Le premier observatoire solaire spatial se situe sur la station spatiale américaine Skylab. Les R3 furent donc abandonnées pour le projet de la R7, un gros missile possédant un moteur à quatre tuyères sur son corps central, plus un moteur à quatre tuyères sur chacun des quatre propulseurs. Galileo est lancée en 1989 pour étudier et orbiter Jupiter en 1995. New Horizons est lancée en 2006 et survole Jupiter en 2007 pour s'élancer vers Pluton qu'elle atteindra en 2015. Il fallut l'accident d’Apollo 13, qui replaçait l'homme au cœur de la mission, pour raviver l'intérêt du public[119]. Il écrivit des textes compilant ses idées, mais limité par les technologies de l'époque, il ne passa pas à la pratique. Les effectifs affectés au programme spatial civil vont croître en proportion. Le programme concurrent aux États-Unis était le Programme Mercury, assez différent du soviétique : la capsule habitée était un cône équipé de rétrofusées, ce qui permettait à son occupant de rester dans la capsule lors du retour, qui se finissait par un amerrissage[C 38]. Parmi les pistes évoquées figurent la création d'un laboratoire spatial dans l'espace et un simple survol lunaire. Ils étaient lancés depuis le centre de Woomera en Australie. Les différentes agences spatiales furent donc fusionnées, pour donner naissance en 2003 à l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA)[C 31]. Au total, les astronautes américains ramèneront 320 kg de cailloux lunaires sur le plancher des vaches. En même temps, le 12 septembre 1997, Mars Global Surveyor fut mis orbite ; ce fut une nouvelle réussite car la sonde envoya ses données pendant sept ans et demi alors qu'elle n'était prévue que pour un an et demi[C 61]. La NASA propose plusieurs types de mission dont le lancement en orbite d'une station spatiale, des séjours prolongés sur la Lune mettant en œuvre plusieurs nouveaux modules dérivés du LEM, une mission habitée vers Mars[105], le survol de Vénus par une mission habitée[106], etc. Absorbés par les défis techniques à relever, la NASA et le MSC — ce dernier était particulièrement concerné puisque chargé de la conception des vaisseaux habités et de l'entraînement des astronautes — ont du mal à consacrer des forces à la prise en compte des besoins scientifiques. Pour autant, les problèmes n'étaient pas terminés ; Mars Climate Orbiter s'écrasa le 23 septembre 1999 à la suite d'une confusion sur l'unité de mesure à utiliser pour contrôler son atterrissage. Schmitt et Cernan (mission Apollo 17) poussent la chansonnette, puis font une démonstration de marche à la manière des kangourous. Les sondes suivantes alternèrent échecs et réussites, mais, petit à petit, furent les premières à entrer dans l'atmosphère d'une autre planète, puis les premières à y atterrir, puis les premières à renvoyer des images d'une autre planète. Les méthodes de programmation et de test sont également en partie nées des exigences de fiabilité et de la complexité des logiciels développés pour le programme. Le centre est dirigé par Robert Gilruth, ancien ingénieur du NACA, qui joue un rôle de premier plan pour l'activité des vols habités américains depuis 1958. Le retour d'humains sur la Lune est prévu pour la mission Artemis III en 2024. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, grâce au développement de moteurs-fusées adéquats, aux progrès de l'avionique et à l'amélioration des matériaux, l'envoi d'engins dans l'espace passe du rêve à la réalité. Un mois avant, le 8 novembre 1957, l'ABMA (Agence des missiles balistiques de l'Armée), créée en 1956 par l'US Army pour l'équipe de Wernher von Braun, avait repris officiellement son projet Orbiter[C 24]. Il a pour but de renforcer la puissance spatiale de la France afin de défendre ses satellites et approfondir ses connaissances de l'Espace. En contrepartie, le CNES français fut maitre d'œuvre et l'Aérospatiale l'architecte industriel. Il attacha alors 47 petites fusées à baguette sur … Du côté des agences spatiales, on mise sur l'exploration lunaire pour parfaire la connaissance sur le vol spatial longue durée, et pour utiliser les futures stations orbitales et les séjours sur le sol lunaire comme étape du trajet entre la Terre et Mars. La fin de la guerre froide et l'effondrement du programme spatial soviétique a privé le projet habité américain d'une grande partie de ses justifications. Pour atteindre la Lune, les responsables finirent par se rallier à la méthode audacieuse du rendez-vous en orbite lunaire, qui nécessitait de disposer de deux vaisseaux spatiaux, dont le module lunaire destiné à l'atterrissage sur la Lune. C'est dans ce centre que sont conçues les familles de sondes spatiales qui vont permettre de reconnaître l'environnement lunaire (programme Surveyor, etc.)[21]. La navette devait être équipée d'une soute, d'un bras de manipulation, et devait être utilisable pour 100 lancements[S 67]. À la suite de son investiture, le président américain Barack Obama fait expertiser le programme Constellation par la commission Augustine, créée à cet effet le 7 mai 2009. Les dirigeants de la NASA lancèrent un programme destiné à acquérir ces techniques sans attendre la mise au point du vaisseau très sophistiqué de la mission lunaire : le programme Gemini devait remplir trois objectifs : Le vaisseau spatial Gemini, qui devait initialement être une simple version améliorée de la capsule Mercury, se transforma au fur et à mesure de sa conception en un vaisseau complètement différent de 3,5 tonnes (contre environ une tonne pour le vaisseau Mercury), capable de voler avec deux astronautes durant deux semaines. La sonde américaine Mars Observer, lancé en septembre 1992, fut un échec à cause d'une perte de contact radio. La mission d'Hypparcos était de cartographier les étoiles, et d'établir le catalogue astronomique le plus complet jusqu'alors, en y répertoriant la position de ces étoiles et leur vitesse par rapport au soleil. Seule la sphère habitée était prévue pour revenir sur terre, en effectuant une retombée balistique, c'est-à-dire non contrôlée. Dans une première phase de ce programme les équipages devraient occuper la station à partir de 2025 pour apprendre à vivre et à travailler en orbite lunaire, avant d'être déposés sur la surface lunaire vers 2028, préambule à l'envoi ultérieur de missions vers Mars[140],[141],[142]. L'atterrisseur Huygens atterrit sur la lune Titan le 14 janvier 2005. Soyouz 10, tiré le 23 avril, tenta de rejoindre Saliout, mais à cause d'un problème d'arrimage, dut revenir sur terre sans que les cosmonautes aient pu entrer dans la station. Après notre premier conseil COOP de l’année, notre professeur nous a fait travaillé sur un exercice mis en place par des experts de la NASA.. Les consignes. La compréhension de la physique solaire connut un second souffle dans la première moitié du XXe siècle avec l'essor de la physique nucléaire et de la physique quantique, nécessaires pour décrire l'évolution au cœur du soleil et des étoiles. Au début du XXe siècle, en Russie, un instituteur nommé Constantin Tsiolkovski réfléchit à un « engin à réaction » pouvant atteindre une vitesse nécessaire à la mise en orbite, et permettant d'évoluer dans le vide spatial. Saliout 4, cette fois civile, fut lancée le 2 décembre 1974, et fut visitée par l'équipage de Soyouz 17. Une des pistes pour faire des économies était de posséder du matériel réutilisable : jusqu'à présent, les fusées, capsules et vaisseaux n'étaient prévus que pour une unique utilisation. Le 28 novembre 1983, la mission STS-9 utilisa Spacelab 1, un module laboratoire pressurisé créé par l'ESA, et placé dans la soute de la navette. Ce contrat a été remporté par SpaceX avec la capsule Dragon, et par Orbital Sciences avec le vaisseau Cygnus (aujourd'hui opéré par Northrop Grumman). À la fin du XXe siècle, seulement cinquante ans après les débuts de la conquête de l'espace, le paysage a déjà beaucoup changé : les luttes idéologiques ont fait place à la collaboration internationale, la station spatiale internationale, et le lancement de satellites s'est largement étendu au secteur privé, grâce à plusieurs entreprises pionnières dont Arianespace. Alors que Constantin Tsiolkovski était passé assez inaperçu de ses compatriotes, lui fut la cible de moqueries de la part des journalistes de l'époque. Les vols reprirent avec Discovery le 29 septembre 1988[S 75] et la navette détruite fut remplacée par Endeavour, construite en 1987 avec des pièces détachées, qui commencera à voler en 1992[S 75]. Le premier groupe de sept astronautes sélectionnés pour le programme Mercury avait été recruté parmi les pilotes d'essais militaires ayant un diplôme de niveau minimum licence dans des domaines touchant à l'ingénierie, âgés de moins de 40 ans et satisfaisant une batterie de critères physiques et psychologiques. Charles E. Foggatt et Bobbie D, Weber (NASA MSFC), Journal of the British Interplanetary Society. Charles T. Hyle? Deux modèles moins puissants doivent être utilisés durant la première phase du projet : Fin 1962, le choix du scénario du rendez-vous en orbite lunaire (LOR) confirme le rôle du lanceur Saturn V et entraîne l'arrêt des études sur le lanceur Nova[50]. Le programme Surveyor se déroula de 1966 à 1968, les sondes étant destinées aux essais d'atterrissage en douceur sur la Lune. En position allongée, les astronautes ont en face d'eux, suspendu au plafond, un panneau de commandes large de deux mètres et haut de un mètre présentant les principaux interrupteurs et voyants de contrôles. This feature is not available right now. Il a aussi pour objectif de rivaliser avec les autres nations dans ce nouveau lieu de confrontation stratégique[30],[31]. Ces échantillons rentrent avec succès sur Terre le 13 juin 2010 pour Hayabusa 1 et le 5 décembre 2020 pour Hayabusa 2. De plus, à l'âge de la navette réutilisable, et à cause des propositions d'utilisation des lanceurs américains, le projet de lanceur européen ne semblait pas judicieux à certains. Après de nombreuses hésitations et changements, la fusée Redstone de l'US Army, qui avait volé pour la première fois le 20 août 1953[C 15], fut choisie pour la mise en orbite du satellite. 15 km/h), au cours de la mission Apollo 16. Au cours de la décennie 2000 et de manière encore plus accentuée au cours de la décennie 2010, l'exploration de la Lune devient un objectif pour de nombreuses agences spatiales (Chine, Inde, Japon, Corée du Sud) qui y font leurs premières armes dans le domaine de l'exploration robotique du système solaire. Ils sont impliqués très en amont dans le processus de conception et de mise au point des vaisseaux habités[33]. Les premières fusées furent des armes, loin de la vision spatiale que nous en avons aujourd'hui. James Webb sut en particulier s'assurer un appui solide auprès du président Lyndon B. Johnson qui avait succédé au président Kennedy assassiné en 1963[12]. Sa sœur, Mars Polar Lander devint muette le 3 décembre de la même année alors qu'elle entrait dans l'atmosphère martienne. L'arrière de la cabine pressurisée est beaucoup plus exigu (1,37 × 1,42 m pour 1,52 m de haut) : son plancher est plus haut de 48 cm et, de plus, encombré par un capot recouvrant le sommet du moteur de remontée. Elle tente aussi de franchir un jalon avec Tianwen 1, qui deviendrait en cas de succès le premier rover martien opérationnel d'une nationalité autre qu'américaine. En cas de panne, des systèmes de secours prennent le relais dans un mode plus ou moins dégradé. Elle étudiera notamment Encelade et découvrira son océan d'eau sous sa surface.