par le biais d'une liaison téléphonique permanente entre le centre de contrôle de Houston et celui de Moscou[96]. Les principaux partenaires participent également à ces opérations avec leurs propres vaisseaux. Le système en charge de la section russe est composé de trois ordinateurs de vol effectuant l'ensemble des calculs en parallèle, s'accordant via un système de vote. Cette deuxième catégorie d'effets disparaît toutefois rapidement une fois l'astronaute revenu sur Terre[33]. Pour l'aménagement intérieur, deux configurations sont étudiées : un cloisonnement du cylindre en tranches à la manière de Skylab et un aménagement longitudinal avec un plancher parallèle à la paroi du cylindre. La dernière modification de cette page a été faite le 6 mai 2021 à 14:53. La deuxième partie, plus étroite, est le sas proprement dit similaire à celui de la navette spatiale qui permet, après avoir chassé l'atmosphère, d'accéder à l'extérieur. Les aménagements ne sont généralement pas amovibles. Le JEM comporte un prolongement pressurisé, l'ELM PS, qui fournit des emplacements supplémentaires pour certaines expériences réclamant, entre autres, une atmosphère ou une pression atmosphérique différentes. Les opérations de maintenance occupent une partie importante du temps de l'équipage permanent de la station spatiale. La NASA amorce les premières réflexions sur un projet de station spatiale placée en orbite terrestre au début des années 1960. Russes et Américains prennent le commandement à tour de rôle. Éric Bottlaender et Pierre-François Mouriaux, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, En mai 2010, la station a une masse de 369 tonnes et un volume pressurisé de 837. Ce module pressurisé est raccordé en permanence à la station. Elles sont également utilisées durant les manœuvres de rendez-vous et d'accostage ainsi que pour les échanges entre les membres de l'équipage, les contrôleurs de vol et avec les membres de la famille. C'est une version plus puissante du bras Canadarm installé sur la navette spatiale américaine. Pour des raisons budgétaires, les différents éléments ont été généralement conçus pour une durée opérationnelle de 15 ans. Neuf missions sont prévues en tout[145]. Ainsi, en une journée, plusieurs tours complets peuvent être accomplis par la station. La NASA identifie à l'époque huit fonctions susceptibles d'être remplies par la station spatiale[4] : Le 31 janvier 1985, l'Agence spatiale européenne (ESA) accepte de s'associer au projet, suivie par l'agence spatiale canadienne le 16 avril et par l'agence spatiale japonaise le 9 mai de la même année. Chacun des sept astronautes, au cours de son séjour d'une durée de 3 à 6 mois, partage son temps de travail entre les opérations d'assemblage, de maintenance et les tâches scientifiques. La nourriture épicée a généralement la préférence des astronautes car, en l'absence de gravité, les senteurs ne montent plus jusqu'aux muqueuses du nez et le sens du goût disparaît en grande partie[131],[134]. Il faut savoir que la station en orbite fait le tour de la Terre en une heure et demie à la vitesse de 28 000 kilomètres par heure, sans quoi elle tomberait. Les détracteurs de cette dernière solution soulignèrent que la présence de hublots fragilisait et alourdissait la structure sans pour autant fournir une vue directe sur toutes les parties de la station. L'équipage permanent est passé à 6 personnes en novembre 2009, et, en application de l'accord passé avec l'agence spatiale russe, seules trois personnes sont allouées aux travaux dans la partie non russe soit environ 150 heures travaillées par semaine. Cette décision soulève un redoutable problème logistique pour l'avenir car les moyens de transport restants ne suffiront pas à transporter le tonnage de fret nécessaire. Pour exercer vos droits, La station spatiale internationale a fait le tour de la Terre pour la 100 000e fois. Un financement pour dix années supplémentaires est annoncé en janvier 2014, repoussant la fin théorique du programme à 2024[188]. Deux boites à gants sont disponibles, l'une fixe de grande dimension (MSG), l'autre (PGB) plus petite et portable[78]. Les liquides et les soupes sont conditionnés dans des sachets hermétiques et consommés au moyen d'une paille, tandis que la nourriture solide est consommée en utilisant, comme à terre, une fourchette et un couteau[134],[129],[130]. L'agence spatiale russe doit fournir quatre modules pressurisés tandis que ses vaisseaux participeront au ravitaillement et à la relève des équipages. Il existe un système de secours reposant sur des réserves d'oxygène stockées en bouteilles et des générateurs d'oxygène à partir de produits solides[111]. Le président américain Richard Nixon choisit de privilégier le développement de la navette spatiale[1]. L'ISS partage le déplacement de la Terre autour du soleil, donc elle (l'ISS) se déplace à 108 000km/h environ par rapport au soleil. Arrivé en fin de vie, il est prévu qu'il soit largué et détruit avant l'installation du module Nauka début 2021. Le regroupement des modules autour d'un module central servant de nœud est écarté car trop risqué. Un premier vol sans équipage est lancé le 2 mars 2019, tandis que le premier comportant un équipage décolle le 30 mai 2020, emportant Douglas Hurley et Robert Behnken à bord de la station. Pour la partie non russe de la station, l'énergie provient des panneaux solaires installés sur la poutre de la station. La moindre miette qui s'échappe dans la cabine doit être collectée pour éviter qu'elle ne vienne s'accumuler et obturer les filtres à air ou d'autres équipements délicats[130],[129],[134]. L'inexistence de la station spatiale fait l'objet de nombreuses théories du complot[197]. Cette dernière disposition est donc retenue pour la suite de l'étude et à son tour déclinée en plusieurs versions : une disposition avec les équipements placés aux quatre angles laissant un volume libre en forme de croix (B) est éliminée car laissant peu de place pour les équipements ; on écarte également un aménagement qui superpose deux formats d'équipement de chaque côté de l'espace laissé libre avec des gaines techniques courant au niveau du plancher et du plafond (C). Les sachets de nourriture destinés à chaque astronaute sont identifiés par une étiquette d'une couleur donnée. Un accord de coopération spatial entre les États-Unis et la Russie avait été signé fin 1992 par les présidents George Bush et Boris Eltsine : des astronautes américains pourraient effectuer des séjours de longue durée dans la station Mir. Il doit être amené prochainement par un lanceur Proton avec le module russe Nauka[70],[71]. Les principaux risques sont[156] : La station spatiale est placée sur une orbite où circule également, à des vitesses relatives qui peuvent dépasser 20 km par seconde, une grande variété de débris spatiaux : étages de fusée, satellites hors service, débris d'engins explosés, restes de moteurs à propulsion solide, écailles de peinture, liquide réfrigérant du générateur nucléaire des satellites RORSAT, petites aiguilles et autres objets[157]. Le module américain Quest, qui est fixé au nœud Unity, permet aux astronautes d'effectuer les sorties extravéhiculaires. Le programme COTS, mis sur pied en 2006, visait à confier à des candidats choisis à la fois le transport de fret et celui des astronautes (option D). Ils ménagent un corridor pressurisé entre les deux parties, comportent un chauffage et permettent d'établir une liaison électrique et télécom. La navette spatiale peut également transporter le Spacehab, un module pressurisé qui reste dans la soute, et qui peut, entre autres, servir au ravitaillement de l’ISS. Un « SAW » comporte deux panneaux composés chacun de 16 400 cellules photovoltaïques maintenus en position par un mât formant un ensemble long de 34 mètres, large de 12 mètres et pouvant produire chacun jusqu'à 32,8 kW de courant continu. Cette situation devrait nettement s'améliorer avec l'équipage porté à 6 personnes, mais la NASA annonce que les astronautes américains ne pourront consacrer que 36 heures par semaine en tout à la mise en œuvre des expériences scientifiques, soit moins de 30 % de leur temps de travail. La NASA dispose de 76,6 % des droits d'utilisation, l'agence japonaise de 12,8 % et l'agence canadienne de 2,3 %[99],[172],[170]. L'espace : comment nettoyer les déchets en orbite ? Le compartiment d'amarrage Rassvet dont l'installation a eu lieu en 2010, doit servir de port d'amarrage pour les vaisseaux Soyouz et Progress. La NASA, qui met en application l'accord comme une répétition des vols vers la future station spatiale, règle 400 millions de dollars de coût de séjour à l'agence spatiale russe. ... D'après wikipédia, la station fait une révolution autour de la terre en 92,69 min. Cet objectif est accompli par plusieurs types de moyens, soit passifs, soit actifs[46].