Des experts soviétiques sont mis à disposition pour former des spécialistes chinois. À la suite de la réussite de la mission Chang'e 3, les responsables chinois décident de fixer un objectif original à l'engin spatial construit pour servir de doublure en cas d'échec. Se connecter. En 2003, avec le programme Shenzhou, la Chine devient la troisième puissance spatiale après la Russie et les États-Unis à lancer un homme dans l'espace. La deuxième mission utiliserait un module lunaire disposant d'une capacité d'emport fortement accrue et s'appuierait sur une station spatiale en orbite autour de la Lune[77]. Selon Geoffrey Murray, dans son ouvrage China, the next superpower (La Chine : la prochaine superpuissance), « la Chine émerge sans à-coups pour devenir l'une des superpuissances du XXI siècle », du fait de son développement économique, politique, et militaire, appuyé par l'importance de sa populationet la force de sa civilisation . Quatre satellites (trois sont suffisants) utilisant la plateforme DFH-3 - BD 1A à BD 1D - ont été lancés entre 2000 et 2007 (le dernier lancement a été un échec). La Chine développe un lanceur réutilisable d'une capacité intermédiaire, qui utilise la même technique que la fusée Falcon 9 pour récupérer le premier étage. Plusieurs missions avec équipage lui succèdent à un rythme relativement lent. Mais, une nouvelle fois, la priorité est donnée au programme habité. La sonde spatiale est dans un premier temps dirigée vers le point de Lagrange L2 du système Terre-Lune puis survole à une distance de 3,2 km l'astéroïde (4179) Toutatis[13],[14]. La Chine s’annonce comme une grande puissance spatiale autonome. La station spatiale est occupée durant un mois par l'équipage du vaisseau Shenzhou 11 qui a décollé le 17 octobre 2016[70]. Le lancement de la sonde spatiale chinoise est en effet précédé un mois plus tôt par celui de l'engin japonais Kaguya et suivi en 2008 par la sonde spatiale indienne Chandrayan-1. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. 105 sont encore opérationnels. Le lancement de Chang'e 1, qui a lieu le 24 octobre 2007, fait partie d'une vague d'engins spatiaux d'origine asiatique qui viennent réactiver l'exploration de la Lune et démontrent les ambitions de ces nouvelles puissances spatiales. Les satellites chinois à vocation scientifique ont été relativement peu nombreux depuis les débuts. Le lanceur Kuaizhou d'une capacité de 400 kg en orbite basse a été lancé pour la première fois en 2013. Selon la presse chinoise, la première mission aurait lieu “à la fin du siècle ou au début du prochain”. La mise en place d'un programme de vols spatiaux habités sous-tendue par un premier rapport d'experts et la création d'un institut de recherche voué à la médecine spatiale en 1968, se concrétise en 1971 avec le lancement du projet 714 dont l'objectif est de placer sur orbite le premier astronaute chinois en 1973. L'atterrisseur emporte un astromobile et un petit drone pouvant prendre de la hauteur pour obtenir des images permettant de fournir un contexte aux observations ou éventuellement repérer la présence de glace d'eau. La Chine accumule durant cette décennie les succès dans un grand nombre de domaines : déploiement du système de positionnement à usage militaire Beidou, développement de l'activité d'observation de la Terre et de systèmes de reconnaissance militaire, satellites d'observation et de recherche océanographique, systèmes de télécommunications couvrant toute la gamme des services, mise en place d'un réseau de satellites météorologiques, lancement de sondes spatiales lunaires. Un des objectifs qui lui sont assignés est la recherche d'un isotope rare de l'hélium, l'hélium 3, qui pourrait avoir des applications dans la production d'énergie (fusion nucléaire). Une deuxième génération, dans laquelle la participation du Brésil monte à 50 %, doit commencer à être déployée à partir de 2012. Plusieurs versions, Première génération des Longue Marche. Au cours de la dernière décennie les lancements se font avec une fréquence très rapprochée (31 satellites entre 2006 et 2017) [53]. Il n’en fallait pas plus pour imaginer qu’elle pourrait également devenir une … La recherche “est en cours et … Pour les lancements en orbite géostationnaire, la Chine a mis au point un étage supérieur propulsé par un moteur cryogénique (oxygène liquide/hydrogène liquide) aux performances toutefois assez médiocres. Il se concrétise par la conception et la réalisation des satellites Gaofen dont le premier est lancé en 2013. L'objectif de la mission est de photographier la surface de la Lune en trois dimensions, de déterminer la composition du sol, de mesurer l'épaisseur du régolithe et d'évaluer l'environnement lunaire. À l'époque, les dirigeants chinois entretiennent des liens étroits avec l'Union soviétique considérée comme un pays frère régi par les mêmes principes socialistes. Haut de 87 mètres pour une masse au lancement de 2200 tonnes, cette fusée sans désignation officielle (les appellations utilisées sont lanceur habité de nouvelle génération, CZ-X ou fusée 921) décollerait de la base de Wenchang. La construction de la base de lancement de Jiuquan en Mongolie-Intérieure à la limite du désert de Gobi est décidée en 1958[1]. L'échéance du programme lunaire chinois semble se situer en 2030 ou au delà. La mise en place de l'« économie socialiste de marché » par le nouveau dirigeant chinois Jiang Zemin en 1993 touche également l'industrie spatiale. La Chine, puissance spatiale. L’Europe du Sud veut faire revenir les touristes, « Avec la cession d’AOL et Yahoo par Verizon, une nouvelle page de l’histoire d’Internet se tourne », Pourquoi la France refuse d’interdire le démarchage téléphonique, « Nous ne pouvons tolérer qu’une poignée d’acteurs préempte les données européennes au bénéfice exclusif de leurs modèles d’affaire », Comment Napoléon a conquis (et perdu) l’Europe, En Birmanie, comment l’armée réprime la mobilisation populaire, Covid-19, paludisme, sida : l’immense bilan humain des pandémies actuelles, Comment les mains coupées du Congo ont secoué l’Europe coloniale - Flashback #2, « Il ne peut y avoir de liberté d’expression quand il y a une parole dominante », Nonna Mayer : « Ceux qui m’attaquent ne respectent pas les règles du débat universitaire », « “D’abord ne pas nuire” : pour des mesures anti-Covid-19 en accord avec le principe premier de la médecine », Macron et Napoléon : du bon usage de l’Histoire, Cinéma : le calendrier concerté des sorties de films est mort-né, « L’Harmonica de verre et miss Davies » : Mélanie Traversier orchestre des voix d’ange, « Entendez-vous dans nos campagnes », sur LCP : les jeunes oubliés des zones rurales françaises, Louis Gardel, doyen du prix Renaudot, quitte le jury, qui annonce l’arrivée de deux autrices, Les citoyens « référents » font couac à Saint-Briac, « Tout est beau, même le kitsch, la vulgarité, la pauvreté » : Jacques Grange, une pièce maîtresse du chic français, S’aimer comme on se quitte : « C’était un amant bouleversant, c’est devenu un compagnon patachon », Trois recettes du Maghreb, avant, pendant ou après le ramadan. La Chine faisait déjà partie du cercle très fermé des principales puissances spatiales : capable comme les États-Unis et la Russie d'envoyer des humains dans l'espace de manière autonome, depuis 2003. Le premier vol du vaisseau spatial sans équipage, Shenzhou 1 a lieu le 20 avril 1999, une date choisie pour symbolisme puisqu'il s'agit du 50e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. La Révolution Culturelle, déclenchée par Mao Zedong pour reconquérir le pouvoir, est à l'origine entre 1966 à 1969 de campagnes de harcèlement des intellectuels par les gardes rouges ; celles-ci touchent les chercheurs et ingénieurs travaillant dans le domaine spatial et désorganise celui-ci ; la hiérarchie des compétences est remise en question et les contrôles qualité ne sont plus respectés[N 2]. Le premier vol du lanceur CZ-2, qui a lieu le 5 novembre 1974, est un échec. Voici nos préférés. Chang'e 4 est lancé le 8 décembre 2018[84] et alunit le 2 janvier 2019 pour mener une exploration de la région avec son rover. La Chine dispose début 2018 d'une flotte particulièrement étoffée de satellites militaires. Peu d'informations officielles sont disponibles sur cette branche de l'activité spatiale. Au début des années 1970, la Chine lance des satellites d'observation Fanhui Shi Weixing (FSW) à vocation à la fois civile et militaire. Les lanceurs CZ-2 sont spécialisés dans la desserte de l', Les lanceurs CZ-3 sont spécialisés dans le lancement en, Les lanceurs CZ-4 sont destinés à la desserte de l'. Toutefois l'échec du deuxième vol du lanceur Longue Marche 5 semble avoir entraîné un report du projet reposant sur CZ-9. Pour améliorer votre connexion Wi-Fi, un réseau maillé (ou « mesh ») permet d’étendre la couverture de votre box dans un grand logement, et d’améliorer sa vitesse, bien mieux qu’un répéteur. Comparatif « Wirecutter ». À l'issue de sa mission il est dirigé vers le point de Lagrange L2[79] avant d'effectuer un survol de l'astéroïde (4179) Toutatis qui démontre la maitrise des ingénieurs chinois[80]. Celle-ci comprend trois modules ayant chacun une masse d'environ 22 tonnes : le module central "Tian He" et les laboratoires spatiaux “Wengtian” et “Mengtian“[73],[74]. Le deuxième étage utiliserait deux YF-100K et le troisième étage deux ou trois moteurs YF-75[33]. Chang’e 5, ou comment la Chine est devenue une grande puissance spatiale La mission Chang'e 5 est terminée et les échantillons lunaires sont bien revenus sur Terre. En 2014 les responsables chinois décident de développer une mission à destination de Mars qui combine un orbiteur et un astromobile (rover) de 200 kg. Le pays dispose de deux paires de satellites de télécommunications militaires en orbite géostationnaire basés sur la plateforme moderne DFH-4. Chine : une puissance spatiale est née. La Chine a annoncé en 2018 par des canaux non officiels qu'elle prévoyait d'envoyer d'ici dix ans des astronautes chinois à la surface de la Lune. La fusée Longue Marche 8 peut placer 7,6 tonnes en orbite et 4,5 tonne en orbite héliosynchrone. 8 satellites Shin Jan (pratique en chinois) ont été lancés entre 1971 et 2006 : SJ-2 et SJ-3 ont recueilli des données sur les couches supérieures de l'atmosphère, SJ-1, SJ-4 et SJ-6 ont étudié les rayons cosmiques tandis que des expériences de microgravité ont été menées par SJ-5 et SJ-8. Trois satellites utilisant la deuxième génération de plateforme (DFH-2) sont lancés en 1986-1988. En 1995, le directeur de la recherche spatiale de l'Académie chinoise des sciences, Jiang Jingshan, annonce toutefois qu'un projet d'orbiteur lunaire est à l'étude. Mais c'est surtout la troisième génération utilisant la plateforme DFH-3 développée en coopération avec la société allemande MBB qui permet la mise à disposition de satellites ayant des capacités opérationnelles notables. Dans une première phase du programme une mission lunaire comprendrait deux lancements : le premier emportant le module lunaire, le second le vaisseau spatial habité chinois de nouvelle génération avec l'équipage. Le programme spatial chinois effectue une grande avancée avec le lancement de la sonde spatiale Chang'e 3 le 1er décembre 2013 qui emporte un astromobile (rover) baptisé Yutu[81] et qui se pose le 14 décembre de la même année dans la mer des Pluies pour une mission d'une durée de 3 mois[82]. Le vaisseau a une configuration classique avec un module pressurisé de forme conique où se tient l'équipage et un module de service cylindrique. La disponibilité d'un lanceur capable de placer les satellites en orbite géostationnaire débouche sur la création de la Compagnie de la Grande Muraille qui est chargée à partir de 1985 de commercialiser des lancements auprès de clients étrangers. David L. Shambaugh développe une thèse similaire dans son ouvrage Greater China: the … 19 astronautes sont sélectionnés mais le programme est arrêté peu après par Mao Zedong qui annonce que d'autres projets sont plus prioritaires. Pour mettre le satellite de télécommunications en orbite géostationnaire, le lanceur Longue Marche 3 est développé à compter de 1980. L'orbiteur lunaire Chang'e 2 est lancé en octobre 2010[78]. Qian Xuesen chercheur de haut niveau ayant travaillé sur les programmes de missiles et de lanceurs américains est autorisé à rentrer en Chine en 1955 après de longues négociations entre les gouvernements américain et chinois et joue un rôle fondamental dans la fondation du programme des fusées chinoises en prenant la tête de la Cinquième académie. Le projet a été reporté sine die à la suite du retrait du Canada[100]. Deux générations ont été lancées ou sont en cours de développement. Non. Les satellites CBERS (China Brazil Earth Resources Satellite ou ZY Zi Yuan) ont été développés avec le Brésil. En 1956, la décision de développer un programme de missiles balistiques est prise. Alors que les excès de la Révolution Culturelle s'estompent, la Chine teste secrètement son premier lanceur le 1er[3], 4 ou 16 novembre 1969, cela sera un échec[4]. En juin 2013, la Chine a lancé depuis son entrée dans l'ère spatiale 232 engins spatiaux, dont 26 étrangers. Chang'e 7 est une sonde spatiale de 8,2 tonnes qui doit se poser près du pôle sud, dont l'intérêt est lié à la présence de poches de glace d'eau. Les Russes restent toutefois bien devant avec 33 lancements, dont 3 échecs partiels ou totaux. Mais dans certains domaines, les satellites chinois sont désormais plus performants que les russes. En 2019, la Chine est premier rang en termes de lancement. Des versions de plus en plus puissantes sont développées : la 3B permet ainsi de lancer 5,1 tonnes en orbite de transfert géostationnaire. La Commission de la Science et de la Technologie pour la Défense nationale coordonne l'ensemble du projet et construit les bateaux chargés du suivi des missions. Un lanceur de capacité intermédiaire (70 tonnes) serait en développement et permettrait d'atteindre les mêmes objectifs en mettant en place une station spatiale lunaire à l'image de ce qui est envisagé pour le programme Artemis de la NASA. Un grand succès pour la Chine qui dépasse largement le cadre de la prouesse elle-même puisque ce fut l'occasion pour le pays de montrer à tous qu'il était devenu une grande puissance spatiale performante et respectable. Le véhicule spatial qui doit emporter l'échantillon a été testé en 2014 dans le cadre de la mission Chang'e 5 T1. Le premier missile balistique intercontinental chinois est tiré avec succès à sa portée maximale en mai 1980[6]. La Chine a cherché très tôt à développer sa propre famille de satellites de télécommunications en orbite géostationnaire, les Dong Fang Hong (L'Orient est rouge). L'Armée chinoise a cherché à se doter très tôt d'un système de positionnement analogue au système GPS développé par les Américains. Les autorités chinoises soit passent sous silence les objectifs des satellites concernés soit leur attribuent une finalité civile. Une sonde chinoise a rapporté des fragments lunaires sur Terre. 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Depuis le début des années 2010, la Chine étudie le développement de Longue Marche 9 (CZ-9), un lanceur capable de placer 130 tonnes en orbite basse ayant une masse au décollage de 4000 tonnes et un diamètre de 10 mètres. Le premier projet de sonde spatiale lunaire chinoise est proposé dès 1962 par l'Université de Nankin. Orbiteur martien perdu au lancement de Phobos-Grunt. À cet effet, elle construit des engins spatiaux avec l'aide de la Russie en reprenant dans leurs grandes lignes les caractéristiques des engins russes. Les objectifs scientifiques de la mission chinoise portent sur la géologie de Mars, la présence actuelle et passée d'eau, la structure interne de la planète, l'identification des minéraux et des différents types de roches à la surface, ainsi que la caractérisation de l'environnement spatial et de l'atmosphère de Mars. Le nouveau dirigeant chinois Deng Xiaoping, qui prend les rênes du pouvoir en 1978, engage son pays dans une politique visant à rétablir l'unité politique et favoriser le décollage économique.