En 2002, avec l’objectif de réguler les activités religieuses musulmanes en France, le ministère de l'Intérieur fonde le Conseil français du culte musulman (CFCM). L'aumônerie musulmane est créée par l'arrêté interministériel du 16 mars 2005, deux ans après la création du Conseil français du culte musulman[163]. Philippe Galli, nommé préfet de la Seine-Saint-Denis en 2013, précise qu'« il y a environ 700 000 musulmans en Seine-Saint-Denis ». Lors des élections européennes, la liste du parti islamiste Union des démocrates musulmans français (UDMF) obtient 0,13 % des voix, terminant en 19e position sur 34[125]. Les razzias des barbaresques qui firent 1,3 million d'esclaves européens[réf. La vaste majorité des musulmans de France est sunnite. Dans une vidéo, il lâche donc le chiffre réel du nombre de musulmans en France : 15 à 20 millions.-Ce chiffre contredit celui avancé par le quotidien parisien d'extrême-gauche 'Le Monde' qui avance 2,1 millions. L'INED et l'Insee estimaient à 8 % les musulmans dans la population française en 2010. En 2017, 48 % des Français pensent qu’il existe un affrontement fondamental entre l’islam et les valeurs françaises, seulement 20 % des sondés avancent que l'islam est généralement compatible avec les valeurs françaises[83]. La population maghrébine en France, majoritairement plus pauvre, a un taux de fécondité plus élevé que le reste de la population française, respectivement 3,3 et 2 enfants par femme[58]. Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d'enfants issus de mariages mixtes[62]. », « 55 % des hommes déclarent aller à la mosquée le vendredi, contre seulement 20 % des femmes », « Des musulmans très pieux n’y vont pas, d'autres moins observants y vont parce que c’est un lieu de socialisation, essentiellement masculine. Les pays qui comptent le plus de musulmans sont l'Indonésie, qui abrite 12,7 % des musulmans du monde, suivi du Pakistan (11 %), de l'Inde (10,9 %) et du Bangladesh (9,2 %)[2]. Selon les auteurs, ils sont « ethnicisés, mis à distance par leurs homologues et leur encadrement immédiat, ils sont victimes de discriminations sociales, ethniques, religieuses ou sexuelle »[164]. Parmi les dernières études réalisées sur le sujet, celle du Pew Research Center, institut américain indépendant et reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, indique qu’en 2016, il y avait 8,8% de musulmans en France, soit près de 6 millions de personnes, ce qui fait de la France le premier pays d’Europe en terme de population musulmane présente sur son territoire. L'INSEE et l'INED coréalisent notamment une étude intitulée « La pratique religieuse influence-t-elle L'histoire de l'islam en France commence véritablement en 704 quand la Corse subit une razzia par ceux qui sont appelés alors Sarrasins. Ces musulmans ont gardé de forts liens avec leurs pays, où leurs familles sont souvent restées vivre. On compare ici les réponses de l'ensemble de la population française avec la fraction musulmane pratiquante. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la fondation une place centrale. Par ailleurs, on observe un recul de la consommation déclarée d'alcool au sein de cette population (entre 35 et 39 % entre 1989 et 2001, 32 % en 2011, 22 % en 2016), et le port du voile par les femmes a augmenté (35 % disaient porter le voile en 2016 contre 24 % en 2003)[94]. Paralysée par les rivalités et dissensions internes, elle est restée une coquille vide. Plusieurs sondages montrent, notamment depuis 2010, une forte dégradation de l'image de l'islam en France[79],[80],[81]. En 2004 est fait le constat que, sur les quelque 1 200 imams du pays, 75 % sont étrangers et un tiers ne parlent pas français[2]. Selon le magazine Le Point (qui publie également le texte), l'acte est d'importance historique, en cela qu'il définit précisément un islam en France républicain, moderne et progressiste. Un chiffrage interdit et des analyses divergentes, Pratiques religieuses et organisations musulmanes, Fondation des œuvres de l'islam de France, Choix électoraux et intégration politique, « Proclamation de l'islam en France » par la Grande Mosquée de Paris, « La pratique religieuse influence-t-elle En 2017, il estime que la communauté musulmane au sens large du terme compte environ 8,5 millions de personnes (dont 3,5 millions de pratiquants)[33]. Plus des deux tiers résident dans les agglomérations urbaines de 200 000 habitants ou plus[21]. Se basant sur le rapport Al Karoui de septembre 2016 et reprenant la définition de Thierry Tuot selon laquelle l'islamisme est « la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines et faisant irruption dans le champ public et politique », Élisabeth Schemla observe une « glissade de la majorité des musulmans vers l'islamisme »[158]. En 2019, 6,7 millions d' immigrés vivent en France, soit 9,9 % de la population totale. Le président de la République, François Hollande, a réagi à cette proposition, refusant l'hypothèse d'un financement public des mosquées, déclarant « qu'il n’est pas question de toucher à la loi de 1905, et donc au modèle français de laïcité. Les musulmans sont en moyenne plus jeunes et environ la moitié des musulmans de France ont moins de 24 ans. C'est à rapprocher d'autres pratiques »[95]. Il existe deux types de conversion, la « conversion rationnelle » et la « conversion relationnelle »[65]. Alain Boyer, se fondant sur le recensement de population de 1990, estime le nombre de musulmans potentiels à 4,16 millions[15], mais plusieurs des données qui composent ce chiffre sont de simples estimations. Chantier de premier ordre de du gouvernement pour l’année 2019, la modification de la loi de 1905 doit permettre d’encadrer et d’organiser le culte musulman. Olivier Roy indique que le fait d'être musulman n'est qu'un élément parmi d'autres de l'identité des immigrants de la première génération. La même année, François Héran, directeur de l'Institut national d'études démographiques de 1999 à 2009, estime que le nombre de personnes ayant une « origine musulmane » représente un huitième de la population totale soit près de 8,4 millions de personnes et que « dès lors qu'on atteint de telles proportions, il devient absurde de soutenir qu'un […] huitième de la population vivant en France, française dans sa grande majorité, ne serait pas intégré. La France devient l'un des premiers pays d’immigration au monde[7]. Leur identification avec l'aire d'origine est beaucoup plus forte : ils sont tout d'abord Algériens, Marocains, Tunisiens d'autres s'identifient par leur culture ou leur langue Arabes, Berbères (Kabyles, Chleuhs, Rifains), etc. Cette association a le statut légal d'association à but non lucratif sans particularité spécifique si ce n'est sa reconnaissance particulière par le gouvernement. … Selon ce sondage, 43 % approuvent des horaires séparés pour les femmes dans les piscines et 46 % manifestent des sentiments antisémites[n 3] (contre 18 % de l'ensemble des Français). Les Frères Musulmans de « Musulmans de France », nouveau nom de l’UOIF, ont inauguré leur mosquée géante de Mulhouse, nommée En Nour, samedi 25 mai dernier. Les chiffres fournis par les institutions religieuses elles-mêmes sont également utilisés, non seulement pour le nombre de croyants qu'ils revendiquent, mais surtout pour les éléments indiquant les pratiques : régulières comme l'assistance à la prière ou le jeûne du ramadan ou ponctuelle pour les grands évènements tels que mariages et enterrements religieux[13]. Seuls deux établissements sont sous contrat avec l'État, c’est-à-dire avec des enseignants payés par l’État : le lycée Averroès de Lille, et le lycée Al-Kindi de Décines, en banlieue lyonnaise. » Elle serait relancée à l'automne 2016 avec des missions élargies dont « la construction et la gestion des lieux de cultes en accord avec les maires des communes concernées », la réception des dons et financements des pays étrangers pour les distribuer vers la formation des imams, les lieux de culte, les établissements éducatifs, le financement de bourses pour les imams et aumôniers ou la réalisation de thèses universitaires. Kamel Kateb, dans le même ouvrage, donne à partir de calculs différents des estimations proches : 3,5 millions de personnes originaires par un de ses ascendants de pays à majorité musulmane[18], et 3,1 millions de personnes appartenant à un ménage dont la personne de référence est originaire d’un pays à majorité musulmane[19]. La conversion relationnelle est issue d’un ensemble de liens sociaux qui produisent ou même forcent un processus décisionnel de la pratique musulmane. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la fondation une place centrale. Le nombre de personnes quittant l'islam, sans adopter le catholicisme, n'est pas comptabilisé. Sur une plus longue période, les réticences des Français non-musulmans vis-à-vis de l'islam sont de plus en plus grandes : en 1989, 33 % des sondés se disaient favorables à la construction des mosquées. Selon le ministère un tiers de ces 5 à 6 millions se déclarent croyants et pratiquants, soit deux millions, … Cette interdiction est réaffirmée dans l'article 8 de la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés[10]. Les chiites représentent 2 à 3 % des musulmans de France[148]. Pew Research Center, The Pew Forum on religion & public life. Le ministère de l'Intérieur chargé des cultes a indiqué en 2010 qu'il y a entre 5 et 6 millions de musulmans en France, estimation obtenue en comptant cette fois-ci pour musulmanes toutes les personnes venant d'un pays à dominante musulmane. Par principe, la République française s'interdit de poser la question de l’appartenance religieuse dans les recensements légaux, qui sont obligatoires. Il y en avait environ 900 en 1985 et seulement cinq en 1965[88],[89]. Ces zones ont souvent des indicateurs économiques dégradés[105] (taux de chômage de 27 % et de pauvreté de 43 % dans la commune de La Courneuve en 2019[106],[107]). Une étude conduite en 2011 par le Pew Research Center s'attache à établir l'évolution de la population musulmane dans la démographie mondiale. Le recensement de la population en France ne pose pas de questions sur la religion et les enquêtes de la statistique publique abordant le sujet sont rares. Les musulmans se sentiraient même selon cette enquête plus proches de l'extrême gauche que de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)[118]. Cette identité de groupe différencie les musulmans non pas des « chrétiens croyants » mais, en France, des « Français de souche »[14]. les comportements familiaux ? La population étrangère vivant en France s'élève à 4,9 millions de personnes, soit 7,4 % de la population totale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nombre de musulmans en France et en Europe : la fabrique des chiffres. Selon l'Insee, le prénom Mohamed est le prénom le plus donné en 2002 dans ce département[53]. Toujours selon Olivier Roy, on assiste progressivement, sous les effets de la mondialisation et de la déculturation, au découplage entre religion et culture traditionnelle, comme cela s'est fait dans le christianisme. »[130]. On peut parler d’une évolution des pratiques religieuses en France avec une fréquentation plus assidue de la mosquée, sans doute avec une recherche d'un rapport collectif à la religion, mais pris isolément cela ne signifie pas que les musulmans sont spécialement plus religieux. Surtout, Beauvau explique que cette statistique s'explique par le nombre d'églises en France, bien plus important que n'importe quel autre lieu de culte. Les deux auteurs soulignent que ces estimations concernent le nombre de musulmans potentiels, c'est-à-dire dont un ou plusieurs des ascendants directs sont issus d'un pays à majorité musulmane. La grande mosquée de Paris est inaugurée en 1926, afin d’offrir un lieu de culte aux musulmans de Paris, de plus en plus nombreux. Selon une étude de l'institut Ipsos, les Français estiment que les musulmans représentent 31% de la population française. L'INSEE et l'INEDcoréalisent notamment une étude intitulée « La pratique religieuse influence-t-elle les comportements familiaux ? L’année 2019 est excellente pour les Frères Musulmans en France. Quant aux naissances, toujours d’après l’enquête Trajectoires et origines, pour les enfants nés en 2006-2008, un peu moins de 20 % d’entre eux auraient au moins un parent musulman[31]. Depuis le début des années 1990, l'armée française distribue des rations halal aux soldats musulmans[161],[162]. L’islam est aujourd'hui la deuxième religion en France après le catholicisme en nombre de pratiquants, la troisième en nombre de lieux de culte après le protestantisme. Elle est une conversion individuelle qui naît d’une recherche explicite d’un système de signification et de sens, elle a une origine intellectuelle, et répond à une soif de spiritualité et de mysticisme[70]. Une croissance quasiment sans équivalent en Europe.